Seikei Zusetsu – 成形圖說
Présentation illustrée
de la culture de plantes utiles
Encyclopédie élaborée de 1793 à 1804
II – Illustrations botaniques
(volumes 15 à 30)
Les illustrations botaniques présentées ici, peintes à la main, proviennent de l’exemplaire de prestige de l’encyclopédie Seikei Zusetsu offerte au savant allemand Philipp franz von Siebold et conservées à la bibliothèque de l’Université de Leiden, aux Pays-Bas.
Elles sont accompagnées de notices sur chacune des plantes et agrémentées de détails des illustrations de l’encyclopédie ainsi que d’extraits de son texte.
Sa calligraphie ancienne, qui en rend la lecture impossible pour la plupart des japonais, est en effet d’une facinante beauté qui s’harmonise naturellement avec les représentations végétales en regard.
Les lignes déliées du lettré semblent imiter les courbes naturelles des tiges et des feuilles dessinées par l’illustrateur. A la complexité des nervures fait écho l’entrelacement des traits du calligraphe.
Comment s’étonner de ces correspondances et affinités quand l’on sait que l’apprentissage de l’art du trait était la base de la formation classique du peintre en Asie, dans des civilisations qui ne séparent pas la lettre et le dessin.
Liste des plantes
Jouissant d’un climat subtropical, les cultures dominates de la région de Satsuma étaient le riz, les patates douces, le taro et les haricots. Le blé et le seigle étaient cultivés sur les hauteurs. Une récente étude de de Shantonu Abe, au sein de l’Université hollandaise de Wageningen, a montré que sur les 109 espèces distinctes figurant dans l’encyclopédie, près de la moitié (50) sont encore cultivées au Japon aujourd’hui.
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Diaporama d’illustrations choisies
Volume 15
~ Riz ~
vol. 15, page 022
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Riz - 両 穂 稲 (riz à deux têtes)
Oryza sativa L.
Nom commun: riz; Nom en kanji: 両 穂 稲; Traduction de Kanji: riz à deux têtes; Famille: Poacées; Espèce: Oryza sativa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: 1. レ イ ス ト; 2. ブ ル ー ム ハ ン レ イ ス ト; 3. ア イ ル; 4. サ ー ト ハ ン レ イ ス ト; 5. ス ト ロ ー; 6. ロ ン ネ; 7. ネ translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1.Reisuto; 2.Buruumu han Reisuto; 3.Airu; 4.Saato han Reisuto; 5.Sutoroo; 6.Binne; 7.Saamenguruien han twee aien; Nom (s) néerlandais d’origine: 1.Rijst; 2.Bloem van Rijst; 3.aar; 4.zaad van rijst; 5.stro; 6.; 7.Samengroeiend van twee aaren; Description (s) française (s): 1. riz gluant; 2. riz à fleur; 3. quand les grains apparaissent; 4. graine de prix; 5. paille de prix; 6. tête avec grains de riz non remplis (enveloppe vide); 7. riz à deux têtes
Oryza sativa, le riz asiatique, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Oryzoideae, originaire des régions tropicales d’Asie. Cette espèce, domestiquée il y a environ 10 000 ans, est avec le riz africain (oryza glaberrima) l’une des deux espèces cultivées du genre Oryza qui compte 19 espèces acceptées. Elle compte des milliers de cultivars généralement groupés en deux sous-espèces , ou groupes de cultivars , Oryza sativa subsp. indica et Oryza sativa subsp. japonica.
Wikipedia : Oryza sativa
Volume 16
~ Riz ~
vol. 16, page 002
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Riz - 早 稉 (Riz à maturation précoce) - 中 稲 (Riz à maturation tardive) ナ カ ・ テ
Oryza sativa L.
(à gauche) Nom commun: riz; Nom en kanji: 早 稉; Traduction de Kanji: durcissement rapide (riz); Famille: Poacées; Espèce: Oryza sativa L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: フ ル ー グ レ イ ピ ゲ レ イ ス ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Furuugu Reipige Reisuto; Nom (s) néerlandais d’origine: Vroeg Rijpig rijst; Description (s) en français: riz à maturation précoce
Nom commun: riz; Nom en kanji: 中 稲; Traduction de Kanji: riz moyen (durée); Kanji moderne: 中 稲; Katakana moderne: ナ カ ・ テ; Famille: Poacées; Espèce: Oryza sativa L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1. レ イ 2 ト; 2. ラ ー ト レ イ ピ ゲ レ イ ス ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1.Reisuto; 2.Raato Reipige Reisuto; Nom (s) néerlandais d’origine: 1.Rijst; 2.Laat Rijpig Rijst; Description (s) en anglais: 1.rice; 2. riz à maturation tardive
Oryza sativa, le riz asiatique, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Oryzoideae, originaire des régions tropicales d’Asie. Cette espèce, domestiquée il y a environ 10 000 ans, est avec le riz africain (oryza glaberrima) l’une des deux espèces cultivées du genre Oryza qui compte 19 espèces acceptées. Elle compte des milliers de cultivars généralement groupés en deux sous-espèces , ou groupes de cultivars , Oryza sativa subsp. indica et Oryza sativa subsp. japonica.
Wikipedia : Oryza sativa
vol. 16, page 016
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Riz - 糯米 - モ チ ・ ゴ メ (riz gluant)
Nom commun: riz; Nom en kanji: 株 稲; Traduction de Kanji: Bunching Rice; Nom en Katakana: モ チ ・ シ ネ; Prononciation de Katakana: mochi-shine; Kanji moderne: 糯米; Katakana moderne: モ チ ・ ゴ メ; Famille: Poacées; Espèce: Oryza sativa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ク ー ク レ イ ス ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Kuukureisuto; Nom (s) néerlandais d’origine: Koek rijst; Description (s) : riz gluant
Le riz gluant, riz glutineux, riz collant ou riz doux, est une variété de riz (Oryza sativa L.) produite et consommée en Asie. Il y est cultivé depuis près de 4 000 ans. Le riz gluant se caractérise par sa teneur nulle (ou négligeable) en amylose et par sa teneur élevée en amylopectine, qui sont les deux composants de l’amidon. L’amylopectine est à l’origine du caractère collant du riz gluant. Ce riz ne contient pas de gluten alimentaire (c’est-à-dire pas de gluténine ni de gliadine) et convient donc aux régimes sans gluten.
De nombreuses variétés de riz peuvent devenir plus ou moins collantes à la cuisson, mais on ne doit pas les confondre avec le riz « visqueux » obtenu à partir du riz gluant.
Le riz gluant cru possède une particularité, utilisée au Viet Nam dans le delta du Mékong: grillé avec très peu d’huile, il gonfle naturellement et devient croustillant en refroidissant (comme le riz soufflé, sans nécessiter d’installation industrielle).
Au Japon, le riz gluant est connu sous le nom de mochigome (もち米?). Il sert à préparer le mochi, un gâteau de riz traditionnel consommé habituellement à l’occasion du Nouvel An japonais.
Wikipedia : Riz gluant
Ressources liées
Article du site Pour la Science : Matériaux – Le riz gluant fait le mur – Le mortier à base de riz gluant que les anciens maçons chinois utilisaient a livré ses secrets.
vol. 16, page 028
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Riz - 陸 稲 - リ ク ・ ト ウ (riz de montagne)
Oryza sativa L.
Nom commun: riz; Nom en kanji: 陸 稲; Traduction de Kanji: Riz de terre (riz des hautes terres); Kanji moderne: 陸 稲; Katakana moderne: リ ク ・ ト ウ; Famille: Poacées; Espèce: Oryza sativa L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ア ク ケ ル レ イ ス ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Akukeru Reisuto; Nom (s) néerlandais d’origine: Akker Rijst; Description (s) en anglais: Riz de montagne
Le riz gluant, riz glutineux, riz collant ou riz doux, est une variété de riz (Oryza sativa L.) produite et consommée en Asie. Il y est cultivé depuis près de 4 000 ans. Le riz gluant se caractérise par sa teneur nulle (ou négligeable) en amylose et par sa teneur élevée en amylopectine, qui sont les deux composants de l’amidon. L’amylopectine est à l’origine du caractère collant du riz gluant. Ce riz ne contient pas de gluten alimentaire (c’est-à-dire pas de gluténine ni de gliadine) et convient donc aux régimes sans gluten.
De nombreuses variétés de riz peuvent devenir plus ou moins collantes à la cuisson, mais on ne doit pas les confondre avec le riz « visqueux » obtenu à partir du riz gluant.
Le riz gluant cru possède une particularité, utilisée au Viet Nam dans le delta du Mékong: grillé avec très peu d’huile, il gonfle naturellement et devient croustillant en refroidissant (comme le riz soufflé, sans nécessiter d’installation industrielle).
Au Japon, le riz gluant est connu sous le nom de mochigome (もち米?). Il sert à préparer le mochi, un gâteau de riz traditionnel consommé habituellement à l’occasion du Nouvel An japonais.
Wikipedia : Riz gluant
vol. 16, page 033
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Riz - 陸 秈 - ノ ト ボ シ (riz indica de montagne) - 秈 - ア カ ・ ゴ メ (riz indica)
Oryza sativa subsp. indica
Oryza sativa, le riz asiatique, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Oryzoideae, originaire des régions tropicales d’Asie. Cette espèce, domestiquée il y a environ 10 000 ans, est avec le riz africain (oryza glaberrima) l’une des deux espèces cultivées du genre Oryza qui compte 19 espèces acceptées. Elle compte des milliers de cultivars généralement groupés en deux sous-espèces , ou groupes de cultivars , Oryza sativa subsp. indica et Oryza sativa subsp. japonica.
Wikipedia : Riz asiatique
vol. 16, page 040
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Riz - 稲 孫 (petit enfant du riz) - 穭 - ひ つ じ (croissance secondaire)
Oryza sativa L.
Oryza sativa, le riz asiatique, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Oryzoideae, originaire des régions tropicales d’Asie. Cette espèce, domestiquée il y a environ 10 000 ans, est avec le riz africain (oryza glaberrima) l’une des deux espèces cultivées du genre Oryza qui compte 19 espèces acceptées. Elle compte des milliers de cultivars généralement groupés en deux sous-espèces , ou groupes de cultivars , Oryza sativa subsp. indica et Oryza sativa subsp. japonica.
Wikipedia : Riz asiatique
Volume 17
~ Orge, Blé ~
vol. 17, page 003
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Orge - 大麦 (grande orge commune)
Hordeum vulgare L.
Nom commun: orge; Nom en kanji: 大麦; Traduction de Kanji: grosse orge; Famille: Poacées; Espèce: Hordeum vulgare L.
L’orge commune (Hordeum vulgare) est une céréale à paille, plante herbacée annuelle de la famille des Poaceae, sous-famille des Pooideae. Elle fait partie des plus anciennes céréales cultivées. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle constituait ainsi la principale céréale cultivée dans l’Antiquité grecque et était consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza). L’orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à 4 500 m d’altitude au Tibet.
À noter que le mot « orge » s’emploie au féminin, sauf lorsque l’on parle d’orge mondé ou d’orge perlé.
L’orge est caractérisée par ses épis aux longues barbes ; c’est également l’une des plantes qualifiées d’ « herbe à chat » par le langage populaire.
Wikipedia : Orge commune
vol. 17, page 004
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Engrain (petite épeautre) - 大麦 奴 - Orge commune rouge sans coque - 赤 稞 麦 - Orge commune mille parties - 千 本 麦
Triticum monococcum L.
Nom en kanji: 大麦 奴; Traduction de Kanji: grand imposteur d’orge; Famille: Poacées; Espèce: Triticum monococcum L.
Triticum monococcum, l’engrain ou « petit épeautre », est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae (graminées), sous-famille des Pooideae, originaire du Croissant fertile. C’est, avant l’orge et l’amidonnier, la première céréale domestiquée par l’homme, vers – 8 000, au Proche-Orient.
C’est une céréale à grains vêtus (à balles adhérentes) une espèce différente du grand épeautre (appelé généralement « épeautre ») et de l’épeautre de Tartarie ou amidonnier. L’engrain diffère aussi d’autres espèces de triticum rustiques comme le Kamut (blé Khorasan) et le blé de Pologne.
L’engrain a une faible teneur en gluten (environ 7 %); panifiable, il fait partie des espèces végétales comportant des « protéines complètes » assurant l’apport de tous les acides aminés essentiels, à la différence des variétés modernes de blé et d’épeautre.
Du point de vue diététique, l’engrain peut donc être considéré comme plus intéressant que le blé et l’épeautre mais cette affirmation est parfois mise en doute au vu de son utilisation lucrative par l’industrie des aliments diététiques (grains anciens). L’épeautre doit être décortiqué avant consommation. Le décorticage, relativement difficile, doit être soigné pour que le grain ne perde pas ses qualités.
Une espèce sauvage très proche, Triticum urartu, a probablement constitué le principal parent des blés que nous connaissons aujourd’hui.
Cette espèce est originaire d’Asie Mineure (Anatolie, Mésopotamie) où elle existe à l’état sauvage (triticum boeoticum). Elle était déjà cultivée environ 8 000 ans avant notre ère. La principale différence entre l’engrain sauvage et l’engrain domestique consiste dans le fait qu’à maturité les grains des variétés domestiques ne se détachent pas spontanément de la plante. C’est un inconvénient du point de vue de la survie de la plante, car les grains pourissent dans leurs enveloppes, mais un avantage pour le paysan qui n’a pas alors à les ramasser à terre mais coupe les épis pour les battre6. Le repérage de cette mutation est l’un des premiers actes de domestication (cela est prouvé par le fait que l’espèce domestique ne peut survivre à long terme sans intervention humaine) des plantes par l’homme et a permis le démarrage de l’agriculture céréalière. Une autre modification tient dans l’augmentation de taille des grains6. Des profils génétiques réalisés sur des grains provenant du sud-est de la Turquie, région où de nombreux villages agricoles datant du néolithique précéramique ont été découverts, appuient l’hypothèse d’une origine dans cette région (montagnes du Karaca dağ).
L’engrain était adapté à des climats plus froids que l’amidonnier et sa culture a régressé dans les zones méditerranéennes dès l’Antiquité au profit de l’amidonnier puis du blé dur.
Sa culture était répandue en Europe tempérée, mais elle a fortement régressé depuis le début du xxe siècle bien qu’elle suscite aujourd’hui un regain d’intérêt.
Wikipedia : Engrain
Hordeum vulgare L.
Nom commun: orge; Nom en kanji: 赤 稞 麦; Traduction de Kanji: orge rouge sans coque; Famille: Poacées; Espèce: Hordeum vulgare L.
Nom commun: orge; Nom en kanji: 千 本 麦; Traduction du kanji: mille parties d’orge; Famille: Poacées; Espèce: Hordeum vulgare L.
L’orge commune (Hordeum vulgare) est une céréale à paille, plante herbacée annuelle de la famille des Poaceae, sous-famille des Pooideae. Elle fait partie des plus anciennes céréales cultivées1. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle constituait ainsi la principale céréale cultivée dans l’Antiquité grecque et était consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza). L’orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à 4 500 m d’altitude au Tibet.
À noter que le mot « orge » s’emploie au féminin, sauf lorsque l’on parle d’orge mondé ou d’orge perlé.
L’orge est caractérisée par ses épis aux longues barbes ; c’est également l’une des plantes qualifiées d’ « herbe à chat » par le langage populaire.
Wikipedia : Orge commune
vol. 17, page 014
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Hordeum (orges) - 穬 麦 - Charbon nu de l'orge - 麦 奴 (faux blé) - Blé tendre ou froment - 小麦 (petit blé)
Hordeum aegiceras Nees ex Royle
Nom commun: orge des hautes terres; Nom en kanji: 穬 麦; Traduction de Kanji: blé horizontal et latéral; Famille: Poacées; Espèce: Hordeum aegiceras Nees ex Royle
Hordeum (les orges) est un genre de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae (graminées), sous-famille des Pooideae, originaire de la plupart des régions tempérées du monde. Ce genre, qui appartient à la même tribu des Triticeae que le seigle (Secale) et le blé (Triticum), comprend une trentaine d’espèces, parmi lesquelles figure l’orge commune (Hordeum vulgare), largement cultivée comme céréale pour l’alimentation animale et humaine et pour la brasserie.
Ce sont des plantes herbacées, annuelles ou vivaces, cespiteuses, dont les tiges (chaumes) peuvent atteindre 1,3 m de haut. Elles se distinguent des autres espèces de Triticeae par leur épillets groupés dans les épis par « triplets », contenant chacun trois épillets formés d’un seul fleuron, les épillets latéraux étant parfois stériles.
Certaines espèces ont une importance économique, soit comme céréales, soit comme plantes fourragères, ou encore comme mauvaises herbes des cultures, nuisibles par la concurrence qu’elles exercent sur les plantes cultivées, mais aussi comme réservoir d’agents phytopathogènes (virus ou champignons). Les espèces sauvages du genre Hordeum constituent aussi une source de gènes intéressants pour l’amélioration des espèces domestiquées (gènes de résistance aux maladies ou à la sécheresse par exemple).
wikipedia : Hordeum (orges)
Ustilago nuda (C.N. Jensen) Rostr.
Nom en kanji: 麦 奴; Traduction de Kanji: imposteur de blé; Espèce: Ustilago nuda (C.N. Jensen) Rostr.
Le charbon nu de l’orge est une maladie fongique causée par un champignon basidiomycète, Ustilago nuda qui affecte les cultures d’orge, principalement les variétés d’hiver.
Ce champignon phytopathogène se développe dans les grains qu’il remplace par une masse noirâtre de spores appelée « charbon ». Le mode d’infection est floral.
Les traitements à l’aide de fongicides systémiques sont la principale méthode de lutte contre le charbon nu.
wikipedia : Charbon nu de l’orge
Triticum aestivum L.
Nom commun: blé; Nom en kanji: 小麦; Traduction de Kanji: petit blé; Famille: Poacées; Espèce: Triticum aestivum L.
Le blé tendre ou froment (Triticum aestivum) est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae (graminées), sous-famille des Pooideae.
Domestiquée au Proche-Orient, il y a environ 6 000 ans, cette plante cultivée (ou cultigène), également appelée « froment », est actuellement l’espèce de blé la plus cultivée dans le monde, notamment en France, tant en termes de surface que de tonnage.
Histoire et appellation
Article détaillé : Histoire de la culture des céréales.
Le philosophe péripatéticien Théophraste expliquait dans son ouvrage Histoire des plantes que le froment des contrées de la mer Noire avait la réputation de mieux supporter le transport, et de se conserver plus longtemps que tout autre.
L’expression « blé tendre » s’oppose à celle de « blé dur » qui désigne la céréale méditerranéenne par excellence, prisée pour la confection de semoules et de pâtes. Le blé tendre est, bien avant les temps médiévaux, la céréale de la partie septentrionale de la France, autrefois le blé par excellence dont le broyage des grains donnait la farine blanche et les sons. Les champs céréaliers de la Lorraine en produisaient 900 000 tonnes au début des années 1990.
Il existe aujourd’hui plus de 100 variétés connues.
Noms vernaculaires
Blé, blé tendre, blé ordinaire, blé d’été, blé barbu de printemps, blé pour farine panifiable, froment, touselle ou touzelle.
Répartition géographique
Il est davantage cultivé dans les hautes latitudes (par exemple en France, au Canada ou en Ukraine) mais on le trouve aussi dans certains pays du sud avec des variétés plus résistantes à la sécheresse (par exemple au Maroc (où d’abord cultivé dans les années 1930-1940 pour l’exportation vers l’Europe en guerre, il est ensuite entré dans les habitudes alimentaires et dans l’alimentation animale ; il représentait dans les années 2000 près de 70 % de la consommation marocaine de blé (contre 25 % pour le blé dur).
Importance économique
Le blé tendre est la plante de grandes cultures la plus cultivée en France avec une superficie proche de 5 millions d’hectares qui représente plus de 60 % des surfaces de céréales à paille.
La production de blé tendre français s’élevait à près de 37 millions de tonnes en 2017, soit 34 % de plus qu’en 2016. Le stock de report français en blé tendre était, en début de campagne 2017/2018, estimé à 2,944 millions de tonnes (Mt)14. Ces données sont actualisées mensuellement sur le site de FranceAgriMer.
La France est le deuxième producteur mondial de blé tendre, juste derrière la Russie. Elle devance ainsi l’Australie, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Canada et l’Ukraine. Chaque année, la moitié environ de la production française est disponible pour l’exportation. Les principaux clients de la France se répartissent à parts égales entre les pays de l’Union européenne et les pays tiers (principalement la rive sud de la Méditerranée et l’Afrique occidentale et centrale.
Description
Le blé tendre est une plante herbacée annuelle, cespiteuse, de taille moyenne, formant au niveau du sol un plateau de tallage, dont les bourgeons axillaires se transforment en tiges feuillées. Celles-ci, appelées chaumes, sont dressées et longues de 60 à 100 cm. Elles comptent en général cinq à sept nœuds ainsi que trois ou quatre feuilles véritables. La feuille la plus haute, ou feuille-drapeau, sous-tend l’inflorescence. Les entrenœuds sont creux. Les feuilles sont composées d’une gaine glabre ou pubescente en surface, munie d’auricules falciformes, d’une ligule membraneuse de 1 mm de long, et d’un limbe plat, pubescent en surface, de 10 à 60 cm de long sur 10 à 15 mm de large.
L’inflorescence est formé d’un racème, ou « épi », simple, linéaire ou oblong, bilatéral, de 5 à 18 cm de long. Les épillets fertiles, ovales, comprimés latéralement, de 10 à 15 mm de long sur 9 à 18 mm de large, comprennent de 2 à 4 fleurons fertiles, avec des fleurons réduits à l’apex. Ils sont persistants sur la plante.
Les épillets sont sous-tendus par une paire de glumes similaires, ovales, coriaces, de 6 à 11 mm de long, plus courtes que l’épillet. La glume supérieure est aussi longue que la lemme fertile adjacente. Les deux glumes présentent deux carènes et 5 à 9 nervures, divergentes vers l’apex chez la glume supérieure. Elles sont glabres, pubérulentes ou villeuses en surface. Leur extrémité est mutique ou aristée, dans ce cas l’arête peut atteindre 40 mm de long..
Les fleurons fertiles sont sous-tendus par deux glumelles (lemme et paléole). La lemme ovale, cartacée, de 12 à 15 mm de long, présente 5 à 9 nervures. L’apex de la lemme est aigu, mutique ou aristé, l’arête pouvant atteindre 150 mm de long. La paléole présente deux nervures et des carènes ailées. Les fleurons apicaux stériles ressemblent aux fleurons fertiles mais sont moins développés. Les fleurons fertiles comptent trois anthères et un ovaire, pubescent à l’apex, avec un appendice charnu sous le point d’insertion du style.
Le fruit est un caryopse oblong, de 5 à 7 mm de long, au péricarpe adhérent, sillonné sur le côté du hile, et poilu au sommet. Le hile est linéaire.
Utilisation
Il est très employé pour l’alimentation du bétail, et parfois par les chasseurs pour l’agrainage du gibier. Aussi équilibré en acides aminés que le maïs, il est très appétant et nourrissant pour de nombreuses espèces. Il arrive parfois que dans certains pays, en période de sécheresse, du blé subventionné destiné à l’alimentation humaine soit détourné vers l’alimentation du bétail, quand ce dernier manque de nourriture.
Il est aussi utilisé, et c’était autrefois son premier usage, pour produire la farine panifiable utilisée pour la fabrication du pain, de pâtisseries et autres aliments.
Il sert aussi à la fabrication des bières blanches.
Wikipedia : Blé tendre (froment)
vol. 17, page 027
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Sarrasin - 蕎麦 - ソ ・ バ
Fagopyrum esculentum Moench
Nom commun: sarrasin; Nom en kanji: 蕎麦; Traduction de Kanji: blé pointu; Nom latin de Von Siebold: polygonum fagopyrum; Kanji moderne: 蕎麦; Katakana moderne: ソ ・ バ; Famille: Polygonacées; Espèce: Fagopyrum esculentum Moench.
Le Sarrasin, Fagopyrum esculentum Moench, est une espèce de plantes à fleurs, annuelles, de la famille des Polygonacées cultivée pour ses graines destinées à l’alimentation humaine comme animale.
Malgré son appellation courante de blé noir, le sarrasin n’est pas une espèce du genre Triticum (genre regroupant les variétés de blé), ni même une espèce de graminées. Il est dépourvu de gluten, ce qui le rend difficile à utiliser en panification ou pour la confection des pâtes. Le sarrasin est considéré comme une céréale, parfois il est qualifié de pseudo-céréale.
Il est connu sous divers noms communs : sarrasin, renouée sarrasin, blé noir, blé de barbarie, bucail, carabin, mais également froment noir dans certaines sources du xvie siècle.
Étymologie
L’emploi du terme « sarrasin » pour désigner la graine de pseudo-céréale Fagopyrum esculentum vient, dit-on, outre de l’origine de la pseudo-céréale (tout ce qui vient d’Orient est qualifié de « sarrasin » au Moyen Âge), de la couleur brune, plus ou moins sombre, de la graine que l’on comparait au teint des Sarrasins.
On relève en latin médiéval frumentum sarracenorum (1460) pour désigner la pseudo-céréale.
Description
Le sarrasin est une plante annuelle à tige dressée, de 20 à 70 cm de hauteur, à feuilles en forme de cœur renversé, plutôt molles.
Les feuilles supérieures sont sessiles, tandis que les feuilles inférieures ont un pétiole assez long.
Les fleurs, petites, de couleur blanche ou rose, sont groupées en grappes serrées. Elles portent huit étamines et trois styles.
Comme dans les autres espèces du genre Fagopyrum, il existe deux morphologies florales : ce sont des espèces distyliques.
Les fruits sont des akènes à trois angles, qui contiennent une seule graine. Leur maturation est très échelonnée, ce qui rend la récolte plutôt délicate.
Riches en protéines, les graines contiennent tous les acides aminés essentiels ; en outre ils posséderaient de nombreuses propriétés pour l’alimentation.
C’est un grain hautement nutritif, de surcroît riche en fibres solubles et en composés antioxydants.
Histoire et distribution
La plante est originaire du Sud de la Chine. Grâce à des analyses génétiques sur des populations sauvages et cultivées, le professeur Ohmi Ohnishi, spécialisé en génétique agricole à l’université de Kyoto, démontre que la région originelle du Fagopyrum esculentum est la vallée de la rivière de Tongyi, sur les piémonts de l’Himalaya, dans l’Ouest du Sichuan en Chine. L’espèce sauvage F. esculentum ssp. ancestrale y est encore présente. Ce n’est que dans un second temps qu’il aurait migré vers la région de Sanjiang où il a été domestiqué. Plus tard, il s’est répandu par la culture en Extrême-Orient, principalement Corée et Japon, ainsi qu’en Europe au xive siècle.
Autrefois très cultivé dans les régions à sols pauvres, tels que les steppes de Mongolie, et dans les terres acides (ségala), en Europe du Nord, en Pologne, en Russie, en Amérique du Nord ainsi qu’en France (Auvergne, Bretagne, Limousin, Normandie, Pyrénées, Rouergue), le sarrasin est aujourd’hui une culture en voie de disparition en France (les minoteries importent du sarrasin de Lituanie et de Chine), mais il reste l’un des plats préférés dans les pays d’Europe de l’Est et du Nord. Il est consommé bouilli exactement comme le riz. Il entre dans la composition de crêpes, appelées aussi galettes de sarrasin suivant les régions.
Itinéraire culturel
Il est semé en France de mi-mai à début juillet (en dérobée) et jusqu’en août dans le Japon subtropical (parfois comme couvert végétal), pour éviter les gelées qu’il ne supporte pas. Le sarrasin est une plante nécessitant de la chaleur pour une levée rapide et uniforme (en une semaine) et beaucoup d’humidité.
Pour une récolte en grains en France, il est préférable de ne pas semer après le 15 juin car les fortes chaleurs à la floraison peuvent entraîner des avortements floraux (coulure) et diminuer le rendement. De même les populations d’abeilles étant généralement insuffisantes, il est prudent de placer de deux à cinq ruches à l’hectare à proximité des parcelles. On sème environ 40 kg/ha d’une variété comme la Harpe avec un semoir à céréales.
Le sarrasin exporte peu d’éléments minéraux, on ne pratique donc généralement pas de fumure, même organique. Un excès d’azote peut entraîner de la verse ou un développement des parties vertes au détriment des graines. Les précédents fournissant des reliquats importants et les sols riches en matière organique sont donc à éviter.
Les principaux prédateurs sont les pigeons. Il n’y a généralement ni autres ravageurs ni maladies.
Le sarrasin domine facilement les herbes concurrentes passé le stade 2 feuilles vraies, de plus ses racines émettent des substances toxiques (allélopathie). Il faut donc assurer que le sarrasin atteigne ce stade sur un sol propre en faisant éventuellement précéder un semis soigné de faux semis. On ne pratique donc normalement pas de désherbage, même mécanique, la plante se cassant facilement.
Le blé noir est récolté entre la mi-septembre et la mi-octobre. Sa particularité est de ne pas mûrir uniformément, les pertes peuvent donc être importantes à la moisson, surtout avec l’emploi de la moissonneuse-batteuse. On récolte lorsque les tiges sont rouges et les trois quarts des grains mûrs à 25 % d’humidité. On sèche ensuite pour ramener à 15 % pour une bonne conservation. Les rendements varient de 0 à 30 quintaux secs pour un cycle de 2 à 5 mois.
Évolution des surfaces cultivées
En France, la culture a failli disparaître, le blé noir couvrait 700 000 ha en France au xixe siècle et 160 000 ha en Bretagne au milieu des années 1960, la carence en cuivre dans les sols rendant impossible à cette époque la culture des céréales à l’exception du seigle. Il a été remplacé par l’orge, le blé et le maïs, plus rentables dans un système de fertilisation intensive. Les marges peuvent cependant être similaires à l’hectare du fait de son itinéraire à très faibles intrants. La FAO indique que 30 000 ha sont cultivés en France.
Cependant depuis quelques années, le sarrasin est cultivé par les agriculteurs pratiquant l’agriculture de conservation et l’agriculture biologique. Son fort pouvoir couvrant permettant de diminuer la pression des adventices sur l’ensemble de la rotation, sa capacité à économiser l’azote en font une plante intéressante, notamment dans les couverts inter-cultures (culture intermédiaire piège à nitrates).
En Bretagne
On trouve dès le xiie siècle des traces de pollen de sarrasin dans des tourbières en Bretagne18. La culture du blé noir (ou sarrasin) apparaît dans les systèmes agraires en Bretagne, en Normandie19, dans la Somme20 ou la Haute-Vienne21 au xvie siècle. Si ses rendements sont irréguliers et assez faibles, il n’est pas taxé, il pousse sur des sols pauvres, et permet une récolte en trois mois, ce qui lui vaut le surnom de « plante des cent-jours ». Parmi les nombreuses légendes concernant Anne de Bretagne, on lui attribue fréquemment le développement de sa culture. Un conseiller au Parlement de Bretagne, Noël du Fail écrit vers 1550 (cité par Bleuzen du Pontavice[réf. non conforme]) que « sans ce grain qui nous est venu depuis soixante ans, les gens pauvres auraient beaucoup à souffrir ». Traditionnellement, le sarrasin est associé à la culture des pommes de terre car la plante a un effet répulsif pour le taupin dont la larve s’attaque aux tubercules et au collet de la pomme de terre.
Plus de 100 000 ha sont cultivés en Bretagne au début des années 1960, quelques centaines 20 ans plus tard, le blé noir subissant le contrecoup de la politique agricole commune à l’origine de l’industrialisation de l’agriculture qui bascule de la polyculture à l’agriculture de marché. Depuis les années 2000, la production locale de sarrasin ne permettant d’approvisionner que le quart des quelque 15 000 tonnes consommées annuellement en France, la confection des galettes de blé noir fait largement appel à des produits d’importation provenant de Chine, de Pologne et du Canada. Une indication géographique protégée, l’IGP Blé noir tradition Bretagne, existe depuis 2010 pour la farine de sarrasin bretonne, grâce à l’association blé noir tradition Bretagne (créée en 1987) qui rassemble plus de 800 producteurs et une dizaine de meuniers pour promouvoir l’utilisation de farine bretonne (4 000 tonnes par an). Les surfaces cultivées en Bretagne sont comprises entre 3 000 et 4 000 hectares, dont la moitié sous l’égide de cette association.
Alimentation humaine
Articles détaillés : Graine de sarrasin et Grains anciens.
Les caractères différentiels du sarrasin sont sa richesse en composés phénoliques, et l’absence dans sa composante protéique, de protéines insolubles dans l’eau capable de former du gluten.
Le sarrasin est en conséquence classé par les nutritionnistes parmi les pseudo-céréales comme l’amarante et le quinoa, convenant au régime « sans gluten ». Leurs graines peuvent être moulues et réduites en farine et consommées d’une manière semblable aux céréales.
Il fait partie des espèces de végétaux comestibles comportant la plupart des acides aminés essentiels en quantités suffisantes, à la différence des variétés modernes de blé et d’épeautre hybridé, qui ont peut-être perdu cette caractéristique lors des croisements et sélections. En dépit d’un rendement plus faible et malgré un prix plus élevé au kilo, le sarrasin est, sous cet angle, plus intéressant que le blé et l’épeautre.
Des essais randomisés contrôlés suggèrent qu’une consommation accrue de sarrasin peut réduire certains facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.
Wikipedia : Sarrasin
Volume 18
~ Soja, Haricot, Adzuki ~
vol. 18, page 002
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Soja - 大豆
Glycine max (L.) Merr.
Nom commun: soybean; Nom en kanji: 大豆; Traduction de Kanji: Big bean; Nom latin de Von Siebold: Dolichos Soja; Famille: légumineuses; Espèce: Glycine max (L.) Merr .; Katakana pour nom (s) néerlandais: 1. ボ ヲ ン; 2. ボ ー ン ハ ル ム; translittération du Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1.Boon; 2.Boonharumu; Nom (s) néerlandais d’origine: 1.Boon; 2.Boon… ..; Description (s) en français: 1. soja; 2. gousse de soja?
Le soja, nommé soya au Canadan 1 (Glycine max (L.) Merr.), est une espèce de plante annuelle de la famille des légumineuses (Fabaceae), originaire d’Asie orientale.
Le soja cultivé Glycine max a accumulé une diversité génétique prodigieuse depuis sa domestication. Il en existe de nombreuses variétés, se différenciant notamment par le port, la couleur des graines, la période de floraison. Les fruits sont des gousses velues, contenant en général 2 à 4 graines, comestibles après trempage et cuisson. Il n’est pas considéré comme un légume sec, mais comme un oléagineux par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le soja constitue une ressource économique importante depuis au moins 5 000 ans. Cultivé pour ses graines naturellement riches en protéine et en huile, en Asie orientale, il est utilisé dans l’alimentation humaine depuis des millénaires mais était resté quasiment inconnu ailleurs. À partir de la fin du xxe siècle, son introduction dans l’alimentation animale va provoquer un essor phénoménal de sa culture. Entre 1968 et 2017, la production mondiale de graines de soja a crû de 751 %.
Les utilisations alimentaires traditionnelles de soja non fermenté incluent le tofu et le lait de soja et les formes fermentées comprennent entre autres la sauce de soja, le nattō et le tempeh. L’huile de soja est utilisée dans de nombreuses applications industrielles (comme le biogazole). Elle est devenue la deuxième huile végétale consommée dans le monde derrière l’huile de palme.
Les trois-quarts de la production mondiale de graines de soja servent à faire des tourteaux de soja, utilisés dans l’alimentation animale. La Chine est le principal utilisateur de tourteaux de soja (avec 74 millions de tonnes), suivie loin derrière par les États-Unis et l’Union européenne (resp. 31 Mt et 30 Mt)1. Pour répondre à l’augmentation de la demande, les producteurs de soja sud-américains ont converti 24 millions d’hectares de la forêt amazonienne et de savanes et prairies du Cerrado, du Chaco et du Pantanal en terres agricoles2, entre 2000 et 2010.
Les principaux producteurs de soja sont les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, la Chine et l’Inde. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis dominent le marché mais sont peu à peu rattrapés par le Brésil. Entre 1968 à 2017, la production mondiale de graines de soja était multipliée par 8,51 alors que dans le même temps la production sudaméricaine de soja était multipliée par 228, grâce à de meilleurs rendements et à une multiplication par 71 des surfaces cultivées en soja1. Durant cette même période, la production mondiale de viande de volaille a crû de 888 % et celle de porc de 248 %. Le revers de ce prodigieux essor économique est la destruction de millions d’hectares d’écosystèmes naturels et la pollution des sols et des nappes phréatiques par les herbicides à base de glyphosate.
(…)
En français, le mot « soja » dérive11 d’un mot chinois, par l’intermédiaire du néerlandais, et du japonais shoyu (« sauce soja »):
chinois 酱油 jiàngyóu → japonais 醤油 shōyu → néerlandais soja → français soja
En chinois, 酱油 jiangyou est la « sauce soja », composé de 酱 jiang pour « pâte » ou « sauce » et 油 you « huile ». On passe donc de l’étymon chinois jiangyou au japonais par une adaptation phonétique (prononciation on’yomi (prononciation chinoise) des caractères chinois en japonais), puis du japonais au néerlandais (et français) par un glissement sémantique (paronymie). Les noms chinois dàdòu (大豆 l. Grand pois), huángdòu (黄豆, l. pois jaune) ou qīngdòu (青豆, l. pois bleu-vert) du soja (la plante et la graine) n’a donc morphologiquement rien à voir avec ses traductions dans les langues européennes.
Enfin, malgré son nom latin Glycine max, le soja ne doit pas être confondu avec les « glycines », nom commun de plantes ornementales du genre Wisteria.
En nomenclature botanique, le nom de genre Glycine a été introduit par Linné dans l’édition de 1753 de Species Plantarum. Le terme est dérivé du grec ancien γλυκύς, glukús (« doux, sucré ») en raison des tubercules sucrés de Glycine apios. Linné a donné huit espèces de Glycine dans Species Plantarum. Toutes ont depuis été changées de genre.
Linné désigna d’abord le soja sous deux noms différents, d’une part Phaseolus max, sur la base de spécimens qu’il put examiner13,14 (à côté de Phaseolus vulgaris L., le haricot commun), et d’autre part Dolichos soja, sur la base de descriptions d’autres auteurs15. Plus tard, il obtint des graines de soja qu’il sema et fit pousser. Il réalisa alors que P. max et D. soja étaient la même plante. Par la suite, la nomenclature du soja fut l’objet de nombreux débats jusqu’en 1917 quand un botaniste américain, Merrill proposa le nom de Glycine max.
(…)
Dès le début du xviiie siècle, le naturaliste Buffon aurait reçu des envois de graines de soja des premiers missionnaires partis en Chine. En fait, le soja a été cultivé au Muséum depuis 1740 très probablement, en 1779 certainement, et plus tard de 1834 à 1880 sans interruption.
La France fut le premier pays occidental à expérimenter la culture du soja22. La Société d’Acclimatation fut la première institution à promouvoir les aliments à base de soja : durant les années allant de 1855 à 1880, elle publia dans son Bulletin plus de trente articles sur la culture du soja et l’utilisation de ses graines dans l’alimentation. Le consul de France à Shanghai, M. de Montigny avait rapporté de Chine diverses variétés de pois oléagineux dont le pois jaune (ainsi nommait-il le soja). « Les pois oléagineux ont porté graine en France, en 1854. Leur acclimatation est assurée. » lit-on dans le Bulletin de la Société d’acclimatation. En 1856, M. Vilmorin rapporte à la Société les essais de culture qu’il a effectué des pois oléagineux et ses expériences de fabrication de « fromage chinois » nommé teou-fou. Le Bulletin de 1866 contient une description complète et très précise du procédé de fabrication du tofu nommé « fromage de pois ». Le coagulant est le plâtre et du sel provenant des marais salants. L’auteur rapporte aussi que « les marchands de fromage de pois livrent aussi à la consommation le liquide chaud, non coagulé [le petit lait]… ; les Chinois pauvres se nourrissent de cette substance, d’un goût fade, mais nullement désagréable ».
La première usine de fabrication de tofu en France revient à un jeune Chinois, Li Shizeng (李石曾) (ou Li Yu Ying [李煜瀛]) qui vint faire des études d’agronomie à l’École pratique d’agriculture du Chesnoy, à Montargis. Li Shizeng créa dans les années 1908-1909 la première usine moderne de fabrication de tofu, à Colombes, quartier des Vallées, nommée la Caséo-Sojaïne. Il y fait travailler des étudiants chinois pour les aider à financer leurs études, suivant le principe du Mouvement travail-étude. Deng Xiaoping y a travaillé en 1920. Le soja est arrivé en Europe avec des pains au soja destinés aux diabétiques commercialisés à partir de 1892.
Wikipedia : Soja
vol. 18, page 009
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Germes de soja - 豆芽 - オ ヤ シ
Glycine max (L.) Merr.
Nom commun: germes de soja; Nom en kanji: 豆芽; Traduction de Kanji: Bean sprout; Nom en Katakana: オ ヤ シ; Prononciation du katakana: oyashi; Famille: légumineuses; Espèce: Glycine max (L.) Merr .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ヲ イ ト シ キ イ テ ン デ ボ ー ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Oitoshikiitendeboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Witte schietende Boon; Description (s) en français: Germes de soja
Le soja, nommé soya au Canadan 1 (Glycine max (L.) Merr.), est une espèce de plante annuelle de la famille des légumineuses (Fabaceae), originaire d’Asie orientale.
Le soja cultivé Glycine max a accumulé une diversité génétique prodigieuse depuis sa domestication. Il en existe de nombreuses variétés, se différenciant notamment par le port, la couleur des graines, la période de floraison. Les fruits sont des gousses velues, contenant en général 2 à 4 graines, comestibles après trempage et cuisson. Il n’est pas considéré comme un légume sec, mais comme un oléagineux par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le soja constitue une ressource économique importante depuis au moins 5 000 ans. Cultivé pour ses graines naturellement riches en protéine et en huile, en Asie orientale, il est utilisé dans l’alimentation humaine depuis des millénaires mais était resté quasiment inconnu ailleurs. À partir de la fin du xxe siècle, son introduction dans l’alimentation animale va provoquer un essor phénoménal de sa culture. Entre 1968 et 2017, la production mondiale de graines de soja a crû de 751 %.
Les utilisations alimentaires traditionnelles de soja non fermenté incluent le tofu et le lait de soja et les formes fermentées comprennent entre autres la sauce de soja, le nattō et le tempeh. L’huile de soja est utilisée dans de nombreuses applications industrielles (comme le biogazole). Elle est devenue la deuxième huile végétale consommée dans le monde derrière l’huile de palme.
Les trois-quarts de la production mondiale de graines de soja servent à faire des tourteaux de soja, utilisés dans l’alimentation animale. La Chine est le principal utilisateur de tourteaux de soja (avec 74 millions de tonnes), suivie loin derrière par les États-Unis et l’Union européenne (resp. 31 Mt et 30 Mt)1. Pour répondre à l’augmentation de la demande, les producteurs de soja sud-américains ont converti 24 millions d’hectares de la forêt amazonienne et de savanes et prairies du Cerrado, du Chaco et du Pantanal en terres agricoles2, entre 2000 et 2010.
Les principaux producteurs de soja sont les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, la Chine et l’Inde. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis dominent le marché mais sont peu à peu rattrapés par le Brésil. Entre 1968 à 2017, la production mondiale de graines de soja était multipliée par 8,51 alors que dans le même temps la production sudaméricaine de soja était multipliée par 228, grâce à de meilleurs rendements et à une multiplication par 71 des surfaces cultivées en soja1. Durant cette même période, la production mondiale de viande de volaille a crû de 888 % et celle de porc de 248 %. Le revers de ce prodigieux essor économique est la destruction de millions d’hectares d’écosystèmes naturels et la pollution des sols et des nappes phréatiques par les herbicides à base de glyphosate.
(…)
En français, le mot « soja » dérive11 d’un mot chinois, par l’intermédiaire du néerlandais, et du japonais shoyu (« sauce soja »):
chinois 酱油 jiàngyóu → japonais 醤油 shōyu → néerlandais soja → français soja
En chinois, 酱油 jiangyou est la « sauce soja », composé de 酱 jiang pour « pâte » ou « sauce » et 油 you « huile ». On passe donc de l’étymon chinois jiangyou au japonais par une adaptation phonétique (prononciation on’yomi (prononciation chinoise) des caractères chinois en japonais), puis du japonais au néerlandais (et français) par un glissement sémantique (paronymie). Les noms chinois dàdòu (大豆 l. Grand pois), huángdòu (黄豆, l. pois jaune) ou qīngdòu (青豆, l. pois bleu-vert) du soja (la plante et la graine) n’a donc morphologiquement rien à voir avec ses traductions dans les langues européennes.
Enfin, malgré son nom latin Glycine max, le soja ne doit pas être confondu avec les « glycines », nom commun de plantes ornementales du genre Wisteria.
En nomenclature botanique, le nom de genre Glycine a été introduit par Linné dans l’édition de 1753 de Species Plantarum. Le terme est dérivé du grec ancien γλυκύς, glukús (« doux, sucré ») en raison des tubercules sucrés de Glycine apios. Linné a donné huit espèces de Glycine dans Species Plantarum. Toutes ont depuis été changées de genre.
Linné désigna d’abord le soja sous deux noms différents, d’une part Phaseolus max, sur la base de spécimens qu’il put examiner13,14 (à côté de Phaseolus vulgaris L., le haricot commun), et d’autre part Dolichos soja, sur la base de descriptions d’autres auteurs15. Plus tard, il obtint des graines de soja qu’il sema et fit pousser. Il réalisa alors que P. max et D. soja étaient la même plante. Par la suite, la nomenclature du soja fut l’objet de nombreux débats jusqu’en 1917 quand un botaniste américain, Merrill proposa le nom de Glycine max.
(…)
Dès le début du xviiie siècle, le naturaliste Buffon aurait reçu des envois de graines de soja des premiers missionnaires partis en Chine. En fait, le soja a été cultivé au Muséum depuis 1740 très probablement, en 1779 certainement, et plus tard de 1834 à 1880 sans interruption.
La France fut le premier pays occidental à expérimenter la culture du soja22. La Société d’Acclimatation fut la première institution à promouvoir les aliments à base de soja : durant les années allant de 1855 à 1880, elle publia dans son Bulletin plus de trente articles sur la culture du soja et l’utilisation de ses graines dans l’alimentation. Le consul de France à Shanghai, M. de Montigny avait rapporté de Chine diverses variétés de pois oléagineux dont le pois jaune (ainsi nommait-il le soja). « Les pois oléagineux ont porté graine en France, en 1854. Leur acclimatation est assurée. » lit-on dans le Bulletin de la Société d’acclimatation. En 1856, M. Vilmorin rapporte à la Société les essais de culture qu’il a effectué des pois oléagineux et ses expériences de fabrication de « fromage chinois » nommé teou-fou. Le Bulletin de 1866 contient une description complète et très précise du procédé de fabrication du tofu nommé « fromage de pois ». Le coagulant est le plâtre et du sel provenant des marais salants. L’auteur rapporte aussi que « les marchands de fromage de pois livrent aussi à la consommation le liquide chaud, non coagulé [le petit lait]… ; les Chinois pauvres se nourrissent de cette substance, d’un goût fade, mais nullement désagréable ».
La première usine de fabrication de tofu en France revient à un jeune Chinois, Li Shizeng (李石曾) (ou Li Yu Ying [李煜瀛]) qui vint faire des études d’agronomie à l’École pratique d’agriculture du Chesnoy, à Montargis. Li Shizeng créa dans les années 1908-1909 la première usine moderne de fabrication de tofu, à Colombes, quartier des Vallées, nommée la Caséo-Sojaïne. Il y fait travailler des étudiants chinois pour les aider à financer leurs études, suivant le principe du Mouvement travail-étude. Deng Xiaoping y a travaillé en 1920. Le soja est arrivé en Europe avec des pains au soja destinés aux diabétiques commercialisés à partir de 1892.
Wikipedia : Soja
vol. 18, page 017
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Haricot rouge - 小豆 - ア ズ キ
Vigna angularis (Willd.) Ohwi & H.Ohashi
Nom commun: haricots Adzuki; Nom en kanji: 赤小豆; Traduction de Kanji: petit haricot rouge; Kanji moderne: 小豆; Katakana moderne: ア ズ キ; Famille: légumineuses; Espèce: Vigna angularis (Willd.) Ohwi & H.Ohashi; Katakana pour nom (s) néerlandais: 1. ロ ヲ イ ボ ヲ ン; 2. ブ ル ー ム ハ ン ロ ー イ ボ ー ン; 3. ブ ラ ー デ レ ン ハ ン ロ ー イ ボ ー ン; 4. ア ノ ニ ス; translittération du Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1.Rooiboon; 2.Buruumu han Rooiboon; 3.Buraaderen han Rooiboon; 4.Anonisu; Nom (s) néerlandais d’origine: 1.Rood boon; 2.Bloem van Rood boon; 3.Bladeren van Rood boon; 4 .; Description (s) : 1. haricot azuki; 2. fleur de haricot azuki; 3. feuille de haricot azuki; 4. adzuki noir
Le haricot azuki (japonais, アズキ (azuki), aussi écrit adzuki ou aduki, chinois : 小豆 ; pinyin : xiǎodòu ou 赤豆, chìdòu ou 红豆 / 紅豆, hóngdòu) ou haricot rouge du Japon (Vigna angularis), parfois appelé à tort soja rouge, est une espèce de plante annuelle grimpante de la famille des légumineuses (Fabaceae). Elle est largement cultivée en Asie orientale pour ses graines comestibles. Il en existe différentes variétés de couleurs variées.
Originaire de l’Himalaya et domestiqué en Asie avant l’an 1000 av. J.-C., c’est l’une des espèces de haricots rouges les plus appréciées et les plus consommées, tant en cuisine qu’en pâtisserie asiatique.
Le nom azuki est la translittération en lettres romaines de la lecture japonaise du caractère chinois d’origine. Il peut aussi être lu en On’Yomi shōzu (小豆), « petit haricot », par opposition au « grand haricot » daizu (大豆), qui désigne le soja).
En Chine, le nom correspondant (chinois : 小豆; pinyin : xiǎodòu, « petit haricot ») est encore utilisé dans les domaines botanique et agricole. Toutefois, en chinois courant, le terme le plus utilisé aujourd’hui est hongdou (红豆; hóngdòu), qui signifie « haricot rouge » ou « pois rouge », la plupart des variétés chinoises ayant des graines rouges. Cette expression de « haricot rouge » peut cependant entraîner quelque confusion, hors du contexte asiatique, car il existe d’autres espèces de haricots rouges dans le monde. Ce terme de hongdou, sert également à désigner en chinois, abrus precatorius (abrus à chapelet).
Le nom coréen est pat (hangeul : 팥).
Le nom vietnamien est đậu đỏ (forme sino-vietnamienne : 逗𧹼, littéralement pois (đậu) rouge (đỏ)).
Des études génétiques montrent que la première domestication du haricot azuki s’est produite dans l’Himalaya. Il est cultivé en Chine et en Corée depuis l’an 1000 av. J.-C. Importé par la suite au Japon, il y est actuellement la légumineuse la plus populaire après le soja. La plus ancienne trace écrite de ce haricot au Japon, est au viiie siècle, après l’arrivée de l’écriture et imprimerie chinoise.
Dans les cuisines chinoise, vietnamienne, japonaise et coréenne, les haricots azuki sont presque toujours consommés sucrés, bouillis avec du sucre, et consommés tels quels ou pétris pour donner une pâte plus ou moins consistante. C’est un ingrédient très couramment utilisé dans ces quatre cuisines.
La pâte d’azuki est utilisée dans différentes recettes chinoises, telles que tangyuan, zongzi, yuèbĭng, baozi.
Elle est aussi consommée telle quelle, comme une pâte de fruits confits de grande finesse de goût : yōkan japonais, ou détaillée en cubes dans des entremets avec de la gelée d’agar-agar comme l’an-mitsu) et surtout pour fourrer de nombreux gâteaux japonais tels que dorayaki ou taiyaki (gaufres), manjū (brioches fourrées cuites à la vapeur), mochi (gâteaux de riz gluant), daifuku, etc.
Une version plus liquide, où les azuki sont bouillis avec du sucre, des graines de lotus et des zestes d’orange, permet de préparer un plat sucré appelé « soupe d’azuki ».
Les haricots azuki sont aussi couramment consommés sous forme de graines germées ou infusés dans l’eau chaude.
Au Japon, le riz cuit en mélange avec des haricots azuki (赤飯, sekihan) est traditionnellement préparé pour les repas de fêtes, le mariage de rouge et de blanc étant le symbole du pays (drapeau) mais aussi de l’opulence.
La purée d’azuki sert également à préparer l’amanattō, et pour fourrer certaines crèmes glacées.
Les haricots azuki sont aussi utilisés sous forme de poudre qui, mélangée à du thé, du sirop ou du lait de soja, entre dans la confection de boissons telles que le bubble tea d’origine taïwanaise, ou la red bean ice hongkongaise.
Wikipedia : Haricot azuki
Ressources liées
Wikipedia : Haricot mungo
vol. 18, page 018
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Haricot riz - 赤小豆 蔓 種 (petit haricot rouge de type vigne) ) ou 竹 小豆 - タ ケ ・ ア ズ キ
Nom commun: haricots Adzuki; Nom en kanji: 赤小豆 蔓 種; Traduction de Kanji: type de vigne de petit haricot rouge; Kanji moderne: 竹 小豆; Katakana moderne: タ ケ ・ ア ズ キ; Famille: légumineuses; Espèce: Vigna umbellata (Thunb.) Ohwi & H.Ohashi; Katakana pour nom (s) néerlandais: 1. ロ ヲ イ ボ ヲ ン; 2. ブ ル ー ム ハ ン ロ ー イ ボ ー ン; 3. ブ ラ ー デ レ ン ハ ン ロ ー イ ボ ー ン; 4. ア ノ ニ ス; translittération du Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1.Rooiboon; 2.Buruumu han Rooiboon; 3.Buraaderen han Rooiboon; 4.Anonisu; Nom (s) néerlandais d’origine: 1.Rood boon; 2.Bloem van Rood boon; 3.Bladeren van Rood boon; 4 .; Description (s) en anglais: 1. haricot azuki; 2. fleur de haricot azuki; 3. feuille de haricot azuki; 4. adzuki noir
Vigna umbellata, le haricot riz, est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae (légumineuses), sous-famille des Faboideae, originaire d’Asie tropicale et du sud du Mexique.
Ce sont des plantes herbacées annuelles ou vivaces à courte durée de vie, au port dressé ou grimpant, pouvant atteindre de 30 cm à 1 m de haut, aux graines oblongue de 5 à 10 mm de long.
L’espèce, considérée comme « sous-utilisée » au regard de ses potentialités, est cultivée surtout en Asie tropicale, notamment en Chine et en Inde, pour ses graines comestibles, ainsi que dans d’autres régions à climat tropical où elle a été introduite (Afrique, Madagascar, Hawaï…). C’est un légume secondaire, qui peut fournir aussi du fourrage pour le bétail, servir d’engrais vert et parfois constituer une mauvaise herbe.
Son nom commun est une traduction, via l’anglais rice bean, du nom chinois (Chinois : 飯豆; pinyin : fàndòu). Il rappelle le goût voisin de celui du riz de ce « haricot ». À moins que ce ne soit sa petite taille qui lui ait fait donner ce nom. (…)
Les graines du haricot riz, comestibles, ont une couleur très variable, allant du jaune verdâtre au noir, en passant par le jaune, le brun. Les types jaune-brunâtre seraient les plus nutritifs. Le type rouge donne son nom commun au grain en plusieurs langues. Il est par exemple couramment appelé 赤小豆 en chinois, ce qui signifie littéralement « petit haricot rouge ».
Bien que relevant d’une espèce distincte du haricot adzuki, plus commun, c’est une plante très semblable et utilisée de la même façon. Ce haricot ne semble pas attaqué par les bruches. Il est facilement grimpant. Il est très facile à battre et à vanner. Il cuit facilement.
Wikipedia : Vigna umbellata
vol. 18, page 023
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Soja - 穭 豆 (haricot de deuxième croissance)
Glycine max (L.) Merr.
Nom commun: soybeans; Nom en kanji: 穭 豆; Traduction de Kanji: haricot de deuxième croissance; Famille: légumineuses; Espèce: Glycine max (L.) Merr .; Description (s) en français: soja
Le soja, nommé soya au Canadan (Glycine max (L.) Merr.), est une espèce de plante annuelle de la famille des légumineuses (Fabaceae), originaire d’Asie orientale.
Le soja cultivé Glycine max a accumulé une diversité génétique prodigieuse depuis sa domestication. Il en existe de nombreuses variétés, se différenciant notamment par le port, la couleur des graines, la période de floraison. Les fruits sont des gousses velues, contenant en général 2 à 4 graines, comestibles après trempage et cuisson. Il n’est pas considéré comme un légume sec, mais comme un oléagineux par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le soja constitue une ressource économique importante depuis au moins 5 000 ans. Cultivé pour ses graines naturellement riches en protéine et en huile, en Asie orientale, il est utilisé dans l’alimentation humaine depuis des millénaires mais était resté quasiment inconnu ailleurs. À partir de la fin du xxe siècle, son introduction dans l’alimentation animale va provoquer un essor phénoménal de sa culture. Entre 1968 et 2017, la production mondiale de graines de soja a crû de 751 %n.
Les utilisations alimentaires traditionnelles de soja non fermenté incluent le tofu et le lait de soja et les formes fermentées comprennent entre autres la sauce de soja, le nattō et le tempeh. L’huile de soja est utilisée dans de nombreuses applications industrielles (comme le biogazole). Elle est devenue la deuxième huile végétale consommée dans le monde derrière l’huile de palme.
Les trois-quarts de la production mondiale de graines de soja servent à faire des tourteaux de soja, utilisés dans l’alimentation animale. La Chine est le principal utilisateur de tourteaux de soja (avec 74 millions de tonnes), suivie loin derrière par les États-Unis et l’Union européenne (resp. 31 Mt et 30 Mt)1. Pour répondre à l’augmentation de la demande, les producteurs de soja sud-américains ont converti 24 millions d’hectares de la forêt amazonienne et de savanes et prairies du Cerrado, du Chaco et du Pantanal en terres agricoles2, entre 2000 et 2010.
Les principaux producteurs de soja sont les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, la Chine et l’Inde. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis dominent le marché mais sont peu à peu rattrapés par le Brésil. Entre 1968 à 2017, la production mondiale de graines de soja était multipliée par 8,51 alors que dans le même temps la production sudaméricaine de soja était multipliée par 228, grâce à de meilleurs rendements et à une multiplication par 71 des surfaces cultivées en soja1. Durant cette même période, la production mondiale de viande de volaille a crû de 888 % et celle de porc de 248 %. Le revers de ce prodigieux essor économique est la destruction de millions d’hectares d’écosystèmes naturels et la pollution des sols et des nappes phréatiques par les herbicides à base de glyphosate.
Les noms des variétés et des formes ne semblent pas attestées. Au sein d’une même variété, il est possible de trouver des formes présentant des graines de couleur différente.
Soja jaune
L’appellation « soja jaune » fait toujours référence à Glycine max. Les variétés et formes à graines jaunes sont les plus courantes.
Soja à graines noires
Ces formes sont quelquefois appelées « soja noir » sachant qu’il existe d’autres plantes ayant la même appellation (Haricot urd). Parmi ces variétés ou formes, on trouve Iwaikuro, Banseihikarikuro, Shintanbakuro, Hyoukei kuro3 et Kurodamaru. La variété la plus connue au Japon est Tanbakuro, qui est à l’origine de plusieurs cultivars3.
Soja à graines vertes
Les formes à graines vertes ou jaune-vertes de l’espèce Glycine max ne doivent pas être confondues avec le Haricot mungo, ni avec les gousses récoltées en vert pour cuisiner l’edamame.
Domestication et répartition géographique
Le soja cultivé (Glycine max) semble avoir été domestiqué à partir d’une espèce sauvage apparentée nommée Glycine soja, il y a entre 5 000 et 9 000 ans, en Chine, Corée et Japon.
Durant le processus de domestication, de nombreux gènes fort utiles, comme les gènes relatifs au contenu en protéine et à la résistance aux maladies, ont pu être perdus par la sélection humaine.
Quoique le lieu exact de la domestication ne soit pas précisément connu, plusieurs candidats possibles ont été identifiés : la Chine du Sud, la vallée du Fleuve Jaune (Chine du Centre) et la Chine du Nord-Est ainsi que des régions de Corée et du Japon7. La plus forte diversité des cultivars locaux se trouvent dans la vallée du Fleuve jaune, ce qui suggère, suivant l’hypothèse de Vavilov que cette région est le centre de la domestication. Une étude phylogénétique des microsatellites du soja sauvage et cultivé suggère que le centre d’origine du soja serait la Chine du Sud 8. Il est aussi possible qu’il y ait eu plusieurs centres de domestication indépendants.
Les zones au climat subtropical humide se prêtent particulièrement bien à sa culture, mais la culture s’étend aux zones à climat continental avec été relativement chaud et humide, jusqu’au Québec par exemple.
Le Brésil et l’Argentine sont les plus grands exportateurs de soja après les États-Unis. L’Inde et la Chine sont aussi des producteurs importants de soja. Toutefois, la Chine, grande consommatrice, doit importer du soja américain et brésilien pour satisfaire ses besoins en alimentation humaine mais surtout animale (porcs et volaille).
Classification
Le genre Glycine est divisé en deux sous-genres : Glycine et Soja9.
Le sous-genre Soja comprend le soja cultivé, Glycine max, et le soja sauvage, Glycine soja. Les deux espèces sont annuelles. Glycine soja est l’ancêtre sauvage de Glycine max et pousse naturellement en Chine, au Japon, en Corée, à Taïwan et en Russie. G. soja et G. max ont tous deux 20 chromosomes (2n = 40), s’hybrident facilement et produisent des hybrides fertiles viables. Le soja sauvage est rampant, et produit de minuscule graines noires, alors que le soja cultivé possèdent en général de grosses graines jaunes10.
Le sous-genre Glycine est constitué d’au moins 25 espèces vivaces sauvages : par exemple, Glycine canescens et G. tomentella, deux espèces vivant en Australie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le soja vivace (Neonotonia wightii), originaire d’Afrique, est maintenant largement cultivé dans les zones tropicales.
Comme d’autres cultures domestiquées depuis longtemps, la relation entre le soja moderne et les espèces sauvages ne peut plus être tracée avec un quelconque degré de certitude. Il existe un très grand nombre de cultivars.
Étymologie et histoire de la nomenclature
En français, le mot « soja » dérive11 d’un mot chinois, par l’intermédiaire du néerlandais, et du japonais shoyu (« sauce soja »):
chinois 酱油 jiàngyóu → japonais 醤油 shōyu → néerlandais soja → français soja
En chinois, 酱油 jiangyou est la « sauce soja », composé de 酱 jiang pour « pâte » ou « sauce » et 油 you « huile ». On passe donc de l’étymon chinois jiangyou au japonais par une adaptation phonétique (prononciation on’yomi (prononciation chinoise) des caractères chinois en japonais), puis du japonais au néerlandais (et français) par un glissement sémantique (paronymie). Les noms chinois dàdòu (大豆 l. Grand pois), huángdòu (黄豆, l. pois jaune) ou qīngdòu (青豆, l. pois bleu-vert) du soja (la plante et la graine) n’a donc morphologiquement rien à voir avec ses traductions dans les langues européennes.
Enfin, malgré son nom latin Glycine max, le soja ne doit pas être confondu avec les « glycines », nom commun de plantes ornementales du genre Wisteria.
En nomenclature botanique, le nom de genre Glycine a été introduit par Linné dans l’édition de 1753 de Species Plantarum. Le terme est dérivé du grec ancien γλυκύς, glukús (« doux, sucré ») en raison des tubercules sucrés de Glycine apios. Linné a donné huit espèces de Glycine dans Species Plantarum. Toutes ont depuis été changées de genre12.
Linné désigna d’abord le soja sous deux noms différents, d’une part Phaseolus max, sur la base de spécimens qu’il put examine (à côté de Phaseolus vulgaris L., le haricot commun), et d’autre part Dolichos soja, sur la base de descriptions d’autres auteurs. Plus tard, il obtint des graines de soja qu’il sema et fit pousser. Il réalisa alors que P. max et D. soja étaient la même plante. Par la suite, la nomenclature du soja fut l’objet de nombreux débats jusqu’en 1917 quand un botaniste américain, Merrill proposa le nom de Glycine max.
Histoire
La culture du soja s’est longtemps limitée à l’Asie orientale, mais au siècle dernier[Lequel ?] elle s’est rapidement étendue jusqu’à devenir une des principales cultures aux États-Unis, au Brésil, en Argentine, en Inde, en Chine et en Corée. Le soja a d’abord était apprécié des agriculteurs dans la rotation des cultures pour sa faculté d’enrichir le sol puis il fut très recherché par la population à la suite de la mise au point de produits alimentaires fermentés (comme la sauce de soja, le tempeh, le nattō et le miso), très nourrissants.
Asie
L’origine géographique précise du soja cultivé reste actuellement débattue mais les données archéologiques et historiques indiquent que la domestication d’un soja sauvage s’est passée en Asie orientale au néolithique précoce. Le soja ayant commencé à être cultivé bien avant les débuts de l’écriture chinoise, la recherche sur la domestication du soja a dû s’appuyer sur les données des fouilles archéologiques menées dans le bassin du Fleuve jaune en Chine, au sud-est de la Corée et au Japon.
Puisque les formes sauvages et cultivées sont interfécondes et donnent des hybrides fertiles, il est aussi approprié de les classer comme des sous-espèces : G. max subsp. max et G. max subsp soja (Gyoung-Ah Lee et al.5, 2011) que les archéologues ont bien du mal à distinguer. Des restes carbonisés de petites graines de soja ont été trouvées dans des sites du nord de la Chine, remontant à il y a 9 000−8 600 ans (site de Jiahu, vallée de la Huai, au Henan) et au Japon datant d’il y a 7 000 ans. Les graines de grandes tailles sélectionnées par la domestication, apparaissent au Japon, il y a 5 000 ans (période Jōmon moyen) et en Corée un peu plus tard, il y a 3 000 ans. La datation au radiocarbone d’échantillons de soja récupérés par flottation lors de fouilles d’un site datant du début de la Période de la céramique Mumun en Corée a indiqué que le soja fut cultivé comme une culture vivrière en 1000-900 av. J.-C.18. Les graines de soja trouvées en Chine sur des sites datant d’il y à 3 500 ans (début de la dynastie Shang) jusqu’à la fin des Han (+220) sont moins grosses que celles du Japon et de la Corée. On observe toutefois dans chaque région, un accroissement de la taille des graines de soja au cours du temps. Gyoung-Ah Lee et ses collaborateurs5 émettent l’hypothèse que la taille des graines a été sélectionnée dans les trois régions. L’augmentation significative des tailles au Japon, en Corée et en Chine, indiquent que la domestication était bien en cours avant le Jomon moyen au Japon, au moment de la transition Chulmun-Mumun en Corée et au cours des Shang en Chine. Ces données archéologiques semblent ainsi confirmer les données phylogénétiques selon lesquelles la domestication se serait passée en plusieurs lieux d’Asie orientale.
Le soja fut largement cultivé durant la dynastie des Zhou (1046 – 256 av. J.-C.) en Chine. Toutefois, le lieu, l’époque et les circonstances dans lesquels le soja a développé une relation étroite avec les populations sont mal compris5. Les témoignages écrits sur le soja, connu actuellement sous le nom de dadou 大豆, qui s’appelait dans l’Antiquité shu 菽, (terme générique pour les haricots) ne sont que des allusions sommaires et peu informatives. Les premières occurrences textuelles du caractère shu 菽 se trouvent dans la plus ancienne collection de poèmes, le Classique des vers, rassemblant des textes qui vont du xie au ve siècle av. J.-C., provenant de la Plaine centralen. On trouve aussi des occurrences dans le Classique des rites (Lijing 礼经), le Mozi 墨子, les Annales des Printemps et des Automnes de Lü ( Lüshi Chunqiu 吕氏春秋). Le terme dadou 大豆 est apparu la première fois dans le Shennong shu 神農書.
Du ier siècle de notre ère à la période des Grandes découvertes (xve – xvie siècle), le soja fut introduit dans plusieurs pays comme l’Inde (xe siècle), l’Indonésie (xiie – xiiie siècle), les Philippines, le Vietnam, la Thaïlande, le Cambodge, la Malaisie, la Birmanie, de Taïwan et du Népal. Le soja fut cultivé pour la première fois en Asie centrale, en 1876, par les Dungans. La diffusion de la culture s’est faite par les routes commerciales maritimes et terrestres.
Amériques
Le soja a été introduit pour la première fois en Amérique du Nord en provenance de Chine en 1765, par Samuel Bowen, un ancien marin de la East India Company. La culture fut pendant plus d’un siècle destinée à la production de fourrage puis à la fabrication d’huile et de tourteaux. La consommation humaine du tofu ne s’est développée qu’après la seconde Guerre mondiale.
Le soja est arrivé en Argentine (Amérique du Sud) en 1882.
La lenteur de sa diffusion hors d’Asie s’explique par l’absence dans les sols de ces régions des rhizobiums spécifiques du soja, et la culture ne s’est vraiment développée aux États-Unis qu’au début du xxe siècle, après la découverte du processus de nodulation par les scientifiques.
Europe
Dès le début du xviiie siècle, le naturaliste Buffon aurait reçu des envois de graines de soja des premiers missionnaires partis en Chine. En fait, le soja a été cultivé au Muséum depuis 1740 très probablement, en 1779 certainement, et plus tard de 1834 à 1880 sans interruption.
La France fut le premier pays occidental à expérimenter la culture du soja. La Société d’Acclimatation fut la première institution à promouvoir les aliments à base de soja : durant les années allant de 1855 à 1880, elle publia dans son Bulletin plus de trente articles sur la culture du soja et l’utilisation de ses graines dans l’alimentation. Le consul de France à Shanghai, M. de Montigny avait rapporté de Chine diverses variétés de pois oléagineux dont le pois jaune (ainsi nommait-il le soja). « Les pois oléagineux ont porté graine en France, en 1854. Leur acclimatation est assurée. » lit-on dans le Bulletin de la Société d’acclimatation. En 1856, M. Vilmorin rapporte à la Société les essais de culture qu’il a effectué des pois oléagineux et ses expériences de fabrication de « fromage chinois » nommé teou-fou. Le Bulletin de 1866 contient une description complète et très précise du procédé de fabrication du tofu nommé « fromage de pois ». Le coagulant est le plâtre et du sel provenant des marais salants. L’auteur rapporte aussi que « les marchands de fromage de pois livrent aussi à la consommation le liquide chaud, non coagulé [le petit lait]… ; les Chinois pauvres se nourrissent de cette substance, d’un goût fade, mais nullement désagréable ».
La première usine de fabrication de tofu en France revient à un jeune Chinois, Li Shizeng (李石曾) (ou Li Yu Ying [李煜瀛]) qui vint faire des études d’agronomie à l’École pratique d’agriculture du Chesnoy, à Montargis. Li Shizeng créa dans les années 1908-1909 la première usine moderne de fabrication de tofu, à Colombes, quartier des Vallées, nommée la Caséo-Sojaïne. Il y fait travailler des étudiants chinois pour les aider à financer leurs études, suivant le principe du Mouvement travail-étude. Deng Xiaoping y a travaillé en 1920. Le soja est arrivé en Europe avec des pains au soja destinés aux diabétiques commercialisés à partir de 1892.
Afrique
Le soja a été introduit en Afrique à la fin du xixe siècle, il est maintenant répandu à travers le continent. En Afrique tropicale, les graines sèches de soja sont bouillies et utilisées en condiment, ou servent à fabriquer des succédanés de lait ou de la farine
Wikipedia : Soja
vol. 18, page 024
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Haricot mungo - 緑豆 (haricot vert)
Vigna radiata (L.) R.Wilczek
Nom commun: haricot mungo; Nom en kanji: 緑豆; Traduction de Kanji: haricot vert; Famille: légumineuses; Espèce: Vigna radiata (L.) R.Wilczek; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: カ テ イ ア ン ボ ー ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Kateianboon; Nom (s) néerlandais d’origine:…. Aubaine; Description (s) en anglais: Moong bean
Le haricot mungo ou ambérique verte (chinois : 绿豆 ; pinyin : lǜdòu, est une plante annuelle de la famille des Fabacées (Papilionacées), originaire du sous-continent indien et cultivée comme plante potagère pour ses graines consommées comme légume à l’instar du haricot commun. C’est un ingrédient courant de la cuisine asiatique, utilisé cuit ou cru, notamment sous la forme germée appelée « fèves germées » ou abusivement, « pousses de soja ».
Ce haricot est réputé avoir des propriétés fortifiantes et lutter contre la fatigue.
On consomme également les jeunes pousses issues des graines après germination, qui étaient souvent vendues sous le nom erroné de « pousses de soja » ou « germes de soja ». Cette appellation est erronée car la pousse crue de soja est toxique.
Jeunes pousses de haricot mungo, connues sous le nom de « pousses de soja ».
Dans certaines régions de Chine, on consomme le haricot mungo en soupe avec des graines de lotus, du riz, de la trémelle (ou champignon blanc) et quelques autres graines. La farine permet aussi de confectionner des vermicelles (souvent traduits en cheveux d’ange) et des nouilles.
Dans l’Andhra Pradesh, en Inde, la farine de haricot mungo est utilisée pour faire des crêpes nommées pesarattu. On fabrique également des crêpe à base de farine de mungo en chine, où elles sont appelées jianbing guozi
(…)
Le haricot mungo, utilisé dans l’alimentation asiatique sous forme de graines ou de germinations étiolées, représente un excellent matériel expérimental pour l’étude de la croissance cellulaire. En effet, comme les coléoptiles, à partir d’un certain stade, la croissance de son hypocotyle est principalement due à l’auxèse2. Les cotylédons sont soulevés au-dessus du sol (germination épigée) grâce à la croissance d’un organe intermédiaire entre la racine et l’apex, l’hypocotyle.
Wikipedia : Haricot mungo
vol. 18, page 026
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Fèves Faba - 空 豆 - ソ ラ マ メ (haricot ver à soie)
Nom commun: Faba bean; Nom en kanji: 蠶豆; Traduction de Kanji: haricot de ver à soie; Nom latin de Von Siebold: Vicia Faba; Kanji moderne: 空 豆; Traduction de Kanji moderne: haricot de ciel; Katakana moderne: ソ ラ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Vicia faba L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: フ ウ ル ボ ー ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Fuuruboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Voer Boon; Description (s) en anglais: Faba bean
Vicia faba est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des Faboideae, originaire d’Eurasie et du bassin méditerranéen. C’est une plante herbacée annuelle cultivée depuis plusieurs millénaires pour ses graines riches en protéines et en amidon, destinées tant à la consommation humaine (légume sec ou frais) qu’à l’alimentation animale (féverole). C’est une espèce diploïde (2n = 2x =12 chromosomes), inconnue à l’état naturel et dont l’ancêtre sauvage n’a pas pu être identifié. On en connaît de nombreux types morphologiques classés en différentes sous-espèces ou variétés, appelées « fèves » et « féveroles ». Les fruits sont des gousses contenant des graines de taille variable, plus grande pour les fèves, et plus petite pour les fèveroles. Ces graines contiennent néanmoins des facteurs antinutritionels dont certains (vicine, tyramine, …) peuvent être dangereux pour les personnes prédisposées.
Wikipedia : Vicia faba
Ressources liées
Wikipedia : Fève
vol. 18, page 028
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Lablab - 藤 豆 - フ ジ ・ マ メ (haricot plat) - 緑豆 - リ ョ ク ト ウ (haricot hirondelle)
Lablab purpureus (L.) Sweet
Nom commun: lablab; Nom en kanji: 稨 豆; Traduction de Kanji: haricots plats; Nom latin de Von Siebold: Dolichos ensiformis flor. purpur; Kanji moderne: 藤 豆; Traduction anglaise de Kanji moderne: haricots de glycine; Katakana moderne: フ ジ ・ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Lablab purpureus (L.) Sweet; Katakana pour nom (s) néerlandais: ロ ヲ ム ス ボ ヲ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Roomusuboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Rooms Boon; Description (s) en français: haricot jacinthe
Le lablab (Lablab purpureus, syn. Dolichos lablab L., Dolichos purpureus L., Lablab niger Medikus, Lablab lablab (L.) Lyons, Vigna aristata Piper, et Lablab vulgaris, L.) Savi.), également appelé pois antaque ou dolique d’Égypte, est une espèce de légumineuse de la famille des Fabaceae qui est largement répandu comme plante alimentaire dans les régions tropicales, notamment en Afrique. Plante alimentaire traditionnelle en Afrique, ce légume peu connu présente un potentiel intéressant pour améliorer la nutrition, renforcer la sécurité alimentaire, favoriser le développement rural et soutenir l’aménagement durable du territoire.
Le lablab a un port grimpant et produit des fleurs violettes et des gousses aux graines colorées d’un violet brillant éclatant. Cette plante est un bon choix pour constituer rapidement un écran sur un grillage ou une clôture. Elle pousse vite, a de belles fleurs odorantes qui attirent les papillons et les oiseaux-mouches, et dont toutes parties feuilles, fleurs, gousses, graines et racines sont comestibles. Les gousses et graines sèches sont toxiques du fait de leur hautes concentrations en glucosides cyanogènes, et ne peuvent être consommées qu’après une cuisson prolongée.
Le lablab est aussi cultivé comme fourrage et plante ornementale. Il est cultivé aux États-Unis comme plante protéagineuse associée au maïs-fourrage. Comme il s’enroule autour du maïs le mélange est plus facile à récolter qu’un maïs-soja.
En outre, cette espèce est aussi citée comme plante médicinale et toxique.
Wikipedia : Lablab purpureus
Vigna radiata (L.) R.Wilczek
Nom commun: gramme vert; Nom en kanji: 燕 豆; Traduction de Kanji: hirondelle (oiseau) haricot; Nom latin de Von Siebold: Vicia; Kanji moderne: 緑豆; Traduction anglaise du Kanji moderne: haricot vert; Katakana moderne: リ ョ ク ト ウ; Famille: légumineuses; Espèce: Vigna radiata (L.) R.Wilczek
Le haricot mungo ou ambérique verte (chinois : 绿豆 ; pinyin : lǜdòu, est une plante annuelle de la famille des Fabacées (Papilionacées), originaire du sous-continent indien et cultivée comme plante potagère pour ses graines consommées comme légume à l’instar du haricot commun. C’est un ingrédient courant de la cuisine asiatique, utilisé cuit ou cru, notamment sous la forme germée appelée « fèves germées » ou abusivement, « pousses de soja ».
Ce haricot est réputé avoir des propriétés fortifiantes et lutter contre la fatigue.
On consomme également les jeunes pousses issues des graines après germination, qui étaient souvent vendues sous le nom erroné de « pousses de soja » ou « germes de soja ». Cette appellation est erronée car la pousse crue de soja est toxique.
Jeunes pousses de haricot mungo, connues sous le nom de « pousses de soja ».
Dans certaines régions de Chine, on consomme le haricot mungo en soupe avec des graines de lotus, du riz, de la trémelle (ou champignon blanc) et quelques autres graines. La farine permet aussi de confectionner des vermicelles (souvent traduits en cheveux d’ange) et des nouilles.
Dans l’Andhra Pradesh, en Inde, la farine de haricot mungo est utilisée pour faire des crêpes nommées pesarattu. On fabrique également des crêpe à base de farine de mungo en chine, où elles sont appelées jianbing guozi
(…)
Le haricot mungo, utilisé dans l’alimentation asiatique sous forme de graines ou de germinations étiolées, représente un excellent matériel expérimental pour l’étude de la croissance cellulaire. En effet, comme les coléoptiles, à partir d’un certain stade, la croissance de son hypocotyle est principalement due à l’auxèse2. Les cotylédons sont soulevés au-dessus du sol (germination épigée) grâce à la croissance d’un organe intermédiaire entre la racine et l’apex, l’hypocotyle.
Wikipedia : Haricot mungo
vol. 18, page 031
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Pois cultivé - 豌豆 - エ ン ・ ド ウ - Niébé - 大角 豆 et 豇豆- サ サ ゲ
Pisum sativum L.
Nom commun: Sweet peas; Nom en kanji: 豌豆; Traduction anglaise de Kanji: haricot de pois; Katakana moderne: エ ン ・ ド ウ; Famille: légumineuses; Espèce: Pisum sativum L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: エ ル ウ ェ ッ ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Eruwetto; Nom (s) néerlandais d’origine: Erwt; Description (s) en anglais: pois
Le pois est le plus souvent la petite graine sphérique ou la gousse du fruit de la gousse Pisum sativum . Chaque gousse contient plusieurs pois, qui peuvent être verts ou jaunes. Botaniquement, les gousses de pois sont des fruits, car elles contiennent des graines et se développent à partir de l’ovaire d’une fleur (de pois). Le nom est également utilisé pour décrire d’autres graines comestibles des Fabacées telles que le pois cajan ( Cajanus cajan ), le niébé ( Vigna unguiculata ) et les graines de plusieurs espèces de Lathyrus .
P. sativum est une plante annuelle , avec un cycle de vie d’un an. C’est une culture de saison fraîche cultivée dans de nombreuses régions du monde; la plantation peut avoir lieu de l’hiver au début de l’été selon l’emplacement. Le pois moyen pèse entre 0,1 et 0,36 gramme. Les pois immatures (et dans les pois mange-tout aussi la gousse tendre) sont utilisés comme légume, frais, congelés ou en conserve; les variétés des espèces généralement appelées pois de grande culture sont cultivées pour produire des pois secs comme le pois cassé écossé à partir d’une gousse mûre. Ce sont la base de la bouillie de pois et de la soupe aux pois , incontournables de la cuisine médiévale; en Europe, la consommation de pois verts immatures frais était une innovation des débuts de la cuisine moderne .
Le pois sauvage est limité au bassin méditerranéen et au Proche-Orient. Les premières découvertes archéologiques de pois datent de la fin du néolithique actuel de la Grèce, de la Syrie, de la Turquie et de la Jordanie. En Égypte, les premières découvertes datent de c. 4800–4400 avant JC dans la région du delta du Nil , et de c. 3800–3600 avant JC en Haute Egypte. Le pois était également présent en Géorgie au 5ème millénaire avant JC. Plus à l’est, les trouvailles sont plus jeunes. Les pois étaient présents en Afghanistan c. 2000 avant JC; dans la civilisation harappéenne autour du Pakistan moderne et de l’ouest et du nord-ouest de l’ Inde en 2250–1750 av. Dans la seconde moitié du 2ème millénaire avant JC, cette culture de légumineuses apparaît dans le bassin du Gangeet le sud de l’Inde.
Histoire
Dans les premiers temps, les pois étaient cultivés principalement pour leurs graines sèches. Des plantes poussant à l’état sauvage dans le bassin méditerranéen, la sélection constante depuis l’ aube néolithique de l’agriculture a amélioré leur rendement. Au début du IIIe siècle avant JC, Theophrastus mentionne les pois parmi les légumineuses qui sont semées tard en hiver à cause de leur tendreté. Au premier siècle de notre ère, Columella les mentionne dans De re rustica , lorsque les légionnaires romains ramassaient encore des pois sauvages sur les sols sableux de Numidie et de Judée pour compléter leurs rations.
Au Moyen Âge, les pois des champs sont constamment mentionnés, car ils étaient l’aliment de base qui tenait la famine à distance, comme Charles le Bon , comte de Flandre , le nota explicitement en 1124.
Les pois verts «potagers», consommés immatures et frais, étaient un luxe innovant de l’Europe moderne . En Angleterre, la distinction entre les pois de grande culture et les pois de jardin date du début du 17e siècle: John Gerard et John Parkinson mentionnent tous deux les pois de jardin. Les pois de sucre , que les Français appelaient mange-tout , parce qu’ils étaient mangés et tous, ont été introduits en France des jardins maraîchers de la Hollande à l’époque d’ Henri IV , par l’ambassadeur français. Les pois verts ont été introduits de Gênes à la cour deLouis XIV de France en janvier 1660, avec une certaine fanfare mise en scène; un panier en fut présenté au roi, puis bombardé par le comte savoyen de Soissons , qui avait épousé une nièce du cardinal Mazarin ; de petits plats de pois étaient alors présentés au roi, à la reine, au cardinal Mazarin et à Monsieur, le frère du roi. Immédiatement établies et cultivées précocement réchauffées avec du fumier et protégées sous verre , elles étaient encore une délicatesse luxueuse en 1696, lorsque Mme de Maintenon et Mme de Sevigné rapportèrent chacune qu’elles étaient « une mode, une fureur ».
Les pois cassés modernes , avec leurs peaux indigestes déteintes, sont un développement de la fin du 19e siècle.
Usage culinaire moderne
Dans les temps modernes, les pois sont généralement bouillis ou cuits à la vapeur , ce qui décompose les parois cellulaires et rend le goût plus sucré et les nutriments plus biodisponibles . Avec les fèves et les lentilles , celles-ci constituaient une partie importante du régime alimentaire de la plupart des gens au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe au Moyen Âge . Aux 17ème et 18ème siècles, il était devenu populaire de manger des pois « verts », c’est-à-dire alors qu’ils sont immatures et juste après avoir été cueillis. De nouveaux cultivars de pois ont été développés par les Anglais pendant ce temps, qui sont devenus connus sous le nom de pois « de jardin » ou « anglais ». La popularité des pois verts s’est étendue à l’Amérique du Nord .Thomas Jefferson a cultivé plus de 30 cultivars de pois sur son domaine. Avec l’invention de la mise en conserve et de la congélation des aliments, les pois verts sont devenus disponibles toute l’année, et pas seulement au printemps comme auparavant.
Les pois frais sont souvent consommés bouillis et aromatisés avec du beurre et / ou de la menthe verte comme légume d’accompagnement. Le sel et le poivre sont également couramment ajoutés aux pois lorsqu’ils sont servis. Les pois frais sont également utilisés dans les tourtes , les salades et les casseroles . Les pois mange-tout (pois mange-tout et pois mange-tout ) sont utilisés dans les plats sautés, en particulier ceux de la cuisine chinoise américaine . Les gousses de pois ne se conservent pas bien une fois cueillies et, si elles ne sont pas utilisées rapidement, elles sont mieux conservées par séchage, mise en conserve ou congélation quelques heures après la récolte.
En Inde , les pois frais sont utilisés dans divers plats tels que l’ aloo matar (pommes de terre au curry avec petits pois) ou le matar paneer ( fromage paneer aux pois), bien qu’ils puissent également être remplacés par des pois surgelés. Les pois sont également consommés crus, car ils sont sucrés lorsqu’ils sont frais de la brousse. Les pois verts connus sous le nom de Hasiru Batani à Kannada sont utilisés pour faire du curry et du Gasi. Les pois cassés sont également utilisés pour faire du dal , en particulier en Guyane et à Trinidad , où il y a une population importante d’ Indiens .
Les pois secs sont souvent transformés en soupe ou simplement consommés seuls. Au Japon , en Chine , à Taiwan et dans certains pays d’ Asie du Sud-Est , dont la Thaïlande , les Philippines et la Malaisie , les pois sont rôtis et salés, et consommés comme collations . Aux Philippines, les pois, bien qu’ils soient encore dans leurs cosses, sont un ingrédient commun dans les viands et les pansit . Au Royaume-Uni, les pois cassés jaunes ou verts séchés sont utilisés pour faire du pudding de pois (ou «porridge de pois »), un plat traditionnel. En Amérique du Nord, un plat traditionnel similaire est la soupe aux pois cassés .
La soupe aux pois est consommée dans de nombreuses autres parties du monde, y compris le nord de l’Europe , certaines parties de l’Europe centrale , la Russie , l’Iran , l’Irak et l’Inde . En Suède, il est appelé ärtsoppa et est mangé comme une nourriture suédoise traditionnelle qui précède l’ère Viking . Cette nourriture a été faite à partir d’un pois à croissance rapide qui mûrirait dans une courte saison de croissance. Ärtsoppa était particulièrement populaire parmi les pauvres, qui n’avaient traditionnellement qu’un seul pot et tout était cuit ensemble pour un dîner à l’aide d’un trépied pour tenir le pot au-dessus du feu.
Dans la cuisine chinoise , la nouvelle croissance tendre [feuilles et tige] dou miao (豆苗; dòu miáo ) est couramment utilisée dans les sautés. Tout comme la cueillette des feuilles pour le thé, les agriculteurs cueillent les pointes du plant de pois.
En Grèce , en Tunisie , en Turquie , à Chypre et dans d’autres parties de la Méditerranée, les pois sont transformés en ragoût avec de l’agneau et des pommes de terre.
En Hongrie et en Serbie , la soupe aux pois est souvent servie avec des boulettes et épicée avec du paprika chaud.
Au Royaume-Uni , les pois gras à moelle séchés, réhydratés et écrasés , ou les pois cassés verts cuits, connus sous le nom de pois moelleux , sont populaires, à l’origine dans le nord de l’Angleterre, mais maintenant partout, et surtout en accompagnement de fish and chips ou de tartes à la viande. , en particulier dans les magasins de poisson-frites . Le bicarbonate de sodium est parfois ajouté pour ramollir les pois. En 2005, un sondage auprès de 2000 personnes a révélé que le pois était le septième légume culinaire préféré des Britanniques.
Les pois transformés sont des pois mûrs qui ont été séchés, trempés puis traités thermiquement (transformés) pour éviter leur détérioration – de la même manière que la pasteurisation . Les pois cuits sont parfois vendus séchés et enrobés de wasabi , de sel ou d’autres épices.
En Amérique du Nord, le lait de pois est produit et vendu comme alternative au lait de vache pour diverses raisons.
Petits pois surgelés de fabrication
Pour congeler et conserver les pois, ils doivent d’abord être cultivés, cueillis et décortiqués. Habituellement, plus les pois sont tendres, plus ils seront probablement utilisés dans le produit final. Les pois doivent être soumis au processus de congélation peu de temps après avoir été cueillis afin qu’ils ne se gâtent pas trop tôt. Une fois que les pois ont été sélectionnés, ils sont placés dans de l’eau glacée et refroidis. Ensuite, ils sont aspergés d’eau pour éliminer toute saleté ou poussière résiduelle qui pourrait y rester. La prochaine étape est le blanchiment. Les pois sont bouillis pendant quelques minutes pour éliminer les enzymes susceptibles de raccourcir leur durée de conservation. Ils sont ensuite refroidis et retirés de l’eau. La dernière étape est la congélation proprement dite pour produire le produit final. Cette étape peut varier considérablement; certaines entreprises congèlent leurs pois par surgélation, où les légumes sont placés dans un tunnel à grande vitesse et congelés à l’air froid. Enfin, les pois sont emballés et expédiés pour la vente au détail.
Wikipedia : Pois cultivé
Vigna unguiculata (L.) Walp.
Nom anglais commun: niébé; Nom en kanji: 白 不 老; Traduction anglaise de Kanji: Blanc non vieillissant; Kanji moderne: 大角 豆; Traduction anglaise du Kanji moderne: big corner beans; Katakana moderne: サ サ ゲ; Famille: légumineuses; Espèce: Vigna unguiculata (L.) Walp .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ビ ュ ウ レ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Byuuren; Nom (s) néerlandais d’origine:?; Description (s) en anglais: niébé
Nom anglais commun: niébé; Nom en kanji: 豇豆; Traduction anglaise de Kanji: haricot niébé; Nom latin de Von Siebold: Dolichos unguiculatus; Kanji moderne: 大角 豆; Traduction anglaise du Kanji moderne: big corner beans; Katakana moderne: サ サ ゲ; Famille: légumineuses; Espèce: Vigna unguiculata (L.) Walp .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ビ ュ ウ レ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Byuuren; Nom (s) néerlandais d’origine:?; Description (s) en anglais: niébé
Le nom vernaculaire français est niébén, terme emprunté au wolof, dont l’usage s’est généralisé en Afrique de l’Ouest; on emploie voème à La Réunion (terme emprunté au malgache voemba) et cowpea en Afrique anglophone. Il a été aussi appelé haricot à l’œil noir.
Originaire d’Afrique, le niébé y aurait été domestiqué à une époque reculée. Sa culture est répandue en association avec le sorgho et l’eleusine (Eleusine coracana). Il aurait été introduit vers 1 500−1 000 av. J.-C., en Inde puis en Chine et Asie du Sud-Est et vers 300 av. J.-C. dans le bassin méditerranéen.
On trouve la plus grande diversité génétique du niébé cultivé, dans les zones de savane du Burkina Faso, du Ghana, du Bénin, du Niger, du Nigeria et du Cameroun. Il est aussi largement cultivé dans les zones intertropicales et même au-delà: bassin méditerranéen, Iran, Chine, sud des États-Unis. Suite à la sélection par l’homme en Asie (Chine, Inde et Asie du Sud-Est), le niébé a connu une nouvelle diversification qui a abouti à deux groupes de cultivars : le Groupe Sesquipedalis, aux longues gousses utilisées comme légume, et le Groupe Biflora, cultivé pour ses gousses, ses graines sèches et son fourrage. Probablement introduit en Amérique tropicale au XVIIe siècle par les Espagnols, il est largement cultivé aux États-Unis, aux Caraïbes et au Brésil.
Wikipedia : Vigna unguiculata
vol. 18, page 032
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Niébé - 白 不 老
Vigna unguiculata (L.) Walp., cv.-group Sesquipedalis
Vigna unguiculata ou niébé est une espèce de plantes de la famille des Fabaceae et du genre Vigna originaire d’Afrique tropicale, dont plusieurs sous-espèces sont cultivées comme plantes alimentaires pour leurs graines, proches des haricots, ou pour leur gousses. C’est la principale légumineuse alimentaire d’Afrique tropicale, fournissant une source économique de protéines de grande qualité. Le Nigeria est le premier producteur mondial de niébé.
Le nom vernaculaire français est niébén, terme emprunté au wolof, dont l’usage s’est généralisé en Afrique de l’Ouest; on emploie voème à La Réunion (terme emprunté au malgache voemba) et cowpea en Afrique anglophone. Il a été aussi appelé haricot à l’œil noir.
Originaire d’Afrique, le niébé y aurait été domestiqué à une époque reculée. Sa culture est répandue en association avec le sorgho et l’eleusine (Eleusine coracana). Il aurait été introduit vers 1 500−1 000 av. J.-C., en Inde puis en Chine et Asie du Sud-Est et vers 300 av. J.-C. dans le bassin méditerranéen.
On trouve la plus grande diversité génétique du niébé cultivé, dans les zones de savane du Burkina Faso, du Ghana, du Bénin, du Niger, du Nigeria et du Cameroun. Il est aussi largement cultivé dans les zones intertropicales et même au-delà: bassin méditerranéen, Iran, Chine, sud des États-Unis. Suite à la sélection par l’homme en Asie (Chine, Inde et Asie du Sud-Est), le niébé a connu une nouvelle diversification qui a abouti à deux groupes de cultivars : le Groupe Sesquipedalis, aux longues gousses utilisées comme légume, et le Groupe Biflora, cultivé pour ses gousses, ses graines sèches et son fourrage. Probablement introduit en Amérique tropicale au XVIIe siècle par les Espagnols, il est largement cultivé aux États-Unis, aux Caraïbes et au Brésil.
Wikipedia : Vigna unguiculata
vol. 18, page 035
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Pois - 豌豆 - エ ン ド ウ
Pisum sativum L.
Nom commun: pois; Nom en kanji: 豌豆; Nom en Katakana: エ ン ド ウ; Famille: légumineuses; Espèce: Pisum sativum L .; Description (s) en français: pois
Le Pois cultivé (Pisum sativum L.) est une espèce de plante annuelle de la famille des légumineuses (Fabacées), largement cultivée pour ses graines, consommée comme légume ou utilisée comme aliment du bétail. Le terme désigne aussi la graine elle-même, riche en énergie (amidon) et en protéines (de 16 à 40 %). Les pois secs se présentent souvent sous la forme de « pois cassés ». Les pois frais, récoltés avant maturité, sont plus couramment appelés « petits pois ».
Le pois est cultivé depuis l’époque néolithique et a accompagné les céréales dans l’apparition de l’agriculture au Proche-Orient. Il était dans l’Antiquité et au Moyen Âge un aliment de base en Europe et dans le bassin méditerranéen. De nos jours, sa culture est pratiquée dans les cinq continents, particulièrement dans les régions de climat tempéré d’Eurasie et d’Amérique du Nord.
Le pois sec est un aliment traditionnellement important dans certains pays, notamment le sous-continent indien et l’Éthiopie, mais il est relativement délaissé comme féculent et comme source de protéines dans la plupart des pays occidentaux, où il est désormais principalement cultivé pour l’alimentation animale ou pour l’exportation. Depuis le xviie siècle, le petit pois est devenu un légume frais très prisé, dont la consommation à longueur d’année est favorisée par les techniques de conservation et de surgélation.
(…)
Le pois potager se consomme soit sec, soit frais.
Sec, il est appelé « pois cassé ». La graine est débarrassée de ses téguments et les deux cotylédons sont séparés. Le pois cassé est souvent préparé en purée. Il est vert ou jaune.
Frais, on consomme soit les graines seules : c’est le « petit pois », ou pois vert, lancé en France à l’époque de Louis XIV ; soit la gousse entière : c’est le « mangetout », ou « pois gourmand », qui a une gousse plate et se consomme avant la formation complète des grains (sinon, du parchemin se forme sur la gousse). Les Américains ont relancé le « croquetout » (sugar snap pea), une sorte de mangetout qui se consomme une fois les grains formés et dont la gousse est ronde et charnue. Il est plus sucré et plus croquant que le mangetout.
Les feuilles tendres et les jeunes pousses sont également parfois consommées, notamment en Asie.
Le petit pois est la matière première d’une importante industrie de mise en conserve (appertisation et surgélation).
Les graines de pois secs torréfiées constituent un ersatz de café.
(…)
Les pois frais
« Les petits pois sont sans contredit le meilleur de tous les légumes qui se mangent à Paris »
— Grimod de La Reynière, Le Gastronome français ou l’art de bien vivre
Les petits pois frais servent de légume d’accompagnement et sont préparés traditionnellement « à l’anglaise » ou « à la française ». À l’anglaise, les petits pois sont cuits dans de l’eau salée portée à ébullition. En fin de cuisson on les égoutte et on ajoute du beurre (les Anglais ajoutent aussi de la menthe). À la française, ils sont cuits à l’étuvée au beurre, avec des petits oignons nouveaux et de la laitue, mouillés d’un peu d’eau. Au moment de servir, ils sont liés avec du beurre ou de la crème. Ils entrent aussi dans la préparation de salades, de jardinières de légumes, de macédoines et de purées.
Dans la cuisine française, l’expression « à la Clamart » signifie accompagné d’une garniture aux petits pois (exemple : escalope de veau à la Clamart). Clamart est le nom d’une ancienne variété de pois ronds qui était cultivée dans la commune éponyme des Hauts-de-Seine. « À la Fontanges » désigne un potage préparé à base d’une purée de petits pois frais, éclaircie au consommé et additionnée d’oseille et de cerfeuil. Cette recette a été ainsi dénommée en l’honneur de Marie-Angélique de Scorailles de Roussille, duchesse de Fontanges, qui fut la maîtresse de Louis XIV et mourut à l’âge de vingt ans en 1681. « À la Saint-Germain », à l’étymologie obscure, s’applique à une recette de purée de pois ainsi qu’à diverses garnitures contenant des petits pois.
Appréciés pour leur saveur sucrée quand ils sont fraîchement cueillis, les petits pois peuvent se consommer crus.
Les gousses de mangetout, appelés hé lán dòu, 荷兰豆 en chinois, sont utilisées dans diverses recettes, par exemple sautées à la poêle ou au wok, notamment dans la cuisine chinoise des États-Unis. Les gousses de pois ne se conservent pas facilement une fois cueillies, et doivent, si elles ne sont pas employées rapidement, être préservées par déshydratation, mises en conserve ou surgelées quelques heures après la récolte.
En Inde, les petits pois frais entrent dans diverses recettes telles que l’aloo matar (alū matar), une fricassée de pommes de terre et de pois ou le mattar paneer (en), des petits pois au fromage, préparé avec du fromage caillé panir, mais ils peuvent aussi bien être remplacés par des petits pois surgelés.
À Malte, on prépare des pastizzis, sorte de friands en pâte feuilletée fourrés d’une purée de petits pois ou de ricotta.
Dans la cuisine chinoise, les germes de pois (豆苗; dòu miáo) sont couramment sautés à la poêle et leur prix est relativement élevé du fait de leur saveur agréable. Les jeunes pousses feuillées de pois y sont également appréciées comme légume.
Les gousses de petits pois à écosser, habituellement considérées comme non comestibles, peuvent être cuisinées, dans une optique de « cuisine de restes ». Les frères Troisgros ont ainsi proposé une recette de « potage de cosses de petits pois ».
Certaines formes de savoir-vivre requièrent que l’on mange les petits pois avec la seule fourchette, sans s’aider du couteau pour les pousser sur la fourchette.
Pois secs
Les pois secs, que l’on trouve le plus souvent sous la forme de pois cassés, sont souvent préparés en soupe, en purée ou simplement préparés tels quels. Les pois secs entiers doivent être mis à tremper au minimum 12 heures avant la cuisson. Du bicarbonate de soude est parfois ajouté pour les adoucir.
La soupe de pois cassés est un plat traditionnel dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord.
Dans la cuisine suédoise, l’ärtsoppa (soupe de pois) est un plat traditionnel qui remonte à l’époque des Vikings. Il se préparait avec des pois à croissance rapide capables de mûrir malgré la courte saison de végétation. L’ärtsoppa était très populaire chez les pauvres qui n’avaient habituellement qu’un seul pot dans lequel tout devait cuire ensemble pour préparer le repas à l’aide d’un trépied pour maintenir le pot sur le feu. Quand il y avait du porc, il était connu sous le nom d’ärtsoppa och fläsk (soupe de pois au lard) et cette tradition a perduré jusqu’à nos jours. Après la christianisation de la Scandinavie, cette soupe était traditionnellement servie le jeudi soir car le vendredi était un jour de jeûne.
La soupe de pois jaunes est un plat emblématique du Québec. Dans Maria Chapdelaine de Louis Hemon, elle est décrite comme une nourriture commune de campagnes québécoises du début du xxe siècle.
Au Japon, en Chine, à Taïwan et dans certains pays d’Asie du Sud-Est, dont la Thaïlande et la Malaisie, les pois secs sont rôtis et salés, et consommés comme amuse-gueules ; au Japon, on en trouve aromatisés au wasabi.
Au Royaume-Uni, les pois cassés servent à la préparation d’un plat traditionnel, la bouillie de pois (pease pudding).
Les pois secs à grains verts ridés (marrowfat), réhydratés et écrasés, y sont connus sous le nom de mushy peas. C’est un plat populaire, originaire du nord de l’Angleterre mais maintenant très répandu, en particulier comme accompagnement du fish and chips. En 2005, un sondage sur 2 000 personnes montra que les pois étaient le septième légume favori des Britanniques.
En Grèce, en Tunisie, en Turquie, à Chypre, et dans d’autres régions méditerranéennes, les pois secs sont préparés en ragoût avec de la viande et des pommes de terre. En grec, ce ragoût s’appelle arakas, tandis qu’à Chypre et en Turquie on l’appelle mpizeli ou mpizelia.
En Allemagne, on trouve dans les supermarchés une « saucisse de pois » (Erbswurst), vendue sous la marque Knorr. Il s’agit d’une préparation sous forme de pâte, composée essentiellement de pois et complétée de divers ingrédients, présentée dans un emballage en forme de saucisse, qui sert à préparer une soupe instantanée avec de l’eau bouillante. Elle fut inventée en 1867 par Johann Heinrich Grüneberg qui vendit la recette à l’État prussien pour alimenter les soldats de la guerre franco-prussienne de 1870.
En Éthiopie, où la consommation de pois est relativement importante (6 à 7 kg par personne et par an), on les consomme mijotés en ragoût (shiro wot, avec pois cassés moulus, kik wot, pois cassés cuits à l’eau).
(…)
Expressions
Familièrement la « purée de pois » désigne un brouillard dense.
« Avoir un (petit) pois dans la tête », c’est ne pas être très intelligent, l’intelligence étant supposée fonction de la taille de l’encéphale.
« Être rond comme un petit pois », c’est être complètement ivre. Cette expression déjà connue en 1903 est toujours en usage dans le français du Québec.
« Avoir bouffé des pois cassés », c’est avoir mauvaise haleine, probablement par allusions aux flatulences provoquées par la digestion des pois.
« La fleur des pois » qualifie une personne à qui sa situation sociale, son élégance, donnent une place en vue dans le grand monde. Il s’emploie souvent par dérision : « Ce n’est pas la fleur des pois ».
« Rendre une fève pour un pois », c’est se défendre et riposter, rendre la pareille (vers 1867).
« On a toujours besoin de petits pois chez soi » fut un slogan publicitaire très célèbre en France dans les années 1960. Il fut lancé en 1962 par l’Union nationale interprofessionnelle des légumes de conserve (Unilec) pour promouvoir, notamment par le biais de la télévision, la consommation de ce légume qui représentait alors 48 % du marché français des légumes en conserve. Le personnage de « Pipiou » accompagnait cette campagne.
Wikipedia : Pois cultivé
vol. 18, page 037
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Pois antaque ou dolique d'Égypte - 藤 豆 - フ ジ マ メ
Lablab purpureus (L.) Sweet
Nom commun: haricot jacinthe; Nom en kanji: 稨 豆; Nom en Katakana: フ ジ マ メ; Nom latin de Von Siebold: Dolichos ensiformis flor. purpur; Kanji moderne: 藤 豆; Famille: légumineuses; Espèce: Lablab purpureus (L.) Sweet; Description (s) en français: haricot jacinthe
Le lablab (Lablab purpureus, syn. Dolichos lablab L., Dolichos purpureus L., Lablab niger Medikus, Lablab lablab (L.) Lyons, Vigna aristata Piper, et Lablab vulgaris, L.) Savi.), également appelé pois antaque ou dolique d’Égypte, est une espèce de légumineuse de la famille des Fabaceae qui est largement répandu comme plante alimentaire dans les régions tropicales, notamment en Afrique. Plante alimentaire traditionnelle en Afrique, ce légume peu connu présente un potentiel intéressant pour améliorer la nutrition, renforcer la sécurité alimentaire, favoriser le développement rural et soutenir l’aménagement durable du territoire.
Le lablab a un port grimpant et produit des fleurs violettes et des gousses aux graines colorées d’un violet brillant éclatant. Cette plante est un bon choix pour constituer rapidement un écran sur un grillage ou une clôture. Elle pousse vite, a de belles fleurs odorantes qui attirent les papillons et les oiseaux-mouches, et dont toutes parties feuilles, fleurs, gousses, graines et racines sont comestibles. Les gousses et graines sèches sont toxiques du fait de leur hautes concentrations en glucosides cyanogènes, et ne peuvent être consommées qu’après une cuisson prolongée.
Le lablab est aussi cultivé comme fourrage et plante ornementale. Il est cultivé aux États-Unis comme plante protéagineuse associée au maïs-fourrage. Comme il s’enroule autour du maïs le mélange est plus facile à récolter qu’un maïs-soja.
En outre, cette espèce est aussi citée comme plante médicinale et toxique.
Wikipedia : Lablab purpureus
vol. 18, page 038
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Haricot plat - 藤 豆 - フ ジ ・ マ メ
Lablab purpureus (L.) Sweet
Nom commun: lablab; Nom en kanji: 白花 稨 豆; Traduction de Kanji: haricots plats à fleurs blanches; Nom latin de Von Siebold: Dolichos ensiformis flor. purpur; Kanji moderne: 藤 豆; Traduction anglaise de Kanji moderne: haricots de glycine; Katakana moderne: フ ジ ・ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Lablab purpureus (L.) Sweet; Katakana pour nom (s) néerlandais: ロ ヲ ム ス ボ ヲ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Roomusuboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Rooms Boon; Description (s) en français: haricot jacinthe
Le lablab (Lablab purpureus, syn. Dolichos lablab L., Dolichos purpureus L., Lablab niger Medikus, Lablab lablab (L.) Lyons, Vigna aristata Piper, et Lablab vulgaris, L.) Savi.), également appelé pois antaque ou dolique d’Égypte, est une espèce de légumineuse de la famille des Fabaceae qui est largement répandu comme plante alimentaire dans les régions tropicales, notamment en Afrique. Plante alimentaire traditionnelle en Afrique, ce légume peu connu présente un potentiel intéressant pour améliorer la nutrition, renforcer la sécurité alimentaire, favoriser le développement rural et soutenir l’aménagement durable du territoire.
Le lablab a un port grimpant et produit des fleurs violettes et des gousses aux graines colorées d’un violet brillant éclatant. Cette plante est un bon choix pour constituer rapidement un écran sur un grillage ou une clôture. Elle pousse vite, a de belles fleurs odorantes qui attirent les papillons et les oiseaux-mouches, et dont toutes parties feuilles, fleurs, gousses, graines et racines sont comestibles. Les gousses et graines sèches sont toxiques du fait de leur hautes concentrations en glucosides cyanogènes, et ne peuvent être consommées qu’après une cuisson prolongée.
Le lablab est aussi cultivé comme fourrage et plante ornementale. Il est cultivé aux États-Unis comme plante protéagineuse associée au maïs-fourrage. Comme il s’enroule autour du maïs le mélange est plus facile à récolter qu’un maïs-soja.
En outre, cette espèce est aussi citée comme plante médicinale et toxique.
Wikipedia : Lablab purpureus
vol. 18, page 039
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Lablab - 藤 豆 - フ ジ ・ マ メ
Lablab purpureus (L.) Sweet
Nom commun: lablab; Nom en kanji: 白 稨 豆; Traduction de Kanji: haricots blancs plats; Kanji moderne: 藤 豆; Traduction anglaise de Kanji moderne: haricots de glycine; Katakana moderne: フ ジ ・ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Lablab purpureus (L.) Sweet; Katakana pour nom (s) néerlandais: ロ ヲ ム ス ボ ヲ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Roomusuboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Rooms Boon; Description (s) en français: haricot jacinthe
Le lablab (Lablab purpureus, syn. Dolichos lablab L., Dolichos purpureus L., Lablab niger Medikus, Lablab lablab (L.) Lyons, Vigna aristata Piper, et Lablab vulgaris, L.) Savi.), également appelé pois antaque ou dolique d’Égypte, est une espèce de légumineuse de la famille des Fabaceae qui est largement répandu comme plante alimentaire dans les régions tropicales, notamment en Afrique. Plante alimentaire traditionnelle en Afrique, ce légume peu connu présente un potentiel intéressant pour améliorer la nutrition, renforcer la sécurité alimentaire, favoriser le développement rural et soutenir l’aménagement durable du territoire.
Le lablab a un port grimpant et produit des fleurs violettes et des gousses aux graines colorées d’un violet brillant éclatant. Cette plante est un bon choix pour constituer rapidement un écran sur un grillage ou une clôture. Elle pousse vite, a de belles fleurs odorantes qui attirent les papillons et les oiseaux-mouches, et dont toutes parties feuilles, fleurs, gousses, graines et racines sont comestibles. Les gousses et graines sèches sont toxiques du fait de leur hautes concentrations en glucosides cyanogènes, et ne peuvent être consommées qu’après une cuisson prolongée.
Le lablab est aussi cultivé comme fourrage et plante ornementale. Il est cultivé aux États-Unis comme plante protéagineuse associée au maïs-fourrage. Comme il s’enroule autour du maïs le mélange est plus facile à récolter qu’un maïs-soja.
En outre, cette espèce est aussi citée comme plante médicinale et toxique.
Wikipedia : Lablab purpureus
vol. 18, page 040
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Lablab (haricots plats blancs) - 白 稨 豆 一種 - 藤 豆 - フ ジ ・ マ メ
Lablab purpureus (L.) Sweet
Nom anglais commun: lablab; Nom en kanji: 白 稨 豆 一種; Traduction anglaise de Kanji: haricots plats blancs d’un type; Kanji moderne: 藤 豆; Traduction de Kanji moderne: haricots de glycine; Katakana moderne: フ ジ ・ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Lablab purpureus (L.) Sweet; Katakana pour nom (s) néerlandais: ロ ヲ ム ス ボ ヲ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Roomusuboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Rooms Boon; Description (s) en français: haricot jacinthe
Nom commun: lablab; Nom en kanji: 白 稨 豆; Traduction de Kanji: haricots blancs plats; Kanji moderne: 藤 豆; Traduction anglaise de Kanji moderne: haricots de glycine; Katakana moderne: フ ジ ・ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Lablab purpureus (L.) Sweet; Katakana pour nom (s) néerlandais: ロ ヲ ム ス ボ ヲ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Roomusuboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Rooms Boon; Description (s) en français: haricot jacinthe
Le lablab (Lablab purpureus, syn. Dolichos lablab L., Dolichos purpureus L., Lablab niger Medikus, Lablab lablab (L.) Lyons, Vigna aristata Piper, et Lablab vulgaris, L.) Savi.), également appelé pois antaque ou dolique d’Égypte, est une espèce de légumineuse de la famille des Fabaceae qui est largement répandu comme plante alimentaire dans les régions tropicales, notamment en Afrique. Plante alimentaire traditionnelle en Afrique, ce légume peu connu présente un potentiel intéressant pour améliorer la nutrition, renforcer la sécurité alimentaire, favoriser le développement rural et soutenir l’aménagement durable du territoire.
Le lablab a un port grimpant et produit des fleurs violettes et des gousses aux graines colorées d’un violet brillant éclatant. Cette plante est un bon choix pour constituer rapidement un écran sur un grillage ou une clôture. Elle pousse vite, a de belles fleurs odorantes qui attirent les papillons et les oiseaux-mouches, et dont toutes parties feuilles, fleurs, gousses, graines et racines sont comestibles. Les gousses et graines sèches sont toxiques du fait de leur hautes concentrations en glucosides cyanogènes, et ne peuvent être consommées qu’après une cuisson prolongée.
Le lablab est aussi cultivé comme fourrage et plante ornementale. Il est cultivé aux États-Unis comme plante protéagineuse associée au maïs-fourrage. Comme il s’enroule autour du maïs le mélange est plus facile à récolter qu’un maïs-soja.
En outre, cette espèce est aussi citée comme plante médicinale et toxique.
Wikipedia : Lablab purpureus
vol. 18, page 042
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Pois (ou haricot) sabre - 鉈 豆 - ナ タ ・ マ メ
Canavalia gladiata (Jacq.) DC.
Nom commun: haricot épée; Nom en kanji: 刀豆; Traduction de Kanji: haricot épée; Nom latin de Von Siebold: Dolichos Incurvus, Th .; Kanji moderne: 鉈 豆; Traduction anglaise du Kanji moderne: haricot haché; Katakana moderne: ナ タ ・ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Canavalia gladiata (Jacq.) DC.
Canavalia gladiata, le Pois sabre, ou Haricot sabre, est une plante de la famille des Fabaceae originaire d’Amérique centrale et cultivée dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie. Ses gousses vertes et ses graines immatures sont consommées comme légumes cuits.
D’autres espèces proches comme Canavalia ensiformis portent également le nom de pois sabre ou haricot sabre.
Wikipedia : Canavalia gladiata
vol. 18, page 043
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Pois mascate - 黎 豆 - 八 升 豆
Mucuna pruriens (L.) DC.
Nom commun: Mucuna pruriens; Nom en kanji: 黎 豆; Traduction de Kanji: de nombreux haricots; Nom latin de Von Siebold: Dolichos lineatus thun .; Kanji moderne: 八 升 豆; Traduction anglaise du kanji moderne: huit haricots sho (unité de vol ≈1,8 l); Katakana moderne: ハ ッ ・ シ ョ ウ ・ マ メ; Famille: légumineuses; Espèce: Mucuna pruriens (L.) DC .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ス ネ イ ボ ー ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Suneiboon; Nom (s) néerlandais d’origine: Snijboon; Description (s) en français: Mucuna pruriens
Le pois mascate (Mucuna pruriens ou Dolichos pruriens) est une plante annuelle qu’on retrouve dans les régions tropicales de l’Inde et de l’Afrique.
Description
C’est une plante grimpante qui peut mesurer plus de 15 mètres de haut, ses fleurs sont blanches ou pourpres et ses gousses, qui mesurent 10 cm, sont recouvertes de poils bruns jaunâtres. Les multiples poils qui recouvrent ses gousses sont pointus et urticants. Ces poils étant dispersés par le vent, sous le vent et assez loin de gousses, l’effet urticant est déjà fort. Secs, les pois pèsent de 0,55 à 0,85 g.
Surnoms
Il est connu sous de multiples noms dont :
Haricot pourpre
Pois du Bengale
Poil à gratter (Cow’itch en anglais Juckbohne en allemand)3,4
Cow’hage
Picapica
Kapikachu
Yerepe (Yoruba)
Atmagupta
Haricot sauvage
Composition
Le pois mascate contient les composés suivants5 :
L-Dopa (Lévodopa), un acide aminé précurseur du neurotransmetteur dopamine
Glycosides
Nicotine
Prurénine
Dans les années 1950, Walter Shelley, un pionnier de la recherche sur les démangeaisons, émit l’hypothèse que le facteur de démangeaison du pois de Mascate est une enzyme, une protéase qu’il nomma mucunaïne. En 2008, Ethan Lerner confirma cette intuition en découvrant que la mucunaïne active un récepteur nommé PAR2 (Protease-Activated Receptor 2), présent dans la peau et les cellules nerveuses6. Les composants chimiques responsables des démangeaisons sont donc la mucunaïne, une endopeptidase, enzyme très irritante, et la sérotonine. En conjonction, elles favorisent le prurit (son nom d’espèce pruriens signifie : irritant).
Utilisation
Fleurs de pois mascate (gravure colorée)
Le pois mascate est couramment utilisé à travers le monde dans les cultures de fourrages et d’engrais verts2. Les poils extérieurs de ses gousses peuvent servir de poil à gratter
Wikipedia : Pois mascate – Mucuna pruriensa
Volume 19
~ Millet, Sorgho, Maïs ~
vol. 19, page 003
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Mil blanc - 白 粟 - Sorgho à longues oreilles - 長 穂 粱 - Millet jaune - 黄 粟
Setaria italica (L.) P.Beauv.
Nom commun: millet; Nom en kanji: 白 粟; Traduction de Kanji: mil blanc; Nom latin de Von Siebold: Panicum italicum; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv.Nom commun: millet; Nom en kanji: 青 粟; Traduction du kanji: mil bleu (vert); Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv.
Nom commun: millet; Nom en kanji: 長 穂 粱; Traduction de Kanji: sorgho à longues oreilles; Nom en Katakana: 〇 ・ 〇 ・ ア ワ; Prononciation du katakana: _– awa; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv.
Nom commun: sétaire millet; Nom en kanji: 黄 粟; Traduction du kanji: millet jaune; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ギ イ ル ス ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Giirusuto; Nom (s) néerlandais d’origine: Gierst; Description (s) en anglais: millet
(2) et (3)
La sétaire d’Italie (Setaria italica) également appelée « panis », « millet des oiseaux » ou « petit mil » est une plante de la famille des Poacées (graminées), cultivée comme céréale pour ses graines. Le nom vernaculaire « millet des oiseaux » désigne aussi ses graines, qui servent notamment à l’alimentation des oiseaux domestiques.
Plante annuelle à tiges droites et robustes, de 60 cm à 1,5 m de haut. Feuilles effilées de 10 à 20 mm de large, à gaine velue. Inflorescence en panicule dense de 20 à 30 cm de long. Ne forme pas de touffe. Les épis ne s’agrippent pas.
Origine probable : Inde ou Chine. Répandue dans le monde entier par la culture, parfois subspontanée. Importance économique marginale ; les autochtones en font de la bière traditionnelle appelée jann en Inde. La Chine est le principal producteur.
Wikipedia : Sétaire d’Italie
vol. 19, page 004
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(1) Sétaire verte - 粟 奴 (2) Sétaire d'Italie- 濵 照 (3) Millet noir - 黒 粟
(1) en haut à gauche – Nom commun: millet sétaire sauvage; Nom en kanji: 粟 奴; Traduction de Kanji: imposteur de mil; Nom latin de Von Siebold: Panicum italicum; Famille: Poacées; Espèce: Setaria viridis (L.) P.Beauv.
(2) en haut à droite – Nom commun: millet; Nom en kanji: 濵 照; Traduction de Kanji: shore illuminate; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv.
(3) en bas à droite – Nom commun: millet; Nom en kanji: 黒 粟; Traduction de Kanji: millet noir; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv.
(1)
Setaria viridis, la Sétaire verte, est une plante herbacée de la famille des Poacées.
Wikipedia : Sétaire verte
(2) et (3)
La sétaire d’Italie (Setaria italica) également appelée « panis », « millet des oiseaux » ou « petit mil » est une plante de la famille des Poacées (graminées), cultivée comme céréale pour ses graines. Le nom vernaculaire « millet des oiseaux » désigne aussi ses graines, qui servent notamment à l’alimentation des oiseaux domestiques.
Plante annuelle à tiges droites et robustes, de 60 cm à 1,5 m de haut. Feuilles effilées de 10 à 20 mm de large, à gaine velue. Inflorescence en panicule dense de 20 à 30 cm de long. Ne forme pas de touffe. Les épis ne s’agrippent pas.
Origine probable : Inde ou Chine. Répandue dans le monde entier par la culture, parfois subspontanée. Importance économique marginale ; les autochtones en font de la bière traditionnelle appelée jann en Inde. La Chine est le principal producteur.
Wikipedia : Sétaire d’Italie
vol. 19, page 008
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Sorgho noir - 黒 秫 - Sorgho jaune - 黄 秫 - Sorgho bleu - 青 秫
Setaria italica (L.) P.Beauv.
(en haut à gauche) Nom commun: sétaire millet; Nom en kanji: 黒 秫; Traduction de Kanji: sorgho noir; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv .; Katakana pour nom (s) néerlandais: テ ュ ル ク ス コ ー ル ン; translittération du Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: tyurukusukoorun; Nom (s) néerlandais d’origine: Turks Koren; Description (s) en anglais: sorgho
(en bas à gauche) Nom commun: sétaire millet; Nom en kanji: 黄 秫; Traduction de Kanji: sorgho jaune; Nom latin de Von Siebold: Panicum italicum; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv .; Katakana pour nom (s) néerlandais: テ ュ ル ク ス コ ー ル ン; translittération du Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: tyurukusukoorun; Nom (s) néerlandais d’origine: Turks Koren; Description (s) en anglais: sorgho
(au centre) Nom commun: sétaire millet; Nom en kanji: 青 秫; Traduction de Kanji: sorgho bleu; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv .; Katakana pour nom (s) néerlandais: テ ュ ル ク ス コ ー ル ン; translittération du Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: tyurukusukoorun; Nom (s) néerlandais d’origine: Turks Koren; Description (s) en anglais: sorgho
La sétaire d’Italie (Setaria italica) également appelée « panis », « millet des oiseaux » ou « petit mil » est une plante de la famille des Poacées (graminées), cultivée comme céréale pour ses graines. Le nom vernaculaire « millet des oiseaux » désigne aussi ses graines, qui servent notamment à l’alimentation des oiseaux domestiques.
Plante annuelle à tiges droites et robustes, de 60 cm à 1,5 m de haut. Feuilles effilées de 10 à 20 mm de large, à gaine velue. Inflorescence en panicule dense de 20 à 30 cm de long. Ne forme pas de touffe. Les épis ne s’agrippent pas.
Origine probable : Inde ou Chine. Répandue dans le monde entier par la culture, parfois subspontanée. Importance économique marginale ; les autochtones en font de la bière traditionnelle appelée jann en Inde. La Chine est le principal producteur.
Wikipedia : Setaria Italica
vol. 19, page 009
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Millet des oiseaux (1) - 狗 尾 粟 - Millet commun (2 et 3) 四 国 稗 - 真 黍
(1) en haut à gauche – Nom commun: millet; Nom en kanji: 狗 尾 粟; Traduction de Kanji: millet de queue de chien; Famille: Poacées; Espèce: Setaria italica (L.) P.Beauv.
(2) en haut à droite – Nom commun: finger millet; Nom en kanji: 猿 手 秫; Traduction de Kanji: sorgho à la main de singe; Kanji moderne: 四 国 稗; Katakana moderne: シ コ ク ビ エ; Famille: Poacées; Espèce: Panicum miliaceum L.
(3) en bas à droite – Nom commun: millet; Nom en kanji: 真 黍; Traduction de Kanji: vrai millet; Famille: Poacées; Espèce: Panicum miliaceum L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ク ー ク ギ ー ル ス ト; translittération de Katakana pour nom (s) néerlandais: Kuukugiirusuto; Nom (s) néerlandais d’origine: Koek gierst; Description (s) en anglais: ‘sticky millet’
(1)
La sétaire d’Italie (Setaria italica) également appelée « panis », « millet des oiseaux » ou « petit mil » est une plante de la famille des Poacées (graminées), cultivée comme céréale pour ses graines. Le nom vernaculaire « millet des oiseaux » désigne aussi ses graines, qui servent notamment à l’alimentation des oiseaux domestiques.
Plante annuelle à tiges droites et robustes, de 60 cm à 1,5 m de haut. Feuilles effilées de 10 à 20 mm de large, à gaine velue. Inflorescence en panicule dense de 20 à 30 cm de long. Ne forme pas de touffe. Les épis ne s’agrippent pas.
Origine probable : Inde ou Chine. Répandue dans le monde entier par la culture, parfois subspontanée. Importance économique marginale ; les autochtones en font de la bière traditionnelle appelée jann en Inde. La Chine est le principal producteur.
(2 et 3)
Panicum miliaceum, le millet commun ou millet, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Panicoideae, originaire de l’Asie tempérée.
Cette plante annuelle herbacée, cultivée pour ses graines comestibles, est une céréale secondaire, bien adaptée aux zones semi-arides, qui constitue encore une culture vivrière dans certaines régions d’Asie. C’est aussi une mauvaise herbe des cultures, classée comme telle dans certains États des États-Unis.
Le millet commun est le vrai millet (milium) des Romains. Cultivé dès les temps préhistoriques, et probablement avant la culture du froment en Europe ainsi qu’en Égypte et en Asie. Il est probablement originaire du sous-continent indien. Il était également cultivé dans la Chine ancienne où il était appelé 黍 shǔ.
Cette céréale est cultivée aujourd’hui principalement en Inde, au Moyen-Orient et en Asie centrale, mais aussi dans des régions tempérées, en Russie, en Ukraine, au Kazakhstan, aux États-Unis, en Argentine et en Australie.
Autrefois très cultivé en France.
Wikipedia : Setaria italica Millet commun
vol. 19, page 011
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Millet commun - 黍 - キ ビ
Panicum miliaceum L.
Nom commun: proso millet; Nom en kanji: 黍; Traduction de Kanji: sorgho; Nom latin de Von Siebold: sorgho vulgars; Kanji moderne: 黍; Traduction anglaise du kanji moderne: sorgho; Katakana moderne: キ ビ; Famille: Poacées; Espèce: Panicum miliaceum L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ソ ル グ ー サ ー ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Soruguusaato; Nom (s) néerlandais d’origine: Sorghumzaad; Description (s) en anglais: proso millet
Panicum miliaceum, le millet commun ou millet, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Panicoideae, originaire de l’Asie tempérée.
Cette plante annuelle herbacée, cultivée pour ses graines comestibles, est une céréale secondaire, bien adaptée aux zones semi-arides, qui constitue encore une culture vivrière dans certaines régions d’Asie. C’est aussi une mauvaise herbe des cultures, classée comme telle dans certains États des États-Unis.
Noms vernaculaires
mil, mil d’Inde, millet, millet blanc, millet commun, millet cultivé, millet des oiseaux, panic, panic faux millet, panic faux-millet, panic millet, kibi.
Le millet commun est le vrai millet (milium) des Romains. Cultivé dès les temps préhistoriques, et probablement avant la culture du froment en Europe ainsi qu’en Égypte et en Asie. Il est probablement originaire du sous-continent indien. Il était également cultivé dans la Chine ancienne où il était appelé 黍 shǔ.
Cette céréale est cultivée aujourd’hui principalement en Inde, au Moyen-Orient et en Asie centrale, mais aussi dans des régions tempérées, en Russie, en Ukraine, au Kazakhstan, aux États-Unis, en Argentine et en Australie.
Autrefois très cultivé en France.
Wikipedia : Millet commun
vol. 19, page 017
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Sorgho - 唐 黍 - モ ロ ・ コ シ
Sorghum bicolor (L.) Moench
Nom commun: sorgho; Nom en kanji: 蜀 黍; Traduction de Kanji: Sichuan * sorgho; Nom latin de Von Siebold: Sorchium Saccharafum; Kanji moderne: 唐 黍; Traduction anglaise du kanji moderne: sorgho Tang (dynastie); Katakana moderne: モ ロ ・ コ シ; Famille: Poacées; Espèce: Sorghum bicolor (L.) Moench
Le sorgo commun (Sorghum bicolor), aussi orthographié sorgho, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae (Graminées), originaire d’Afrique.
C’est une plante herbacée annuelle, qui peut atteindre 3 mètres de haut. Elle est cultivée soit pour ses graines, le sorgo grain, soit comme fourrage, le sorgho fourrager.
Le sorgo est la cinquième céréale mondiale par le volume de production, après le maïs, le riz, le blé et l’orge2,3. C’est la principale céréale pour de nombreuses populations à faible revenu vivant dans les régions tropicales semi-arides d’Afrique et d’Asie. Cette plante est aussi la sixième source de calories alimentaires pour la population mondiale, après le riz, le blé, le sucre (de betterave et de canne), le maïs et la pomme de terre. Elle est également largement utilisée en alimentation animale sous forme de fourrage vert, de paille sèche ou de concentré de céréales.
Sorghum bicolor est une plante herbacée annuelle ou vivace à courte durée de vie, traitée comme une plante annuelle en culture5. Les tiges (chaumes) dressées, robustes, aux entrenœuds pleins, peuvent atteindre 100 à 600 cm de long et 50 à 300 mm de diamètre et portent une panicule terminale6. C’est une plante qui ressemble au maïs et à la canne à sucre.
Le sorgho commun a un système racinaire fibreux, caractéristique des graminées, qui peut atteindre une profondeur de 1,5 à 2,4 m. Ce système racinaire est très étendu et a la capacité de devenir dormant dans les périodes de stress hydrique, ce qui contribue à la résistance à la sécheresse de la plante et en fait une culture adaptable dans les systèmes agricoles marginaux des zones arides.
Les feuilles, qui ressemblent à celle du maïs, ont un limbe plat, linéaire à lancéolé, largement arrondi à la base, de 30 à 100 cm de long sur 5 à 10 mm de large, et une ligule membraneuse de 1 à 3 mm de long6. Elles sont disposées de façon alterne sur les côtés opposés de la tige (disposition distique) et on compte de 14 à 18 feuilles sur une plante adulte au moment de la floraison. Elles sont généralement plus courtes et plus petites vers le haut de la tige jusqu’à la feuille-drapeau qui sous-tend l’inflorescence. Elles peuvent, selon les variétés, être distribuées également le long de la tige ou au contraire groupées vers la base. Dans des conditions très sèches, les feuilles s’enroulent vers le haut et vers l’intérieur, réduisant ainsi la transpiration et la perte d’humidité en diminuant la surface exposée. Elles présentent en surface des dépôts de silice de forme irrégulière qui agissent comme une barrière physique atténuant le stress hydrique en diminuant la transpiration et contrariant la pénétration physique dans les tissus végétaux de ravageurs tels que la mouche du sorgho (Atherigona soccata).
Les talles sont de nouvelles tiges qui naissent au niveau des nœuds situé à la base de la tige principale. Les cultivars du sorgho ont une capacité de tallage très variable, certains tallent très tôt, tandis que chez d’autres le tallage n’intervient qu’après la floraison. Le nombre de talles dépend de caractères héréditaires, mais aussi de l’apport de carbone et des températures nocturnes. La température et la durée du jour peuvent affecter le tallage, les températures élevées et les jours courts étant des facteurs défavorables. Le tallage contribue de façon appréciable au rendement en grains.
L’inflorescence est une panicule ouverte ou contractée, lancéolée, ovale ou globuleuse, non verticillée, de 4 à 50 cm de long sur 2 à 20 cm de large, aux ramifications terminées par un racème. Les ramifications primaires de la panicule sont apprimées ou étalées. Le pédoncule est droit ou recourbé vers le bas. Les racèmes comptent de 1 à 6 épillets fertiles, sessiles. (…)
Les sorghos sont utilisés pour des usages très diversifiés dans de nombreux pays.
Alimentation humaine : le sorgo à grain est une culture vivrière dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie. Le sorgo peut se consommer en grain à l’instar du riz, ou être réduit en farine. Sous le nom de jowar en Inde, la farine de sorgo est privilégiée dans la confection du pain bhakri, un aliment de base dans plusieurs régions. Dans les pays occidentaux il entre dans la composition de biscuits pour le goûter. En Tunisie, on réalise fréquemment des gâteaux au sorgo (droo) et la farine de sorgho mélangée à de l’eau, des épices et du sucre peut devenir une sorte de soupe roborative au petit-déjeuner. Le sorgo est également à la base de boissons recherchées, notamment pendant le ramadan. Les tiges de sorgo bicolore se mâchent tout comme la canne à sucre.
Les sorghos fourragers sont utilisés en alimentation animale en grain, ou comme fourrage en ensilage ou à la pâture principalement dans les pays occidentaux et en Afrique du Nord.
Herbe à chat : la plupart des mélanges vendus en distribution sont un mélange de graines d’orge et de sorgo.
Production de sucre et sirop : des tiges du sorgo bicolore est extraite une mélasse ou un sirop sucré (sirop de sorgo), aux États-Unis sont produits 1 000 litres de sirop par ha.
Alcool, notamment au Burkina Faso, mais aussi et surtout en Chine avec le maotai, alcool de sorgo, considéré en Chine, comme le meilleur alcool ; le célèbre er guo tou (二锅头酒) de Pékin ou encore le meigui lu jiu, alcool blanc de sorgo, parfumé à la rose.
Dolo et tchapalo, boissons traditionnelles sahéliennes préparées à base de sorgo, cuit dans l’eau et fermenté avec de la levure.
Agrocarburant : le sorgo à sucre pourrait être une solution pour produire un agrocarburant tel que le bioéthanol, avec le risque quasi-certain cependant de mettre en péril les cultures vivrières locales. Un projet pilote a été mis en place en Inde, d’autres sont en cours aux Philippines, au Mexique, au Mozambique et au Kenya. Peu demandé, contrairement au maïs, l’utilisation de cette plante facile à cultiver ne déstabilise pas encore le marché alimentaire. En revanche, l’accaparement de surfaces potentiellement destinées à l’alimentation va devenir un problème crucial.
Le sorgo fibre permet grâce à la méthanisation de sa biomasse la fabrication de biomatériaux destinés à la fabrication de films plastiques ou de balais biodégradables.
Teinture : plusieurs variétés non-comestibles de sorgo sont cultivés exclusivement pour le colorant rouge contenu dans ses feuilles.
Wikipedia : Sorgho
vol. 19, page 019
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Maïs - 玉蜀黍 - ト ウ ・ モ ロ ・ コ シ
Nom commun: maïs; Nom en kanji: 玉蜀黍; Traduction de Kanji: Sichuan sorghum perle; Nom latin de Von Siebold: Zea Mais; Kanji moderne: 玉蜀黍; Traduction du Kanji moderne: Sichuan sorghum perle; Katakana moderne: ト ウ ・ モ ロ ・ コ シ; Famille: Poacées; Espèce: Zea mays L.
Le maïs (Zea mays L., ou Zea mays subsp. mays (autonyme)), appelé blé d’Inde au Canada, est une plante herbacée tropicale annuelle de la famille des Poacées (graminées), largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même.
Cette espèce, originaire du Mexique, constituait l’aliment de base des Amérindiens avant l’arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale, et était cultivée par les Nord-Amérindiens avec la courge et le haricot en utilisant la technique dite « des trois sœurs ». Introduite en Europe au xvie siècle, elle est aujourd’hui la première céréale cultivée dans le monde devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dans la première moitié du xxe siècle, puis des semences transgéniques récemment, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l’Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l’Ouest de l’Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l’Est.
L’histoire du maïs commence par la culture de la téosinte il y a 9 000 ans au Mexique dans la haute vallée du Rio Balsas. À partir de -3000, on trouve du maïs dans toutes les basses terres de l’Amérique centrale (Yucatan, Caraïbes, Andes). Les peuples mésoaméricains du centre du Mexique et du Yucatan en étaient très dépendants. Vers l’an 1000, le peuple anasazi a probablement contribué à adapter le maïs aux zones tempérées et à créer le maïs corné. En Arizona, pays des « indiens Pueblos » (Hopis et Zunis), le maïs est alors considéré comme l’enfant des dieux, symbole de vie8. Les Nord-Amérindiens consommaient du maïs soufflé.
Lorsque les Européens exploraient les Amériques, le maïs était donc déjà cultivé du nord au sud du continent depuis les rives du Saint-Laurent (Canada) à celles du Rio de la Plata (Argentine). Le maïs a été vu par les Européens pour la première fois par Christophe Colomb en 1492 à Cuba9. Magellan le trouva à Rio de Janeiro en 1520.
La première introduction du maïs dans le Sud de l’Europe, et dans l’Ancien monde, est due à Christophe Colomb au retour de son premier (4 mars 1493) ou deuxième (11 juin 1496) voyage en Amérique selon son propre témoignage. Néanmoins cette céréale nouvelle ne se diffuse que lentement et son origine se perd rapidement puisque chaque localité croit qu’il est issu d’une contrée voisine, d’où les appellations de « blé d’Égypte » par les Turcs mais « froment de Turquie » en Allemagne, « blé de Sicile » en Toscane mais « blé de Rome » en Lorraine et dans les Vosges, etc.
Du sud de l’Espagne, il s’est diffusé dans toutes les régions d’Europe méridionale au climat suffisamment chaud et humide, le Portugal (1515) où il est appelé milho (« gros millet marocain »), le Pays basque espagnol (1576), la Galice, le Sud-Ouest de la France et la Bresse (1612), la Franche-Comté alors possession espagnole, et où il est nommé « blé d’Espagne », le reste de la France restant longtemps réticent à sa culture au profit du blé, la Vénétie (1554), puis toute la plaine du Pô. D’Italie, il s’est répandu vers l’est : Serbie, Roumanie (1692), Turquie. « Brouet des pauvres » en Europe, il devient parfois un plat central ou un marqueur alimentaire en Italie avec la polenta de maïs, au Portugal avec le broa, en Roumanie avec la mămăligă, dans le Sud-Ouest de la France (talo, miches de Gascogne, crêpes de maïs d’Aquitaine) ou en Bresse avec ses gaudes.
La théorie de la diffusion du maïs de l’Espagne vers le Nord de l’Europe est maintenant complètement abandonnée. On sait maintenant que les populations de maïs du Nord et du centre de l’Europe dérivent directement des Northern flints du Canada et du Nord des États-Unis, ramenées par les explorateurs de cette zone, notamment par Jacques Cartier en Normandie
Wikipedia : Maïs
Volume 20
~ Millet, Sésame, Patate douce ~
vol. 20, page 006
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Eleusine - 胡麻 - ゴ マ
Eleusine coracana (L.) Gaertn.
Nom en kanji: 胡麻; Traduction de Kanji: chanvre étranger; Nom latin de Von Siebold: Sesamum orientale; Kanji moderne: 胡麻; Traduction anglaise du Kanji moderne: chanvre étranger; Katakana moderne: ゴ マ; Famille: Pedaliaceae; Espèce: Sesamum indicum L.; Katakana pour nom (s) néerlandais: レ イ ン サ ー ト; translittération de Katakana pour les noms néerlandais: Reinsaato; Nom (s) néerlandais d’origine: Lijnzaad; Description (s) en anglais: Sésame
Eleusine coracana, l’éleusine, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae (graminées), sous-famille des Chloridoideae, originaire d’Afrique2.
C’est une plante herbacée annuelle cultivée comme céréale secondaire pour ses graines comestibles. Elle est l’objet d’une culture vivrière en Afrique centrale et orientale. C’est également une mauvaise herbe des cultures, notamment en Afrique australe et en Amérique du Nord.
Ses noms vernaculaires sont éleusine, coracan, mil rouge, mil africain, ragi (Inde)…
Wikipedia : Eleusine
vol. 20, page 011
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Herbe à chapelets - 薏苡 - Sésame
Coix lacryma-jobi L.
Nom commun: Coix lacryma-jobi; Nom en kanji: 薏苡; Traduction de Kanji: orge lacrymogène de l’emploi; Famille: Poacées; Espèce: Coix lacryma-jobi L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: シ ン テ ィ ヲ ビ ス タ ラ ア ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Shintiobisutaraan; Nom (s) néerlandais d’origine: Sint Jobs tranen; Description (s) en anglais: Les larmes de Job
Coix lacryma-jobi, Grain de Job, Larmes de Job, l’Herbe à chapelets, Larmille, Herbe collier ou Graine chapelet, est une espèce de Poaceae (Graminées) des lieux humides originaire d’Asie du Sud-Est1. Elle doit son nom de Larme-de-Job à la forme de ses graines qui rappelle celle des larmes.
Espèce vivace, branchue, atteignant 1.60 m, poussant dans les zones humides. Les feuilles sont larges et forment une gaine. Les fleurs en épis sont verdâtres.
Le faux-fruit est ovale, de couleur variable allant du blanc au gris bleuté, foncé à marron. La suppression des styles permet d’obtenir des perles d’apparence vernissée, dures et percées .
Les graines ont été employées depuis très longtemps pour faire des colliers, des bijoux, des amulettes magico-religieuses.
L’extrait de graines est utilisé en médecine traditionnelle chinoise sous le nom de yìyǐ rén (薏苡仁, pépin/noyau de yìyǐ) du nom de la plante yìmǐ (薏米) et de son genre yìyǐ shǔ (薏苡属) selon les allégations traditionnelles suivantes : « Fait écouler l’eau, tonifie la rate, élimine les obstructions ». Fait également partie de la pharmacopée Lao. Les graines, importées des Indes, étaient utilisées autrefois comme diurétique.
Dans les années 1840, elles étaient tressées en Chine, dans les provinces du Guangdong et du Fujian pour réaliser les voiles des jonques..
La culture des larmes de job pour l’alimentation est actuellement en pleine extension sous le nom de « ma-yuen » au Laos, où elle prend le pas sur celle du maïs. Cette céréale est riche en protéines et ne contient pas de gluten. Elle peut de ce fait être consommée sans restriction par les gens allergique à cette substance
Wikipedia : Coix lacryma-jobi
Sesamum indicum L.
Le sésame (Sesamum indicum) est une plante de la famille des Pédaliacées et un produit agricole largement cultivé pour ses graines.
Le sésame connaît un fort développement dans les pays subsahariens du fait de sa culture facile et des faibles coûts de production. La production des variétés de couleur blanche et blanc-crème a un fort taux de croissance du fait de leur emploi traditionnel en Asie et de la croissance de la population dans ces pays, ainsi que l’utilisation de plus en plus importante en Europe en pâtisserie et en boulangerie.
En Inde, les graines de sésame sont considérées comme un symbole d’immortalité.
La petite graine est utilisée en cuisine pour sa douce saveur proche des noisettes une fois torréfiée. Les graines de sésame permettent la production de l’huile de sésame qui est surtout utilisée dans les salades ou plats froids, comme au centre de la Chine ou en Corée, mais également dans les soupes, fondues ou certains plats chauds. Elles sont également utilisées dans des pâtisseries du Vietnam, sortes de nougats mous mélangeant sucre, cacahuètes et graines de sésame.
Elles sont aussi utilisées après dépelliculage en pâtisserie (pain et croquants au sésame) et pour la fabrication de la pâte de sésame. Cette dernière, appelée tahiné en syrien et libanais ou zhima jiang (芝麻酱, « Sauce sésame ») en Chine, est produite par écrasement à la meule et utilisée en Asie, du Proche, à l’Extrême-Orient. Cette pâte entre notamment dans la composition des traditionnels téhina (crème salée de sésame à l’huile d’olive) et halva, pâtisserie compacte de sésame et de sucre. Elle est également utilisée dans les fondues du Sichuan ou dans les reganmian (热干面 nouilles chaudes et sèches)de Hubei.
Mélangé avec du sel, on obtient du goma-sio, assaisonnement particulièrement apprécié des végétariens, utilisé entre autres pour relever les crudités et les céréales.
Wikipedia : Sésame
vol. 20, page 013
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Patate douce - 木 菫 藷 - ボ ケ ・ イ モ
Ipomoea batatas (L.) Lam
Nom commun: patate douce; Nom en kanji: 木 菫 藷; Traduction de Kanji: pomme de terre hibiscus; Nom en Katakana: ボ ケ ・ イ モ; Prononciation du katakana: boke-imo; Nom latin de Von Siebold: Convoluvulus Batatas ch; Famille: Convolvulaceae; Espèce: Ipomoea batatas (L.) Lam.
La patate (Ipomoea batatas), ou patate douce, est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Convolvulaceae, tribu des Ipomoeeae, vraisemblablement originaire d’Amérique tropicale. C’est une plante herbacée vivace dont la culture est très répandue dans toutes les régions tropicales et subtropicales, où on la cultive principalement pour ses tubercules (racines tubérisées) comestibles, riches en amidon. Le terme « patate » désigne aussi par métonymie les tubercules produits par cette plante. La patate est un cultigène hexaploïde, inconnu à l’état sauvage, cependant on a découvert en Amérique du Sud des formes sauvages tétraploïdes d’Ipomoea batatas.
Avec une production annuelle de 113 Mt (2017), récoltées sur plus de 9 millions d’hectares, la patate douce est la septième production agricole au niveau mondial, après le blé, le riz, le maïs, la pomme de terre, l’orge et le manioc. La Chine est de loin le premier pays producteur avec 72 Mt (64 %). La patate douce est consommée principalement dans les pays en développement, où elle est parfois un aliment de base, par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les îles Salomon et dans certains pays d’Afrique de l’Est (Burundi, Ouganda, Rwanda). La patate douce est aussi utilisée en alimentation animale, notamment pour l’élevage des porcs. En Chine, c’est le principal débouché (60 à 70 %) de la production de patates douces, la consommation des tubercules frais (environ 10 %) s’étant effondrée avec l’urbanisation de la population et l’élévation du niveau de vie, tandis qu’une part croissante des tubercules est transformée en farine et en fécule.
Origine et diffusion
L’origine de la patate douce a été longtemps controversée. Bien que cette plante soit inconnue à l’état sauvage, il est maintenant admis qu’elle est originaire d’Amérique. Elle se serait diversifiée à partir de deux zones, un centre principal entre la péninsule du Yucatán et le bassin de l’Orénoque au Venezuela où elle aurait été domestiquée vers 4500 av. J.-C., puis elle s’est répandue dès 2500 avant J.-C. dans les Andes et dans les Antilles. La plus grande diversité génétique, d’après l’étude des marqueurs moléculaires, se trouve en Amérique centrale, soutenant l’hypothèse que cette région est le principal centre de diversité et très probablement le centre d’origine de la patate douce.
Les plus anciens restes archéologiques de tubercules de patate douce ont été trouvés au Pérou dans le canyon Chilca (voir sites du Chilca (Pueblo 1) (es) du Cerro Paloma (es)). Ils sont datés, par datation au radiocarbone, de 8 000 à 6 000 ans avant J.-C., mais il n’est pas certain qu’ils proviennent de plantes domestiquées. Les premiers restes de tubercules indiscutablement cultivés proviennent de la vallée de Casma, également au Pérou, et datent de l’époque précéramique, soit environ 2 000 ans avant J.-C.
Selon certains auteurs, la patate douce serait arrivée en Polynésie centrale vers 1 100, puis en Nouvelle-Zélande et à Hawaï. Elle était déjà présente quand les explorateurs européens y sont arrivés, notamment James Cook qui rencontra lors de ses voyages des sociétés cultivant déjà la patate douce dans l’île de Pâques, à Hawaï et dans l’île du Nord de Nouvelle-Zélande.
Des considérations linguistiques, confirmées par des données génétiques, montrent que la patate douce s’est diffusée dans le monde selon trois voies.
La voie « kumara », d’après le terme désignant la patate douce en quechua et dans les Langues polynésiennes et maories, est un transfert de la patate douce entre le nord de l’Amérique du Sud et l’est de la Polynésie (îles Marquises) datant de l’époque précolombienne probablement entre 1 000 et 1 100 après J.-C12. Ce transfert a pu être effectué par des voyageurs péruviens ou plus probablement polynésiens. De la Polynésie, la plante a ensuite été répandue dans les îles du Pacifique jusqu’à Hawaï, l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande.
La voie « batata », d’un terme emprunté par les Espagnols au taïno, a commencé avec le premier voyage de retour de Christophe Colomb en 1492 qui a introduit la patate douce en Europe occidentale. Par la suite les explorateurs portugais ont transporté ces tubercules cultivés dans l’Europe méditerranéenne vers l’Afrique, l’Inde et les Antilles.
La voie « kamote » (nom de la patate douce en tagalog13, de camotli, terme emprunté à la langue nahuatl des Mayas), qui consiste en un transfert direct au xvie siècle de patates douces mexicaines vers les Philippines par les galions de commerce espagnols entre Acapulco et Manille. Des Philippines, où elle a pris un essor considérable, la patate douce a ensuite été introduite en Chine dès 1594, puis au Japon en 1605.
Étymologie
Nom commun
Le terme « patate » est attesté en français sous la forme « pattates » et présenté comme un mot indigène dans La reprinse de la Floride, par le capitaine Gourgue, en 1567. Le terme est emprunté en 1528 à l’espagnol « patata », qui désignait à l’époque Ipomoea batatas, lui-même emprunté au taino batata (le taino étant un sous-groupe des langues arawaks). L’origine du terme espagnol patata, qui désigne actuellement la pomme de terre en Espagne n’est pas claire. Certains auteurs considèrent que c’est un « croisement » entre papa, nom de la pomme de terre en quechua et batata, un des noms caribéens de la patate douce.
Le mot « patate » désigne proprement le tubercule de Ipomoea batatas. Toutefois, il est d’usage d’ajouter l’adjectif « douce » pour ne pas la confondre avec la pomme de terre, qui est couramment appelée « patate » dans un registre familier ou régionalement (Canada).
Nom scientifique
Le nom générique, Ipomoea, dérive de deux racines grecques, ἴψ, ἰπός (íps, ipós), « genre de ver » et ὅμοιος (homoios), « semblable », en référence au port volubile des tiges.
L’épithète spécifique, batatas, est un adjectif de latin botanique signifiant « patate », emprunté à une langue caraïbe par l’intermédiaire de l’espagnol.
Noms vernaculaires
Ipomoea batatas ‘Margarita’ à Cikampek station (Java, Indonésie).
En Amérique latine, les noms les plus communs de la patate douce sont : batata, camote, boniato, batata doce, apichu et kumara.
En langue espagnole, notamment en Argentine, au Venezuela, à Porto Rico et dans la République dominicaine, la patate douce est appelée « batata », terme emprunté à une langue indigène des Caraïbes, le taino. Toutefois, au Mexique, au Pérou, au Chili, en Amérique centrale et aux Philippines, elle est connue sous le nom de « camote »(orthographié kamote aux Philippines), terme dérivé du nahuatl « camotli ». En espagnol, le terme « boniato », dérivé du taino « bonyata » est également utilisé dans un registre plus soutenu pour désigner la patate douce, plus particulièrement les cultivars à chair blanche.
Au Pérou, le nom quechua d’un type de patate douce est « kumar », qui est étonnamment similaire au nom polynésien « kumara » et à ses équivalents océaniques régionaux.(kumala, umala, uala, etc.), ce qui a conduit certains chercheurs à suspecter un cas de contacts trans-océaniques précolombiens.
En Australie, environ 90 % de la production est consacrée à un cultivar orangé appelé ‘Beauregard’, sélectionné à l’origine aux États-Unis par la Louisiana Agricultural Experiment Station en 1981.
En Nouvelle-Zélande, les variétés originales cultivées par les Maoris produisaient des tubercules allongés à la peau blanche et à la chair blanchâtre (ce qui, pense-t-on, suggère une traversée du Pacifique antérieure à l’arrivée des Européens dans la région). La patate y est connue sous le nom de « kumara » (orthographié kūmara en langue maori). La variété la plus répandue est le cultivar rouge appelé ‘Owairaka’, mais des cultivars orangés (‘Beauregard’), dorés, violets, etc. sont également cultivés. La patate douce est également connue sous le nom de kumara, aux îles Gambier et dans l’archipel de Cook, kumala aux îles Samoa et Tonga, umala aux îles Sandwich, umara à Tahiti, umaa ou kumaa aux îles Marquises. En Polynésie, elle était déjà cultivée avant les explorations européennes. Le nom polynésien kumara viendrait de kumar, terme de la langue quechua, du plateau andin d’Amérique du Sud.
Au Japon, elle est connue sous le nom de satsuma imo (薩摩芋?), du nom de l’ancienne province de Satsuma de laquelle elle est originaire.
Wikipedia : Patate douce
vol. 20, page 014
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Patate douce - 度 奴 久 和 宇 藷 - ト ヌ ク ワ ウ ・ イ モ
Ipomoea batatas (L.) Lam
Nom commun: patate douce; Nom en kanji: 度 奴 久 和 宇 藷; Traduction française de Kanji:? Patate; Nom en Katakana: ト ヌ ク ワ ウ ・ イ モ; Prononciation du katakana: tonukuwau-imo; Famille: Convolvulaceae; Espèce: Ipomoea batatas (L.) Lam.
La patate (Ipomoea batatas), ou patate douce, est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Convolvulaceae, tribu des Ipomoeeae, vraisemblablement originaire d’Amérique tropicale. C’est une plante herbacée vivace dont la culture est très répandue dans toutes les régions tropicales et subtropicales, où on la cultive principalement pour ses tubercules (racines tubérisées) comestibles, riches en amidon. Le terme « patate » désigne aussi par métonymie les tubercules produits par cette plante. La patate est un cultigène hexaploïde, inconnu à l’état sauvage, cependant on a découvert en Amérique du Sud des formes sauvages tétraploïdes d’Ipomoea batatas.
Avec une production annuelle de 113 Mt (2017), récoltées sur plus de 9 millions d’hectares, la patate douce est la septième production agricole au niveau mondial, après le blé, le riz, le maïs, la pomme de terre, l’orge et le manioc. La Chine est de loin le premier pays producteur avec 72 Mt (64 %). La patate douce est consommée principalement dans les pays en développement, où elle est parfois un aliment de base, par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les îles Salomon et dans certains pays d’Afrique de l’Est (Burundi, Ouganda, Rwanda). La patate douce est aussi utilisée en alimentation animale, notamment pour l’élevage des porcs. En Chine, c’est le principal débouché (60 à 70 %) de la production de patates douces, la consommation des tubercules frais (environ 10 %) s’étant effondrée avec l’urbanisation de la population et l’élévation du niveau de vie, tandis qu’une part croissante des tubercules est transformée en farine et en fécule.
Origine et diffusion
L’origine de la patate douce a été longtemps controversée. Bien que cette plante soit inconnue à l’état sauvage, il est maintenant admis qu’elle est originaire d’Amérique. Elle se serait diversifiée à partir de deux zones, un centre principal entre la péninsule du Yucatán et le bassin de l’Orénoque au Venezuela où elle aurait été domestiquée vers 4500 av. J.-C., puis elle s’est répandue dès 2500 avant J.-C. dans les Andes et dans les Antilles. La plus grande diversité génétique, d’après l’étude des marqueurs moléculaires, se trouve en Amérique centrale, soutenant l’hypothèse que cette région est le principal centre de diversité et très probablement le centre d’origine de la patate douce.
Les plus anciens restes archéologiques de tubercules de patate douce ont été trouvés au Pérou dans le canyon Chilca (voir sites du Chilca (Pueblo 1) (es) du Cerro Paloma (es)). Ils sont datés, par datation au radiocarbone, de 8 000 à 6 000 ans avant J.-C., mais il n’est pas certain qu’ils proviennent de plantes domestiquées. Les premiers restes de tubercules indiscutablement cultivés proviennent de la vallée de Casma, également au Pérou, et datent de l’époque précéramique, soit environ 2 000 ans avant J.-C.
Selon certains auteurs, la patate douce serait arrivée en Polynésie centrale vers 1 100, puis en Nouvelle-Zélande et à Hawaï. Elle était déjà présente quand les explorateurs européens y sont arrivés, notamment James Cook qui rencontra lors de ses voyages des sociétés cultivant déjà la patate douce dans l’île de Pâques, à Hawaï et dans l’île du Nord de Nouvelle-Zélande.
Des considérations linguistiques, confirmées par des données génétiques, montrent que la patate douce s’est diffusée dans le monde selon trois voies.
La voie « kumara », d’après le terme désignant la patate douce en quechua et dans les Langues polynésiennes et maories, est un transfert de la patate douce entre le nord de l’Amérique du Sud et l’est de la Polynésie (îles Marquises) datant de l’époque précolombienne probablement entre 1 000 et 1 100 après J.-C12. Ce transfert a pu être effectué par des voyageurs péruviens ou plus probablement polynésiens. De la Polynésie, la plante a ensuite été répandue dans les îles du Pacifique jusqu’à Hawaï, l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande.
La voie « batata », d’un terme emprunté par les Espagnols au taïno, a commencé avec le premier voyage de retour de Christophe Colomb en 1492 qui a introduit la patate douce en Europe occidentale. Par la suite les explorateurs portugais ont transporté ces tubercules cultivés dans l’Europe méditerranéenne vers l’Afrique, l’Inde et les Antilles.
La voie « kamote » (nom de la patate douce en tagalog13, de camotli, terme emprunté à la langue nahuatl des Mayas), qui consiste en un transfert direct au xvie siècle de patates douces mexicaines vers les Philippines par les galions de commerce espagnols entre Acapulco et Manille. Des Philippines, où elle a pris un essor considérable, la patate douce a ensuite été introduite en Chine dès 1594, puis au Japon en 1605.
Étymologie
Nom commun
Le terme « patate » est attesté en français sous la forme « pattates » et présenté comme un mot indigène dans La reprinse de la Floride, par le capitaine Gourgue, en 1567. Le terme est emprunté en 1528 à l’espagnol « patata », qui désignait à l’époque Ipomoea batatas, lui-même emprunté au taino batata (le taino étant un sous-groupe des langues arawaks). L’origine du terme espagnol patata, qui désigne actuellement la pomme de terre en Espagne n’est pas claire. Certains auteurs considèrent que c’est un « croisement » entre papa, nom de la pomme de terre en quechua et batata, un des noms caribéens de la patate douce.
Le mot « patate » désigne proprement le tubercule de Ipomoea batatas. Toutefois, il est d’usage d’ajouter l’adjectif « douce » pour ne pas la confondre avec la pomme de terre, qui est couramment appelée « patate » dans un registre familier ou régionalement (Canada).
Nom scientifique
Le nom générique, Ipomoea, dérive de deux racines grecques, ἴψ, ἰπός (íps, ipós), « genre de ver » et ὅμοιος (homoios), « semblable », en référence au port volubile des tiges.
L’épithète spécifique, batatas, est un adjectif de latin botanique signifiant « patate », emprunté à une langue caraïbe par l’intermédiaire de l’espagnol.
Noms vernaculaires
Ipomoea batatas ‘Margarita’ à Cikampek station (Java, Indonésie).
En Amérique latine, les noms les plus communs de la patate douce sont : batata, camote, boniato, batata doce, apichu et kumara.
En langue espagnole, notamment en Argentine, au Venezuela, à Porto Rico et dans la République dominicaine, la patate douce est appelée « batata », terme emprunté à une langue indigène des Caraïbes, le taino. Toutefois, au Mexique, au Pérou, au Chili, en Amérique centrale et aux Philippines, elle est connue sous le nom de « camote »(orthographié kamote aux Philippines), terme dérivé du nahuatl « camotli ». En espagnol, le terme « boniato », dérivé du taino « bonyata » est également utilisé dans un registre plus soutenu pour désigner la patate douce, plus particulièrement les cultivars à chair blanche.
Au Pérou, le nom quechua d’un type de patate douce est « kumar », qui est étonnamment similaire au nom polynésien « kumara » et à ses équivalents océaniques régionaux.(kumala, umala, uala, etc.), ce qui a conduit certains chercheurs à suspecter un cas de contacts trans-océaniques précolombiens.
En Australie, environ 90 % de la production est consacrée à un cultivar orangé appelé ‘Beauregard’, sélectionné à l’origine aux États-Unis par la Louisiana Agricultural Experiment Station en 1981.
En Nouvelle-Zélande, les variétés originales cultivées par les Maoris produisaient des tubercules allongés à la peau blanche et à la chair blanchâtre (ce qui, pense-t-on, suggère une traversée du Pacifique antérieure à l’arrivée des Européens dans la région). La patate y est connue sous le nom de « kumara » (orthographié kūmara en langue maori). La variété la plus répandue est le cultivar rouge appelé ‘Owairaka’, mais des cultivars orangés (‘Beauregard’), dorés, violets, etc. sont également cultivés. La patate douce est également connue sous le nom de kumara, aux îles Gambier et dans l’archipel de Cook, kumala aux îles Samoa et Tonga, umala aux îles Sandwich, umara à Tahiti, umaa ou kumaa aux îles Marquises. En Polynésie, elle était déjà cultivée avant les explorations européennes. Le nom polynésien kumara viendrait de kumar, terme de la langue quechua, du plateau andin d’Amérique du Sud.
Au Japon, elle est connue sous le nom de satsuma imo (薩摩芋?), du nom de l’ancienne province de Satsuma de laquelle elle est originaire.
Wikipedia : Patate douce
vol. 20, page 014
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Patate douce - 白藷; - シ ロ ・ イ モ (pomme de terre blanche) - 赤 藷 - ア カ ・ イ モ (pomme de terre rouge)
Ipomoea batatas (L.) Lam
(à gauche) Nom commun: patate douce; Nom en kanji: 白藷; Traduction de Kanji: pomme de terre blanche; Nom en Katakana: シ ロ ・ イ モ; Prononciation du katakana: shiro-imo; Nom latin de Von Siebold: Convoluvulus Batatas a; Famille: Convolvulaceae; Espèce: Ipomoea batatas (L.) Lam.
(à droite) Nom commun: patate douce; Nom en kanji: 赤 藷; Traduction de Kanji: pomme de terre rouge; Nom en Katakana: ア カ ・ イ モ; Prononciation du katakana: aka-imo; Nom latin de Von Siebold: Convoluvulus Batatas b; Famille: Convolvulaceae; Espèce: Ipomoea batatas (L.) Lam.
La patate (Ipomoea batatas), ou patate douce, est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Convolvulaceae, tribu des Ipomoeeae, vraisemblablement originaire d’Amérique tropicale. C’est une plante herbacée vivace dont la culture est très répandue dans toutes les régions tropicales et subtropicales, où on la cultive principalement pour ses tubercules (racines tubérisées) comestibles, riches en amidon. Le terme « patate » désigne aussi par métonymie les tubercules produits par cette plante. La patate est un cultigène hexaploïde, inconnu à l’état sauvage, cependant on a découvert en Amérique du Sud des formes sauvages tétraploïdes d’Ipomoea batatas.
Avec une production annuelle de 113 Mt (2017), récoltées sur plus de 9 millions d’hectares, la patate douce est la septième production agricole au niveau mondial, après le blé, le riz, le maïs, la pomme de terre, l’orge et le manioc. La Chine est de loin le premier pays producteur avec 72 Mt (64 %). La patate douce est consommée principalement dans les pays en développement, où elle est parfois un aliment de base, par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les îles Salomon et dans certains pays d’Afrique de l’Est (Burundi, Ouganda, Rwanda). La patate douce est aussi utilisée en alimentation animale, notamment pour l’élevage des porcs. En Chine, c’est le principal débouché (60 à 70 %) de la production de patates douces, la consommation des tubercules frais (environ 10 %) s’étant effondrée avec l’urbanisation de la population et l’élévation du niveau de vie, tandis qu’une part croissante des tubercules est transformée en farine et en fécule.
Origine et diffusion
L’origine de la patate douce a été longtemps controversée. Bien que cette plante soit inconnue à l’état sauvage, il est maintenant admis qu’elle est originaire d’Amérique. Elle se serait diversifiée à partir de deux zones, un centre principal entre la péninsule du Yucatán et le bassin de l’Orénoque au Venezuela où elle aurait été domestiquée vers 4500 av. J.-C., puis elle s’est répandue dès 2500 avant J.-C. dans les Andes et dans les Antilles. La plus grande diversité génétique, d’après l’étude des marqueurs moléculaires, se trouve en Amérique centrale, soutenant l’hypothèse que cette région est le principal centre de diversité et très probablement le centre d’origine de la patate douce.
Les plus anciens restes archéologiques de tubercules de patate douce ont été trouvés au Pérou dans le canyon Chilca (voir sites du Chilca (Pueblo 1) (es) du Cerro Paloma (es)). Ils sont datés, par datation au radiocarbone, de 8 000 à 6 000 ans avant J.-C., mais il n’est pas certain qu’ils proviennent de plantes domestiquées. Les premiers restes de tubercules indiscutablement cultivés proviennent de la vallée de Casma, également au Pérou, et datent de l’époque précéramique, soit environ 2 000 ans avant J.-C.
Selon certains auteurs, la patate douce serait arrivée en Polynésie centrale vers 1 100, puis en Nouvelle-Zélande et à Hawaï. Elle était déjà présente quand les explorateurs européens y sont arrivés, notamment James Cook qui rencontra lors de ses voyages des sociétés cultivant déjà la patate douce dans l’île de Pâques, à Hawaï et dans l’île du Nord de Nouvelle-Zélande.
Des considérations linguistiques, confirmées par des données génétiques, montrent que la patate douce s’est diffusée dans le monde selon trois voies.
La voie « kumara », d’après le terme désignant la patate douce en quechua et dans les Langues polynésiennes et maories, est un transfert de la patate douce entre le nord de l’Amérique du Sud et l’est de la Polynésie (îles Marquises) datant de l’époque précolombienne probablement entre 1 000 et 1 100 après J.-C12. Ce transfert a pu être effectué par des voyageurs péruviens ou plus probablement polynésiens. De la Polynésie, la plante a ensuite été répandue dans les îles du Pacifique jusqu’à Hawaï, l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande.
La voie « batata », d’un terme emprunté par les Espagnols au taïno, a commencé avec le premier voyage de retour de Christophe Colomb en 1492 qui a introduit la patate douce en Europe occidentale. Par la suite les explorateurs portugais ont transporté ces tubercules cultivés dans l’Europe méditerranéenne vers l’Afrique, l’Inde et les Antilles.
La voie « kamote » (nom de la patate douce en tagalog13, de camotli, terme emprunté à la langue nahuatl des Mayas), qui consiste en un transfert direct au xvie siècle de patates douces mexicaines vers les Philippines par les galions de commerce espagnols entre Acapulco et Manille. Des Philippines, où elle a pris un essor considérable, la patate douce a ensuite été introduite en Chine dès 1594, puis au Japon en 1605.
Étymologie
Nom commun
Le terme « patate » est attesté en français sous la forme « pattates » et présenté comme un mot indigène dans La reprinse de la Floride, par le capitaine Gourgue, en 1567. Le terme est emprunté en 1528 à l’espagnol « patata », qui désignait à l’époque Ipomoea batatas, lui-même emprunté au taino batata (le taino étant un sous-groupe des langues arawaks). L’origine du terme espagnol patata, qui désigne actuellement la pomme de terre en Espagne n’est pas claire. Certains auteurs considèrent que c’est un « croisement » entre papa, nom de la pomme de terre en quechua et batata, un des noms caribéens de la patate douce.
Le mot « patate » désigne proprement le tubercule de Ipomoea batatas. Toutefois, il est d’usage d’ajouter l’adjectif « douce » pour ne pas la confondre avec la pomme de terre, qui est couramment appelée « patate » dans un registre familier ou régionalement (Canada).
Nom scientifique
Le nom générique, Ipomoea, dérive de deux racines grecques, ἴψ, ἰπός (íps, ipós), « genre de ver » et ὅμοιος (homoios), « semblable », en référence au port volubile des tiges.
L’épithète spécifique, batatas, est un adjectif de latin botanique signifiant « patate », emprunté à une langue caraïbe par l’intermédiaire de l’espagnol.
Noms vernaculaires
Ipomoea batatas ‘Margarita’ à Cikampek station (Java, Indonésie).
En Amérique latine, les noms les plus communs de la patate douce sont : batata, camote, boniato, batata doce, apichu et kumara.
En langue espagnole, notamment en Argentine, au Venezuela, à Porto Rico et dans la République dominicaine, la patate douce est appelée « batata », terme emprunté à une langue indigène des Caraïbes, le taino. Toutefois, au Mexique, au Pérou, au Chili, en Amérique centrale et aux Philippines, elle est connue sous le nom de « camote »(orthographié kamote aux Philippines), terme dérivé du nahuatl « camotli ». En espagnol, le terme « boniato », dérivé du taino « bonyata » est également utilisé dans un registre plus soutenu pour désigner la patate douce, plus particulièrement les cultivars à chair blanche.
Au Pérou, le nom quechua d’un type de patate douce est « kumar », qui est étonnamment similaire au nom polynésien « kumara » et à ses équivalents océaniques régionaux.(kumala, umala, uala, etc.), ce qui a conduit certains chercheurs à suspecter un cas de contacts trans-océaniques précolombiens.
En Australie, environ 90 % de la production est consacrée à un cultivar orangé appelé ‘Beauregard’, sélectionné à l’origine aux États-Unis par la Louisiana Agricultural Experiment Station en 1981.
En Nouvelle-Zélande, les variétés originales cultivées par les Maoris produisaient des tubercules allongés à la peau blanche et à la chair blanchâtre (ce qui, pense-t-on, suggère une traversée du Pacifique antérieure à l’arrivée des Européens dans la région). La patate y est connue sous le nom de « kumara » (orthographié kūmara en langue maori). La variété la plus répandue est le cultivar rouge appelé ‘Owairaka’, mais des cultivars orangés (‘Beauregard’), dorés, violets, etc. sont également cultivés. La patate douce est également connue sous le nom de kumara, aux îles Gambier et dans l’archipel de Cook, kumala aux îles Samoa et Tonga, umala aux îles Sandwich, umara à Tahiti, umaa ou kumaa aux îles Marquises. En Polynésie, elle était déjà cultivée avant les explorations européennes. Le nom polynésien kumara viendrait de kumar, terme de la langue quechua, du plateau andin d’Amérique du Sud.
Au Japon, elle est connue sous le nom de satsuma imo (薩摩芋?), du nom de l’ancienne province de Satsuma de laquelle elle est originaire.
Wikipedia : Patate douce
vol. 20, page 033
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Millet du Japon - 稗 - 穇
Echinochloa esculenta (A.Braun) H.Scholz
(à gauche) Nom commun: millet de barnyard japonais; Nom en kanji: 稗; Traduction de Kanji: darnel (ray-grass); Nom latin de Von Siebold: Eleusine; Famille: Poacées; Espèce: Echinochloa esculenta (A.Braun) H.Scholz
(à droite) Nom commun: finger millet; Nom en kanji: 穇; Traduction de Kanji: finger-millet; Nom latin de Von Siebold: Eleusine; Famille: Poacées; Espèce: Eleusine coracana (L.) Gaertn.
Echinochloa esculenta, le millet du Japon, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae (graminées), originaire d’Extrême-Orient.
Cette plante herbacée, pouvant atteindre 1,5 m de haut, est cultivée notamment au Japon comme céréale pour l’alimentation humaine ou comme plante fourragère pour l’alimentation animale. Elle peut aussi se comporter comme une mauvaise herbe, en particulier dans les rizières.
Elle a été probablement domestiquée à partir d’Echinochloa crus-galli.
Wikipedia : Millet du Japon
Volume 21
~ Chou, Radis, Daikon, Navet ~
vol. 21, page 014
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Patate douce - 菘 - ア ヲ ナ
Brassica rapa L.
Ipomoea batatas (L.) Lam.
Nom commun: moutarde verte; Nom en kanji: 菘; Traduction de Kanji: feuilles de plante en forme de cloche; Nom en Katakana: ア ヲ ナ; Prononciation du katakana: ao-na; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L.
La patate (Ipomoea batatas), ou patate douce, est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Convolvulaceae, tribu des Ipomoeeae, vraisemblablement originaire d’Amérique tropicale. C’est une plante herbacée vivace dont la culture est très répandue dans toutes les régions tropicales et subtropicales, où on la cultive principalement pour ses tubercules (racines tubérisées) comestibles, riches en amidon. Le terme « patate » désigne aussi par métonymie les tubercules produits par cette plante. La patate est un cultigène hexaploïde, inconnu à l’état sauvage, cependant on a découvert en Amérique du Sud des formes sauvages tétraploïdes d’Ipomoea batatas.
Avec une production annuelle de 113 Mt (2017), récoltées sur plus de 9 millions d’hectares, la patate douce est la septième production agricole au niveau mondial, après le blé, le riz, le maïs, la pomme de terre, l’orge et le manioc. La Chine est de loin le premier pays producteur avec 72 Mt (64 %). La patate douce est consommée principalement dans les pays en développement, où elle est parfois un aliment de base, par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les îles Salomon et dans certains pays d’Afrique de l’Est (Burundi, Ouganda, Rwanda). La patate douce est aussi utilisée en alimentation animale, notamment pour l’élevage des porcs. En Chine, c’est le principal débouché (60 à 70 %) de la production de patates douces, la consommation des tubercules frais (environ 10 %) s’étant effondrée avec l’urbanisation de la population et l’élévation du niveau de vie, tandis qu’une part croissante des tubercules est transformée en farine et en fécule.
Origine et diffusion
L’origine de la patate douce a été longtemps controversée. Bien que cette plante soit inconnue à l’état sauvage, il est maintenant admis qu’elle est originaire d’Amérique. Elle se serait diversifiée à partir de deux zones, un centre principal entre la péninsule du Yucatán et le bassin de l’Orénoque au Venezuela où elle aurait été domestiquée vers 4500 av. J.-C., puis elle s’est répandue dès 2500 avant J.-C. dans les Andes et dans les Antilles. La plus grande diversité génétique, d’après l’étude des marqueurs moléculaires, se trouve en Amérique centrale, soutenant l’hypothèse que cette région est le principal centre de diversité et très probablement le centre d’origine de la patate douce.
Les plus anciens restes archéologiques de tubercules de patate douce ont été trouvés au Pérou dans le canyon Chilca (voir sites du Chilca (Pueblo 1) (es) du Cerro Paloma (es)). Ils sont datés, par datation au radiocarbone, de 8 000 à 6 000 ans avant J.-C., mais il n’est pas certain qu’ils proviennent de plantes domestiquées. Les premiers restes de tubercules indiscutablement cultivés proviennent de la vallée de Casma, également au Pérou, et datent de l’époque précéramique, soit environ 2 000 ans avant J.-C.
Selon certains auteurs, la patate douce serait arrivée en Polynésie centrale vers 1 100, puis en Nouvelle-Zélande et à Hawaï. Elle était déjà présente quand les explorateurs européens y sont arrivés, notamment James Cook qui rencontra lors de ses voyages des sociétés cultivant déjà la patate douce dans l’île de Pâques, à Hawaï et dans l’île du Nord de Nouvelle-Zélande.
Des considérations linguistiques, confirmées par des données génétiques, montrent que la patate douce s’est diffusée dans le monde selon trois voies.
La voie « kumara », d’après le terme désignant la patate douce en quechua et dans les Langues polynésiennes et maories, est un transfert de la patate douce entre le nord de l’Amérique du Sud et l’est de la Polynésie (îles Marquises) datant de l’époque précolombienne probablement entre 1 000 et 1 100 après J.-C12. Ce transfert a pu être effectué par des voyageurs péruviens ou plus probablement polynésiens. De la Polynésie, la plante a ensuite été répandue dans les îles du Pacifique jusqu’à Hawaï, l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande.
La voie « batata », d’un terme emprunté par les Espagnols au taïno, a commencé avec le premier voyage de retour de Christophe Colomb en 1492 qui a introduit la patate douce en Europe occidentale. Par la suite les explorateurs portugais ont transporté ces tubercules cultivés dans l’Europe méditerranéenne vers l’Afrique, l’Inde et les Antilles.
La voie « kamote » (nom de la patate douce en tagalog13, de camotli, terme emprunté à la langue nahuatl des Mayas), qui consiste en un transfert direct au xvie siècle de patates douces mexicaines vers les Philippines par les galions de commerce espagnols entre Acapulco et Manille. Des Philippines, où elle a pris un essor considérable, la patate douce a ensuite été introduite en Chine dès 1594, puis au Japon en 1605.
Étymologie
Nom commun
Le terme « patate » est attesté en français sous la forme « pattates » et présenté comme un mot indigène dans La reprinse de la Floride, par le capitaine Gourgue, en 1567. Le terme est emprunté en 1528 à l’espagnol « patata », qui désignait à l’époque Ipomoea batatas, lui-même emprunté au taino batata (le taino étant un sous-groupe des langues arawaks). L’origine du terme espagnol patata, qui désigne actuellement la pomme de terre en Espagne n’est pas claire. Certains auteurs considèrent que c’est un « croisement » entre papa, nom de la pomme de terre en quechua et batata, un des noms caribéens de la patate douce.
Le mot « patate » désigne proprement le tubercule de Ipomoea batatas. Toutefois, il est d’usage d’ajouter l’adjectif « douce » pour ne pas la confondre avec la pomme de terre, qui est couramment appelée « patate » dans un registre familier ou régionalement (Canada).
Nom scientifique
Le nom générique, Ipomoea, dérive de deux racines grecques, ἴψ, ἰπός (íps, ipós), « genre de ver » et ὅμοιος (homoios), « semblable », en référence au port volubile des tiges.
L’épithète spécifique, batatas, est un adjectif de latin botanique signifiant « patate », emprunté à une langue caraïbe par l’intermédiaire de l’espagnol.
Noms vernaculaires
Ipomoea batatas ‘Margarita’ à Cikampek station (Java, Indonésie).
En Amérique latine, les noms les plus communs de la patate douce sont : batata, camote, boniato, batata doce, apichu et kumara.
En langue espagnole, notamment en Argentine, au Venezuela, à Porto Rico et dans la République dominicaine, la patate douce est appelée « batata », terme emprunté à une langue indigène des Caraïbes, le taino. Toutefois, au Mexique, au Pérou, au Chili, en Amérique centrale et aux Philippines, elle est connue sous le nom de « camote »(orthographié kamote aux Philippines), terme dérivé du nahuatl « camotli ». En espagnol, le terme « boniato », dérivé du taino « bonyata » est également utilisé dans un registre plus soutenu pour désigner la patate douce, plus particulièrement les cultivars à chair blanche.
Au Pérou, le nom quechua d’un type de patate douce est « kumar », qui est étonnamment similaire au nom polynésien « kumara » et à ses équivalents océaniques régionaux.(kumala, umala, uala, etc.), ce qui a conduit certains chercheurs à suspecter un cas de contacts trans-océaniques précolombiens.
En Australie, environ 90 % de la production est consacrée à un cultivar orangé appelé ‘Beauregard’, sélectionné à l’origine aux États-Unis par la Louisiana Agricultural Experiment Station en 1981.
En Nouvelle-Zélande, les variétés originales cultivées par les Maoris produisaient des tubercules allongés à la peau blanche et à la chair blanchâtre (ce qui, pense-t-on, suggère une traversée du Pacifique antérieure à l’arrivée des Européens dans la région). La patate y est connue sous le nom de « kumara » (orthographié kūmara en langue maori). La variété la plus répandue est le cultivar rouge appelé ‘Owairaka’, mais des cultivars orangés (‘Beauregard’), dorés, violets, etc. sont également cultivés. La patate douce est également connue sous le nom de kumara, aux îles Gambier et dans l’archipel de Cook, kumala aux îles Samoa et Tonga, umala aux îles Sandwich, umara à Tahiti, umaa ou kumaa aux îles Marquises. En Polynésie, elle était déjà cultivée avant les explorations européennes. Le nom polynésien kumara viendrait de kumar, terme de la langue quechua, du plateau andin d’Amérique du Sud.
Au Japon, elle est connue sous le nom de satsuma imo (薩摩芋?), du nom de l’ancienne province de Satsuma de laquelle elle est originaire.
Wikipedia : Patate douce
vol. 21, page 015
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Chou napa - 白 莖 菜 - シ ラ ・ ク キ ・ ナ
Brassica rapa L.
Nom commun: chou napa; Nom en kanji: 白 莖 菜; Traduction de Kanji: feuilles de tige blanches; Nom en Katakana: シ ラ ・ ク キ ・ ナ; Prononciation du katakana: shira-kuki-na; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L.
Le pe-tsaï (chinois : 白菜 ; pinyin : báicài ; EFEO : pai-ts’ai ; litt. « chou blanc » paɪ̯³⁵ ʦʰaɪ̯⁵¹), également appelé chou chinois, chou de Pékin ou encore chou napa ou nappa (en japonais), est une plante herbacée de la famille des brassicacées, largement cultivée comme plante potagère pour ses feuilles consommées comme légume.
Noms scientifique : Brassica rapa L. subsp. pekinensis (Lour.) Hanelt (synonyme : Brassica pekinensis (Lour.) Rupr.), famille des Brassicacées, sous-famille des Brassicoideae.
Noms vernaculaires : pe-tsaï, chou de Pékin, chou chinois, chou de Shanton.
Il est voisin du bok choy (Brassica rapa L. subsp. chinensis), ou pak choï ou encore paksoy, lui aussi appelé chou chinois, aux côtes plus fournies et aux grandes feuilles vertes.
Description
Il peut être de couleur variée, ici une version de chou napa rouge.
Ce chou est une plante bisannuelle à feuilles blanches, entières, allongées et dressées formant une « pomme » de forme allongée. La tige florale qui apparaît durant la deuxième année porte des fleurs jaunes regroupées en épi. Les fruits sont des siliques renfermant de petites graines noires sphériques.
Utilisation
Soupe de choucroute au porc et vermicelle de soja, du nord-est de la Chine.
Dans son pays d’origine, la Chine, le chou est le légume par excellence, et le caractère 菜 (pinyin : cài) désigne les plats de viande et de légumes, tout ce qui n’est pas le 飯 / 饭 fàn (riz, nouilles, mantou, galettes, bouillies). Il est consommé en soupe, en salade, sauté avec la viande, en composant de la farce des jiaozi (饺子 / 餃子), raviolis dits pékinois, également consommés en Corée (mandu) et au Japon (gyōza (餃子?)), et des galettes fourrées, en Chine et en Corée.
Le pe-tsaï est utilisé fermenté par saumurage, où il est alors appelé suancai (酸菜, suān cài) dans le nord-est de la Chine, principalement dans la province du Heilongjiang, où il serait à l’origine de la choucroute.
Cette recette est également utilisée dans la cuisine coréenne en y ajoutant du piment, dans le plat nommé baechu gimchi (coréen : 배추김치/白菜沈菜), une variante de kimchi.
Il est consommé :
En bouillon, faire dorer un peu d’oignons émincés, ajouter une petite quantité d’ail et de gingembre pilés, puis de l’eau salée que l’on porte à ébullition. Jeter le chou préalablement émincé (grossièrement), laisser cuire entre 5 et 7 minutes.
À l’étouffée, même procédé, mais on met les morceaux de chou émincé dans la cocotte, sans eau, on sale et on couvre pendant 8 à 9 minutes, selon qu’on le préfère al dente ou bien cuit.
À la poêle, avec du piment, et du poivre du Sichuan.
Cru, feuilles émincées en salade avec une vinaigrette.
Saumuré, dans le nord-est de la Chine en choucroute (sec ou en soupe), ainsi qu’en Corée dans les banchan ou les galettes fourrées.
Dans les farces, végétariennes ou au porc, utilisées dans les jiaozi, les baozi et d’autres plats.
A la Réunion, il est consommé en brède et appelé brède pet-saye.
Wikipedia : Pe-Tsaï
vol. 21, page 015
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Mizuna - 水 菜 - ミ ヅ ・ ナ
Brassica rapa L.
Nom commun: légumes verts japonais; Nom en kanji: 水 菜; Traduction de Kanji: feuilles d’eau; Nom en Katakana: ミ ヅ ・ ナ; Prononciation du katakana: midzu-na; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L.
Le mizuna (Brassica rapa subsp. nipposinica) est une variété de Brassica rapa, espèce de plantes de la famille des brassicacées.
Origine du nom
Le nom de mizuna, [水菜], vient de 水 (« eau ») et 菜 (« légume »).
Caractéristiques
Les feuilles finement découpées et en rosette ressemblent à celles de la roquette.
Utilisations
Le mizuna se consomme cru, en salade de feuilles ou de jeunes pousses, ou cuit, en légume ou en soupe.
Wikipedia : Mizuna
vol. 21, page 016
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Chou commun - 牡丹 菜 - ボ タ ン ・ ナ
Brassica oleracea L.
Nom commun: chou frisé vert; Nom en kanji: 牡丹 菜; Traduction de Kanji: feuilles rouges mâles; Nom en Katakana: ボ タ ン ・ ナ; Prononciation du katakana: botan-na; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica oleracea L.
Le chou (Brassica oleracea L., 1753) est une espèce de plantes de la famille des Brassicacées (ou crucifères), originaire du Sud-Ouest de l’Europe. Plantes généralement bisannuelles, leurs feuilles comestibles peuvent ou non former une tête compacte ou « pomme1 ». Leur culture en tant que légume remonte à la plus haute Antiquité, à partir de formes sauvages originaires d’Europe de l’Ouest ou d’Europe méridionale.
Le chou cultivé, légume volumineux (hors choux de Bruxelles et quelques variétés plus petites), est dense et nutritif. Il fait partie des cultures à plus fort rendement (jusqu’à 160 tonnes par hectare en conditions idéales2), mais compte tenu de ses importants besoins en azote, il a tendance à épuiser les sols et ne doit être cultivé sur la même parcelle qu’une fois tous les 5 ans.
Histoire
Le chou sauvage ou « chou des falaises » (Brassica oleracea subsp. oleracea, ancêtre de tous les choux cultivés) n’est plus naturellement présent que sur certaines dunes, bandes de galets et falaises littorales atlantiques d’Europe de l’Ouest (France, Espagne, sud du Royaume-Uni).
En France, ce chou est encore présent, mais rare ou en forte régression en Basse-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Poitou-Charentes. Dans ces régions, il ne subsiste qu’à l’état d’individus isolés ou en petites populations très localisées et menacées. Cependant, en Haute-Normandie il est encore abondant et ne montre pas de signe de régression. On ignore cependant comment l’espèce affrontera le réchauffement climatique attendu, ainsi que la montée du niveau des océans. Au vu des critères UICN, le chou sauvage est classé dans la catégorie « préoccupation mineure » (LC), mais a pourtant été retenu en France parmi les espèces déterminantes de ZNIEFF et pourrait l’être pour certaines cartographies de la Trame verte en raison du fait que ces régions sont d’importance mondiale pour la conservation de la diversité génétique de ce taxon, qui est, comme celle de la betterave maritime, d’intérêt agricole potentiel pour les générations futures.
Il fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du viiie ou début du ixe siècle).
Variétés
La sélection multi-millénaire de la très vaste et polymorphe Brassica oleracea a abouti à des variétés ou formes très différentes des formes d’origines, mais aussi très différentes entre elles.
Ces très nombreuses variétés sont classées en groupes (…)
Cuisine
Les choux sont généralement cuits ou cuisinés en salade. Ils se conservent bien et constituaient ainsi un légume d’hiver courant autrefois. La choucroute est un chou fermenté souvent utilisé comme accompagnement.
La cuisson prolongée du chou provoque la libération de composés soufrés malodorants. Pour éviter cela, il faut le cuire dans un grand volume d’eau bouillante et l’égoutter dès qu’il est cuit.
Une des manières les plus connues de consommer le chou est la soupe au chou, avec laquelle [Qui ?]certains ont même fait un régime amaigrissant dont les vertus seraient de stimuler l’amincissement en régulant le métabolisme du sucre et des graisses, type de régime très controversé et qui peut être dangereux pour la santé s’il est pratiqué avec excès et sans contrôle médical[réf. nécessaire].
Valeurs nutritives et médicinales
Le chou fait partie d’une grande famille au sein de laquelle on trouve le radis, le cresson, la rave, le navet… Tous ont comme particularité d’être riches en vitamines. Connu depuis longtemps pour ses vertus phytothérapeutiques, Caton (234-149 av. J.-C.) décrit le chou ainsi dans son traité d’agriculture5 : « Si dans un banquet tu veux boire et manger beaucoup et avec plaisir, prends avant le repas du chou, autant qu’il te plaît, avec du vinaigre, et de même, après le repas, prends-en environ 5 feuilles ; tu seras comme si tu n’avais rien mangé, et pourras boire autant que tu veux. »
Composition :
soufre en très grande quantité, du calcium et de l’iode
A, B1, B2, C, K et U intervenant dans la lutte contre la plupart des ulcères touchant le système digestif (estomac, duodénum, colon…).
Wikipedia : Chou commun (Brassica oleracea)
vol. 21, page 020
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Radis daikon - 宮 重 葍 - ミ ヤ ・ シ ゲ ・ ダ イ コ ン
Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin
Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 宮 重 葍; Traduction de Kanji: Miyashige * radis; Nom en Katakana: ミ ヤ ・ シ ゲ ・ ダ イ コ ン; Prononciation du katakana: miya-shige-daikon; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
Les radis blanc (Raphanus sativus var. longipinnatus L. H. Bailey), radis d’hiver, sont un groupe de radis asiatiques (groupe daïkon) à grosse racine blanche, pivotante, longue ou ronde.
Le radis blanc est un légume essentiel en cuisine d’Extrême-Orient. Il est juteux avec un gout moins piquant que le petit radis ou le radis noir (R. sativus var. sativus, R. sativus var. niger).
Dénomination – Le terme radis blanc apparaît en français au xviiie siècle comme une variété des raiforts chez Duhamel Du Monceau, (1762) il est décrit par René le Berryais (1775) comme Raphanus hortensïs magnâ radice ovatâ albâ : « ce radis réussit bien pendant l’automne. Il est très-blanc, tendre, plein d’eau peu relevé, d’une forme très allongée, et d’une grosseur de 15 à 18 lignes [35 à 40 cm]) ». Lamarck (1783) distingue les formes ronde et fusiforme.
La phylogenèse des radis cultivés, qui porte de nos jours sur de grandes populations, permet de décrire 4 populations homogènes de radis cultivés dont 3 sont asiatiques avec une domestication dans 3 zones indépendantes. L’Asie du Sud et du Sud-Est domestique R. sativus var. caudatus ou radis à queue de rat (cultigroupe 3), les radis blancs à grosse racine pivotante longue ou ronde proviennent d’Asie de l’Est et du Japon : R. sativus var. longipinnatus, ils sont distincts du groupe R. sinensis ou var. caudatus le radis vert ou radis chinois (cultigroupes 1 et 2).
R. sativus var. longipinnatus synonyme var. acanthiformis se dit encore en français : radis japonais, daïkon ; lobak, navet chinois (Canada), radis à bière, radis bière (Suisse, de l’allemand Bierrettich et aussi Weißer Rettich, Winterrettich, Japanischer Rettich). En anglais daikon, de même en italien2. Dans les langues asiatiques : chinois : 萝卜 ; pinyin : ‘luóbo ; litt. « radis » ou 白萝卜, ‘bái luóbo, « radis blanc », mu en coréen (hangul : 무), daikona en japonais (katakana : ダイコン ; kanji : 大根), et củ cải trắng en vietnamien.
Histoire – L’analyse des génomes montre qu’il s’est produit des événements de domestication séparés entre les radis cultivés asiatiques et les radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie. La biodiversité des radis cultivés en Asie est plus importante que celle des radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie (ou le petit radis et le radis noir sont génétiquement peu éloignés), ce qui montre une domestication ancienne. L’ancêtre sauvage commun aux radis asiatiques cultivés n’est pas connu. Les radis blancs du cultigroupe japonais proviennent soit de la migration directe du cultigroupe sud asiatique soit du cultigroupe chinois (qui comprend beaucoup de radis verts et/ou à pulpe rouge) lui-même issu du cultigroupe sud asiatique. La période de floraison et la couleur de la peau de la racine jouent un rôle important dans l’adaptation locale et l’augmentation de la diversité génétique des races locales dans les zones géographique de domestication. La couleur de la peau qui est contrôlée par un gène dominant identifié, elle résulte avec la longueur de la racine d’événements de domestication démontrés.
L’introduction du radis en Chine date de la dynastie des Zhou occidentaux, xiie – viiie siècles av. J.-C. Au Japon un témoignage de radis blanc (tsubomitomu) de grande taille est donné sous l’empereur Nintoku, en 712, dans une chanson écrite pour l’impératrice dont « les bras étaient aussi blancs que les radis récolté par la houe de bois », le terme daikon est attesté dans le dictionnaire de langue japonaise Setsuushu fin xve siècle. Au xvie siècle sont mentionnés des radis blancs très longs (Radis Moriguchi) actuellement récoltés dans la préfecture d’Aichi. Au xviiie siècle, 90 variétés sont dénombrées, le séchage du daikon est attesté dans un livre de cuisine pendant la période d’Edo. Le radis blanc géant Sakurajima de Kagoshima et de nombreux cultivars locaux donnent lieu à une centaine de préparations culinaires. Le gros radis blanc rond shogoin date de l’ère Bunsei.
Le mot japonais daikon (« un des noms du radis au Japon ») est présent dans le Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle édition 1816-1819.
L’introduction du « daïcon » en occident date de la décennie 1870 : Eugène Vavin dans le Nouvelliste de Bellac du 7 février 1875, décrit des gros radis blancs obtenus de graines envoyées par le Dr Auguste Benon d’Ikuno au Japon. L’auteur note qu’au Japon le radis blanc est cultivé après la récolte du riz, sa croissance est rapide, il préconise de le cultiver en supplément des betteraves et carottes après la récolte du blé. Une seconde source de gros radis d’hiver (« qui peut peser 1 kg ») est signalée la même année : le radis blanc de Russie. En 1879, Mitteilungen der Deutschen Gesellschaft für Natur mentionne le daikon, puis Le bulletin du New Jersey Agricultural Experiment Station le décrit en 1880. En 1883, le Dr. Pailleux fait le compte rendu de la présentation, pour la première fois, par H. Veniat de 10 variétés de radis blancs japonais.
En 1885 le Journal d’agriculture pratique signale que Vilmorin cultive déjà une douzaine de variétés venues directement du Japon. La même année Désiré Bois le mentionne dans Le potager d’un curieux. En 1912, des daïkons (variétés Lipato et Koro) de 4 à 7 kg sont obtenus en culture dans le Lot et Garonne.
Réciproquement à la même époque (Ere Meiji) les petits radis occidentaux ハツカダイコン (hatsukadaikon), 廿日大根 (tsukadaikon) sont introduits au Japon, prélude à une mondialisation des collections de radis cultivés. (…)
Usages culinaires
En Chine, il peut être mangé seul, frais et cru, pour son aspect rafraîchissant pendant les saisons chaudes, ou bien cuit dans des ragoûts.
Dans le sud de la Chine, vers Canton, il est mangé en gâteau de navet (chinois simplifié : 萝卜糕 ; chinois traditionnel : 蘿蔔糕 ; pinyin : luóbo gāo ; cantonais Jyutping : lo baak gou, parfois écrit 菜頭粿 / 菜头粿, cài tóu guǒ, cantonais Jyutping : chhài-thâu-kóe (ou chhài-thâu-ké, chai tao kway), « pâte de riz aux têtes de légumes »). Un plat malaisien proche est le chai tow kway.
Les pathogènes et maladies sont celles des Brassicaceae (ex Crucifères).
En Corée, il sert à garnir de nombreux plats, soit cru, soit mariné en saumure.
Il est utilisé dans différents plats d’accompagnement (banchan). Sous sa forme marinée jaune, avec le kimchi de choux chinois, lui-même en kimchi : le mu kimchi, ou encore dans le musaengchae (무생채 ou muchae, 무채), un namul où il est coupé en julienne.
Il est aussi souvent utilisé pour faire le kaktugi, autre plat d’accompagnement très répandu. Il est alors coupé en petits cubes, puis dégorgé au sel avant d’être pimenté et fermenté durant quelques jours.
Au Japon, le radis blanc séché et coupé en lanières est appelé kiriboshi daikon (切干大根). Entier, lacto-fermenté en saumure, il s’appelle takuan ou takuwan (沢庵), en l’honneur de son inventeur, Takuan Sōhō. Il est souvent artificiellement coloré en jaune moutarde. Ayant tendance à ne pas se garder et à jaunir, les feuilles (fanes) sont souvent coupées avant la vente pour être utilisées en soupes, cuites à l’étuvée (oshitashi) ou comme condiment.
Le radis blanc peut aussi être finement râpé et ajouté comme condiment ou comme élément de sauce, comme pour assaisonner et rafraîchir la tempura.
En Malaisie et à Singapour, existe le chai tow kway où l’on fait des petits cubes proche du gâteau de navet cantonais, que l’on mélange avec des légumes et des œufs.
Au vietnam, il est utilisé, mélangé avec des carottes (« củ cải cà rốt chua » ou « đồ chua »), saumuré au goût aigre-doux, notamment dans le sandwich bánh mì.
Les graines germées de daïkon
Le radis blanc se consomme en graines germées qui ont un gout piquant. Cette méthode aujourd’hui mondialisée est traditionnelle au Japon, en japonais (katakana : かいわれ大根 ; kanji : 穎 割 : Kaiware daikon) où la production de graines germées a été industrialisée en 1986 sous l’égide de l’Association des graines germées (Japan Sprout Association). Elles sont principalement mangées crues, très souvent avec du jambon.
La germination prend 4 à 6 jours après trempage d’une nuit, les jeunes pousses sont consommées à 3 cm de haut. La capacité anti-oxydante des graines germées de daïkon est remarquable, elles ont – chez le rat – une activité hypoglycémique et améliorent le métabolisme des lipides
Wikipedia : Radis blanc
vol. 21, page 021
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Radis daikon - 倉 梯 葍 - ク ラ ・ ハ シ ・ 〇 Radis daikon violet - 紫 葍 - ム ラ サ キ ・ 〇
Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin
(à gauche)
Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 倉 梯 葍; Traduction du kanji: Kurahashi * radis; Nom en Katakana: ク ラ ・ ハ シ ・ 〇; Prononciation du katakana: kura-hashi-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
(à droite)
Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 紫 葍; Traduction de Kanji: radis violet; Nom en Katakana: ム ラ サ キ ・ 〇; Prononciation de Katakana: murasaki-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
Les radis blanc (Raphanus sativus var. longipinnatus L. H. Bailey), radis d’hiver, sont un groupe de radis asiatiques (groupe daïkon) à grosse racine blanche, pivotante, longue ou ronde.
Le radis blanc est un légume essentiel en cuisine d’Extrême-Orient. Il est juteux avec un gout moins piquant que le petit radis ou le radis noir (R. sativus var. sativus, R. sativus var. niger).
Dénomination – Le terme radis blanc apparaît en français au xviiie siècle comme une variété des raiforts chez Duhamel Du Monceau, (1762) il est décrit par René le Berryais (1775) comme Raphanus hortensïs magnâ radice ovatâ albâ : « ce radis réussit bien pendant l’automne. Il est très-blanc, tendre, plein d’eau peu relevé, d’une forme très allongée, et d’une grosseur de 15 à 18 lignes [35 à 40 cm]) ». Lamarck (1783) distingue les formes ronde et fusiforme.
La phylogenèse des radis cultivés, qui porte de nos jours sur de grandes populations, permet de décrire 4 populations homogènes de radis cultivés dont 3 sont asiatiques avec une domestication dans 3 zones indépendantes. L’Asie du Sud et du Sud-Est domestique R. sativus var. caudatus ou radis à queue de rat (cultigroupe 3), les radis blancs à grosse racine pivotante longue ou ronde proviennent d’Asie de l’Est et du Japon : R. sativus var. longipinnatus, ils sont distincts du groupe R. sinensis ou var. caudatus le radis vert ou radis chinois (cultigroupes 1 et 2).
R. sativus var. longipinnatus synonyme var. acanthiformis se dit encore en français : radis japonais, daïkon ; lobak, navet chinois (Canada), radis à bière, radis bière (Suisse, de l’allemand Bierrettich et aussi Weißer Rettich, Winterrettich, Japanischer Rettich). En anglais daikon, de même en italien2. Dans les langues asiatiques : chinois : 萝卜 ; pinyin : ‘luóbo ; litt. « radis » ou 白萝卜, ‘bái luóbo, « radis blanc », mu en coréen (hangul : 무), daikona en japonais (katakana : ダイコン ; kanji : 大根), et củ cải trắng en vietnamien.
Histoire – L’analyse des génomes montre qu’il s’est produit des événements de domestication séparés entre les radis cultivés asiatiques et les radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie. La biodiversité des radis cultivés en Asie est plus importante que celle des radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie (ou le petit radis et le radis noir sont génétiquement peu éloignés), ce qui montre une domestication ancienne. L’ancêtre sauvage commun aux radis asiatiques cultivés n’est pas connu. Les radis blancs du cultigroupe japonais proviennent soit de la migration directe du cultigroupe sud asiatique soit du cultigroupe chinois (qui comprend beaucoup de radis verts et/ou à pulpe rouge) lui-même issu du cultigroupe sud asiatique. La période de floraison et la couleur de la peau de la racine jouent un rôle important dans l’adaptation locale et l’augmentation de la diversité génétique des races locales dans les zones géographique de domestication. La couleur de la peau qui est contrôlée par un gène dominant identifié, elle résulte avec la longueur de la racine d’événements de domestication démontrés.
L’introduction du radis en Chine date de la dynastie des Zhou occidentaux, xiie – viiie siècles av. J.-C. Au Japon un témoignage de radis blanc (tsubomitomu) de grande taille est donné sous l’empereur Nintoku, en 712, dans une chanson écrite pour l’impératrice dont « les bras étaient aussi blancs que les radis récolté par la houe de bois », le terme daikon est attesté dans le dictionnaire de langue japonaise Setsuushu fin xve siècle. Au xvie siècle sont mentionnés des radis blancs très longs (Radis Moriguchi) actuellement récoltés dans la préfecture d’Aichi. Au xviiie siècle, 90 variétés sont dénombrées, le séchage du daikon est attesté dans un livre de cuisine pendant la période d’Edo. Le radis blanc géant Sakurajima de Kagoshima et de nombreux cultivars locaux donnent lieu à une centaine de préparations culinaires. Le gros radis blanc rond shogoin date de l’ère Bunsei.
Le mot japonais daikon (« un des noms du radis au Japon ») est présent dans le Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle édition 1816-1819.
L’introduction du « daïcon » en occident date de la décennie 1870 : Eugène Vavin dans le Nouvelliste de Bellac du 7 février 1875, décrit des gros radis blancs obtenus de graines envoyées par le Dr Auguste Benon d’Ikuno au Japon. L’auteur note qu’au Japon le radis blanc est cultivé après la récolte du riz, sa croissance est rapide, il préconise de le cultiver en supplément des betteraves et carottes après la récolte du blé. Une seconde source de gros radis d’hiver (« qui peut peser 1 kg ») est signalée la même année : le radis blanc de Russie. En 1879, Mitteilungen der Deutschen Gesellschaft für Natur mentionne le daikon, puis Le bulletin du New Jersey Agricultural Experiment Station le décrit en 1880. En 1883, le Dr. Pailleux fait le compte rendu de la présentation, pour la première fois, par H. Veniat de 10 variétés de radis blancs japonais.
En 1885 le Journal d’agriculture pratique signale que Vilmorin cultive déjà une douzaine de variétés venues directement du Japon. La même année Désiré Bois le mentionne dans Le potager d’un curieux. En 1912, des daïkons (variétés Lipato et Koro) de 4 à 7 kg sont obtenus en culture dans le Lot et Garonne.
Réciproquement à la même époque (Ere Meiji) les petits radis occidentaux ハツカダイコン (hatsukadaikon), 廿日大根 (tsukadaikon) sont introduits au Japon, prélude à une mondialisation des collections de radis cultivés. (…)
Usages culinaires
En Chine, il peut être mangé seul, frais et cru, pour son aspect rafraîchissant pendant les saisons chaudes, ou bien cuit dans des ragoûts.
Dans le sud de la Chine, vers Canton, il est mangé en gâteau de navet (chinois simplifié : 萝卜糕 ; chinois traditionnel : 蘿蔔糕 ; pinyin : luóbo gāo ; cantonais Jyutping : lo baak gou, parfois écrit 菜頭粿 / 菜头粿, cài tóu guǒ, cantonais Jyutping : chhài-thâu-kóe (ou chhài-thâu-ké, chai tao kway), « pâte de riz aux têtes de légumes »). Un plat malaisien proche est le chai tow kway.
Les pathogènes et maladies sont celles des Brassicaceae (ex Crucifères).
En Corée, il sert à garnir de nombreux plats, soit cru, soit mariné en saumure.
Il est utilisé dans différents plats d’accompagnement (banchan). Sous sa forme marinée jaune, avec le kimchi de choux chinois, lui-même en kimchi : le mu kimchi, ou encore dans le musaengchae (무생채 ou muchae, 무채), un namul où il est coupé en julienne.
Il est aussi souvent utilisé pour faire le kaktugi, autre plat d’accompagnement très répandu. Il est alors coupé en petits cubes, puis dégorgé au sel avant d’être pimenté et fermenté durant quelques jours.
Au Japon, le radis blanc séché et coupé en lanières est appelé kiriboshi daikon (切干大根). Entier, lacto-fermenté en saumure, il s’appelle takuan ou takuwan (沢庵), en l’honneur de son inventeur, Takuan Sōhō. Il est souvent artificiellement coloré en jaune moutarde. Ayant tendance à ne pas se garder et à jaunir, les feuilles (fanes) sont souvent coupées avant la vente pour être utilisées en soupes, cuites à l’étuvée (oshitashi) ou comme condiment.
Le radis blanc peut aussi être finement râpé et ajouté comme condiment ou comme élément de sauce, comme pour assaisonner et rafraîchir la tempura.
En Malaisie et à Singapour, existe le chai tow kway où l’on fait des petits cubes proche du gâteau de navet cantonais, que l’on mélange avec des légumes et des œufs.
Au vietnam, il est utilisé, mélangé avec des carottes (« củ cải cà rốt chua » ou « đồ chua »), saumuré au goût aigre-doux, notamment dans le sandwich bánh mì.
Les graines germées de daïkon
Le radis blanc se consomme en graines germées qui ont un gout piquant. Cette méthode aujourd’hui mondialisée est traditionnelle au Japon, en japonais (katakana : かいわれ大根 ; kanji : 穎 割 : Kaiware daikon) où la production de graines germées a été industrialisée en 1986 sous l’égide de l’Association des graines germées (Japan Sprout Association). Elles sont principalement mangées crues, très souvent avec du jambon.
La germination prend 4 à 6 jours après trempage d’une nuit, les jeunes pousses sont consommées à 3 cm de haut. La capacité anti-oxydante des graines germées de daïkon est remarquable, elles ont – chez le rat – une activité hypoglycémique et améliorent le métabolisme des lipides
Wikipedia : Radis blanc
vol. 21, page 021
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Radis daikon - 櫻 島 葍 - サ ク ラ ・ シ マ ・ 〇
Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin
Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 櫻 島 葍; Traduction de Kanji: Sakurajima * Daikon; Nom en Katakana: サ ク ラ ・ シ マ ・ 〇; Prononciation de Katakana: sakura-shima-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
Les radis blanc (Raphanus sativus var. longipinnatus L. H. Bailey), radis d’hiver, sont un groupe de radis asiatiques (groupe daïkon) à grosse racine blanche, pivotante, longue ou ronde.
Le radis blanc est un légume essentiel en cuisine d’Extrême-Orient. Il est juteux avec un gout moins piquant que le petit radis ou le radis noir (R. sativus var. sativus, R. sativus var. niger).
Dénomination – Le terme radis blanc apparaît en français au xviiie siècle comme une variété des raiforts chez Duhamel Du Monceau, (1762) il est décrit par René le Berryais (1775) comme Raphanus hortensïs magnâ radice ovatâ albâ : « ce radis réussit bien pendant l’automne. Il est très-blanc, tendre, plein d’eau peu relevé, d’une forme très allongée, et d’une grosseur de 15 à 18 lignes [35 à 40 cm]) ». Lamarck (1783) distingue les formes ronde et fusiforme.
La phylogenèse des radis cultivés, qui porte de nos jours sur de grandes populations, permet de décrire 4 populations homogènes de radis cultivés dont 3 sont asiatiques avec une domestication dans 3 zones indépendantes. L’Asie du Sud et du Sud-Est domestique R. sativus var. caudatus ou radis à queue de rat (cultigroupe 3), les radis blancs à grosse racine pivotante longue ou ronde proviennent d’Asie de l’Est et du Japon : R. sativus var. longipinnatus, ils sont distincts du groupe R. sinensis ou var. caudatus le radis vert ou radis chinois (cultigroupes 1 et 2).
R. sativus var. longipinnatus synonyme var. acanthiformis se dit encore en français : radis japonais, daïkon ; lobak, navet chinois (Canada), radis à bière, radis bière (Suisse, de l’allemand Bierrettich et aussi Weißer Rettich, Winterrettich, Japanischer Rettich). En anglais daikon, de même en italien2. Dans les langues asiatiques : chinois : 萝卜 ; pinyin : ‘luóbo ; litt. « radis » ou 白萝卜, ‘bái luóbo, « radis blanc », mu en coréen (hangul : 무), daikona en japonais (katakana : ダイコン ; kanji : 大根), et củ cải trắng en vietnamien.
Histoire – L’analyse des génomes montre qu’il s’est produit des événements de domestication séparés entre les radis cultivés asiatiques et les radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie. La biodiversité des radis cultivés en Asie est plus importante que celle des radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie (ou le petit radis et le radis noir sont génétiquement peu éloignés), ce qui montre une domestication ancienne. L’ancêtre sauvage commun aux radis asiatiques cultivés n’est pas connu. Les radis blancs du cultigroupe japonais proviennent soit de la migration directe du cultigroupe sud asiatique soit du cultigroupe chinois (qui comprend beaucoup de radis verts et/ou à pulpe rouge) lui-même issu du cultigroupe sud asiatique. La période de floraison et la couleur de la peau de la racine jouent un rôle important dans l’adaptation locale et l’augmentation de la diversité génétique des races locales dans les zones géographique de domestication. La couleur de la peau qui est contrôlée par un gène dominant identifié, elle résulte avec la longueur de la racine d’événements de domestication démontrés.
L’introduction du radis en Chine date de la dynastie des Zhou occidentaux, xiie – viiie siècles av. J.-C. Au Japon un témoignage de radis blanc (tsubomitomu) de grande taille est donné sous l’empereur Nintoku, en 712, dans une chanson écrite pour l’impératrice dont « les bras étaient aussi blancs que les radis récolté par la houe de bois », le terme daikon est attesté dans le dictionnaire de langue japonaise Setsuushu fin xve siècle. Au xvie siècle sont mentionnés des radis blancs très longs (Radis Moriguchi) actuellement récoltés dans la préfecture d’Aichi. Au xviiie siècle, 90 variétés sont dénombrées, le séchage du daikon est attesté dans un livre de cuisine pendant la période d’Edo. Le radis blanc géant Sakurajima de Kagoshima et de nombreux cultivars locaux donnent lieu à une centaine de préparations culinaires. Le gros radis blanc rond shogoin date de l’ère Bunsei.
Le mot japonais daikon (« un des noms du radis au Japon ») est présent dans le Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle édition 1816-1819.
L’introduction du « daïcon » en occident date de la décennie 1870 : Eugène Vavin dans le Nouvelliste de Bellac du 7 février 1875, décrit des gros radis blancs obtenus de graines envoyées par le Dr Auguste Benon d’Ikuno au Japon. L’auteur note qu’au Japon le radis blanc est cultivé après la récolte du riz, sa croissance est rapide, il préconise de le cultiver en supplément des betteraves et carottes après la récolte du blé. Une seconde source de gros radis d’hiver (« qui peut peser 1 kg ») est signalée la même année : le radis blanc de Russie. En 1879, Mitteilungen der Deutschen Gesellschaft für Natur mentionne le daikon, puis Le bulletin du New Jersey Agricultural Experiment Station le décrit en 1880. En 1883, le Dr. Pailleux fait le compte rendu de la présentation, pour la première fois, par H. Veniat de 10 variétés de radis blancs japonais.
En 1885 le Journal d’agriculture pratique signale que Vilmorin cultive déjà une douzaine de variétés venues directement du Japon. La même année Désiré Bois le mentionne dans Le potager d’un curieux. En 1912, des daïkons (variétés Lipato et Koro) de 4 à 7 kg sont obtenus en culture dans le Lot et Garonne.
Réciproquement à la même époque (Ere Meiji) les petits radis occidentaux ハツカダイコン (hatsukadaikon), 廿日大根 (tsukadaikon) sont introduits au Japon, prélude à une mondialisation des collections de radis cultivés. (…)
Usages culinaires
En Chine, il peut être mangé seul, frais et cru, pour son aspect rafraîchissant pendant les saisons chaudes, ou bien cuit dans des ragoûts.
Dans le sud de la Chine, vers Canton, il est mangé en gâteau de navet (chinois simplifié : 萝卜糕 ; chinois traditionnel : 蘿蔔糕 ; pinyin : luóbo gāo ; cantonais Jyutping : lo baak gou, parfois écrit 菜頭粿 / 菜头粿, cài tóu guǒ, cantonais Jyutping : chhài-thâu-kóe (ou chhài-thâu-ké, chai tao kway), « pâte de riz aux têtes de légumes »). Un plat malaisien proche est le chai tow kway.
Les pathogènes et maladies sont celles des Brassicaceae (ex Crucifères).
En Corée, il sert à garnir de nombreux plats, soit cru, soit mariné en saumure.
Il est utilisé dans différents plats d’accompagnement (banchan). Sous sa forme marinée jaune, avec le kimchi de choux chinois, lui-même en kimchi : le mu kimchi, ou encore dans le musaengchae (무생채 ou muchae, 무채), un namul où il est coupé en julienne.
Il est aussi souvent utilisé pour faire le kaktugi, autre plat d’accompagnement très répandu. Il est alors coupé en petits cubes, puis dégorgé au sel avant d’être pimenté et fermenté durant quelques jours.
Au Japon, le radis blanc séché et coupé en lanières est appelé kiriboshi daikon (切干大根). Entier, lacto-fermenté en saumure, il s’appelle takuan ou takuwan (沢庵), en l’honneur de son inventeur, Takuan Sōhō. Il est souvent artificiellement coloré en jaune moutarde. Ayant tendance à ne pas se garder et à jaunir, les feuilles (fanes) sont souvent coupées avant la vente pour être utilisées en soupes, cuites à l’étuvée (oshitashi) ou comme condiment.
Le radis blanc peut aussi être finement râpé et ajouté comme condiment ou comme élément de sauce, comme pour assaisonner et rafraîchir la tempura.
En Malaisie et à Singapour, existe le chai tow kway où l’on fait des petits cubes proche du gâteau de navet cantonais, que l’on mélange avec des légumes et des œufs.
Au vietnam, il est utilisé, mélangé avec des carottes (« củ cải cà rốt chua » ou « đồ chua »), saumuré au goût aigre-doux, notamment dans le sandwich bánh mì.
Les graines germées de daïkon
Le radis blanc se consomme en graines germées qui ont un gout piquant. Cette méthode aujourd’hui mondialisée est traditionnelle au Japon, en japonais (katakana : かいわれ大根 ; kanji : 穎 割 : Kaiware daikon) où la production de graines germées a été industrialisée en 1986 sous l’égide de l’Association des graines germées (Japan Sprout Association). Elles sont principalement mangées crues, très souvent avec du jambon.
La germination prend 4 à 6 jours après trempage d’une nuit, les jeunes pousses sont consommées à 3 cm de haut. La capacité anti-oxydante des graines germées de daïkon est remarquable, elles ont – chez le rat – une activité hypoglycémique et améliorent le métabolisme des lipides
Wikipedia : Radis blanc
vol. 21, page 022
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Radis daikon - 章魚 葍 - タ コ ・ 〇 - (radis poulpe) - 秦 野 葍 - ハ ダ ・ ノ ・ 〇 (radis Hadanao) - 鼠 葍 - ネ ス ミ ・ 〇 (radis de souris)
Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin
(à gauche) Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 章魚 葍; Traduction de Kanji: Radis poulpe; Nom en Katakana: タ コ ・ 〇; Prononciation du katakana: tako-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
(au centre) Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 秦 野 葍; Traduction de Kanji: Hadano *; Nom en Katakana: ハ ダ ・ ノ ・ 〇; Prononciation du katakana: hada-no-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
(à droite) Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 鼠 葍; Traduction de Kanji: Radis de souris; Nom en Katakana: ネ ス ミ ・ 〇; Prononciation du Katakana: nesumi-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
Les radis blanc (Raphanus sativus var. longipinnatus L. H. Bailey), radis d’hiver, sont un groupe de radis asiatiques (groupe daïkon) à grosse racine blanche, pivotante, longue ou ronde.
Le radis blanc est un légume essentiel en cuisine d’Extrême-Orient. Il est juteux avec un gout moins piquant que le petit radis ou le radis noir (R. sativus var. sativus, R. sativus var. niger).
Dénomination – Le terme radis blanc apparaît en français au xviiie siècle comme une variété des raiforts chez Duhamel Du Monceau, (1762) il est décrit par René le Berryais (1775) comme Raphanus hortensïs magnâ radice ovatâ albâ : « ce radis réussit bien pendant l’automne. Il est très-blanc, tendre, plein d’eau peu relevé, d’une forme très allongée, et d’une grosseur de 15 à 18 lignes [35 à 40 cm]) ». Lamarck (1783) distingue les formes ronde et fusiforme.
La phylogenèse des radis cultivés, qui porte de nos jours sur de grandes populations, permet de décrire 4 populations homogènes de radis cultivés dont 3 sont asiatiques avec une domestication dans 3 zones indépendantes. L’Asie du Sud et du Sud-Est domestique R. sativus var. caudatus ou radis à queue de rat (cultigroupe 3), les radis blancs à grosse racine pivotante longue ou ronde proviennent d’Asie de l’Est et du Japon : R. sativus var. longipinnatus, ils sont distincts du groupe R. sinensis ou var. caudatus le radis vert ou radis chinois (cultigroupes 1 et 2).
R. sativus var. longipinnatus synonyme var. acanthiformis se dit encore en français : radis japonais, daïkon ; lobak, navet chinois (Canada), radis à bière, radis bière (Suisse, de l’allemand Bierrettich et aussi Weißer Rettich, Winterrettich, Japanischer Rettich). En anglais daikon, de même en italien2. Dans les langues asiatiques : chinois : 萝卜 ; pinyin : ‘luóbo ; litt. « radis » ou 白萝卜, ‘bái luóbo, « radis blanc », mu en coréen (hangul : 무), daikona en japonais (katakana : ダイコン ; kanji : 大根), et củ cải trắng en vietnamien.
Histoire – L’analyse des génomes montre qu’il s’est produit des événements de domestication séparés entre les radis cultivés asiatiques et les radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie. La biodiversité des radis cultivés en Asie est plus importante que celle des radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie (ou le petit radis et le radis noir sont génétiquement peu éloignés), ce qui montre une domestication ancienne. L’ancêtre sauvage commun aux radis asiatiques cultivés n’est pas connu. Les radis blancs du cultigroupe japonais proviennent soit de la migration directe du cultigroupe sud asiatique soit du cultigroupe chinois (qui comprend beaucoup de radis verts et/ou à pulpe rouge) lui-même issu du cultigroupe sud asiatique. La période de floraison et la couleur de la peau de la racine jouent un rôle important dans l’adaptation locale et l’augmentation de la diversité génétique des races locales dans les zones géographique de domestication. La couleur de la peau qui est contrôlée par un gène dominant identifié, elle résulte avec la longueur de la racine d’événements de domestication démontrés.
L’introduction du radis en Chine date de la dynastie des Zhou occidentaux, xiie – viiie siècles av. J.-C. Au Japon un témoignage de radis blanc (tsubomitomu) de grande taille est donné sous l’empereur Nintoku, en 712, dans une chanson écrite pour l’impératrice dont « les bras étaient aussi blancs que les radis récolté par la houe de bois », le terme daikon est attesté dans le dictionnaire de langue japonaise Setsuushu fin xve siècle. Au xvie siècle sont mentionnés des radis blancs très longs (Radis Moriguchi) actuellement récoltés dans la préfecture d’Aichi. Au xviiie siècle, 90 variétés sont dénombrées, le séchage du daikon est attesté dans un livre de cuisine pendant la période d’Edo. Le radis blanc géant Sakurajima de Kagoshima et de nombreux cultivars locaux donnent lieu à une centaine de préparations culinaires. Le gros radis blanc rond shogoin date de l’ère Bunsei.
Le mot japonais daikon (« un des noms du radis au Japon ») est présent dans le Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle édition 1816-1819.
L’introduction du « daïcon » en occident date de la décennie 1870 : Eugène Vavin dans le Nouvelliste de Bellac du 7 février 1875, décrit des gros radis blancs obtenus de graines envoyées par le Dr Auguste Benon d’Ikuno au Japon. L’auteur note qu’au Japon le radis blanc est cultivé après la récolte du riz, sa croissance est rapide, il préconise de le cultiver en supplément des betteraves et carottes après la récolte du blé. Une seconde source de gros radis d’hiver (« qui peut peser 1 kg ») est signalée la même année : le radis blanc de Russie. En 1879, Mitteilungen der Deutschen Gesellschaft für Natur mentionne le daikon, puis Le bulletin du New Jersey Agricultural Experiment Station le décrit en 1880. En 1883, le Dr. Pailleux fait le compte rendu de la présentation, pour la première fois, par H. Veniat de 10 variétés de radis blancs japonais.
En 1885 le Journal d’agriculture pratique signale que Vilmorin cultive déjà une douzaine de variétés venues directement du Japon. La même année Désiré Bois le mentionne dans Le potager d’un curieux. En 1912, des daïkons (variétés Lipato et Koro) de 4 à 7 kg sont obtenus en culture dans le Lot et Garonne.
Réciproquement à la même époque (Ere Meiji) les petits radis occidentaux ハツカダイコン (hatsukadaikon), 廿日大根 (tsukadaikon) sont introduits au Japon, prélude à une mondialisation des collections de radis cultivés. (…)
Usages culinaires
En Chine, il peut être mangé seul, frais et cru, pour son aspect rafraîchissant pendant les saisons chaudes, ou bien cuit dans des ragoûts.
Dans le sud de la Chine, vers Canton, il est mangé en gâteau de navet (chinois simplifié : 萝卜糕 ; chinois traditionnel : 蘿蔔糕 ; pinyin : luóbo gāo ; cantonais Jyutping : lo baak gou, parfois écrit 菜頭粿 / 菜头粿, cài tóu guǒ, cantonais Jyutping : chhài-thâu-kóe (ou chhài-thâu-ké, chai tao kway), « pâte de riz aux têtes de légumes »). Un plat malaisien proche est le chai tow kway.
Les pathogènes et maladies sont celles des Brassicaceae (ex Crucifères).
En Corée, il sert à garnir de nombreux plats, soit cru, soit mariné en saumure.
Il est utilisé dans différents plats d’accompagnement (banchan). Sous sa forme marinée jaune, avec le kimchi de choux chinois, lui-même en kimchi : le mu kimchi, ou encore dans le musaengchae (무생채 ou muchae, 무채), un namul où il est coupé en julienne.
Il est aussi souvent utilisé pour faire le kaktugi, autre plat d’accompagnement très répandu. Il est alors coupé en petits cubes, puis dégorgé au sel avant d’être pimenté et fermenté durant quelques jours.
Au Japon, le radis blanc séché et coupé en lanières est appelé kiriboshi daikon (切干大根). Entier, lacto-fermenté en saumure, il s’appelle takuan ou takuwan (沢庵), en l’honneur de son inventeur, Takuan Sōhō. Il est souvent artificiellement coloré en jaune moutarde. Ayant tendance à ne pas se garder et à jaunir, les feuilles (fanes) sont souvent coupées avant la vente pour être utilisées en soupes, cuites à l’étuvée (oshitashi) ou comme condiment.
Le radis blanc peut aussi être finement râpé et ajouté comme condiment ou comme élément de sauce, comme pour assaisonner et rafraîchir la tempura.
En Malaisie et à Singapour, existe le chai tow kway où l’on fait des petits cubes proche du gâteau de navet cantonais, que l’on mélange avec des légumes et des œufs.
Au vietnam, il est utilisé, mélangé avec des carottes (« củ cải cà rốt chua » ou « đồ chua »), saumuré au goût aigre-doux, notamment dans le sandwich bánh mì.
Les graines germées de daïkon
Le radis blanc se consomme en graines germées qui ont un gout piquant. Cette méthode aujourd’hui mondialisée est traditionnelle au Japon, en japonais (katakana : かいわれ大根 ; kanji : 穎 割 : Kaiware daikon) où la production de graines germées a été industrialisée en 1986 sous l’égide de l’Association des graines germées (Japan Sprout Association). Elles sont principalement mangées crues, très souvent avec du jambon.
La germination prend 4 à 6 jours après trempage d’une nuit, les jeunes pousses sont consommées à 3 cm de haut. La capacité anti-oxydante des graines germées de daïkon est remarquable, elles ont – chez le rat – une activité hypoglycémique et améliorent le métabolisme des lipides
Wikipedia : Radis blanc
vol. 21, page 022
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Radis daikon - 葛 畑 葍 - ク ス ・ ハ タ ・ 〇 (radis de Kazurahata) - 辛 葍 - カ ラ ミ ・ 〇 (radis épicé)
Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin
(à gauche) Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 葛 畑 葍; Traduction du kanji: Kazurahata * radis; Nom en Katakana: ク ス ・ ハ タ ・ 〇; Prononciation du katakana: kusu-hata-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
(à droite) Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 辛 葍; Traduction de Kanji: Radis épicé; Nom en Katakana: カ ラ ミ ・ 〇; Prononciation du Katakana: karami-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
Les radis blanc (Raphanus sativus var. longipinnatus L. H. Bailey), radis d’hiver, sont un groupe de radis asiatiques (groupe daïkon) à grosse racine blanche, pivotante, longue ou ronde.
Le radis blanc est un légume essentiel en cuisine d’Extrême-Orient. Il est juteux avec un gout moins piquant que le petit radis ou le radis noir (R. sativus var. sativus, R. sativus var. niger).
Dénomination – Le terme radis blanc apparaît en français au xviiie siècle comme une variété des raiforts chez Duhamel Du Monceau, (1762) il est décrit par René le Berryais (1775) comme Raphanus hortensïs magnâ radice ovatâ albâ : « ce radis réussit bien pendant l’automne. Il est très-blanc, tendre, plein d’eau peu relevé, d’une forme très allongée, et d’une grosseur de 15 à 18 lignes [35 à 40 cm]) ». Lamarck (1783) distingue les formes ronde et fusiforme.
La phylogenèse des radis cultivés, qui porte de nos jours sur de grandes populations, permet de décrire 4 populations homogènes de radis cultivés dont 3 sont asiatiques avec une domestication dans 3 zones indépendantes. L’Asie du Sud et du Sud-Est domestique R. sativus var. caudatus ou radis à queue de rat (cultigroupe 3), les radis blancs à grosse racine pivotante longue ou ronde proviennent d’Asie de l’Est et du Japon : R. sativus var. longipinnatus, ils sont distincts du groupe R. sinensis ou var. caudatus le radis vert ou radis chinois (cultigroupes 1 et 2).
R. sativus var. longipinnatus synonyme var. acanthiformis se dit encore en français : radis japonais, daïkon ; lobak, navet chinois (Canada), radis à bière, radis bière (Suisse, de l’allemand Bierrettich et aussi Weißer Rettich, Winterrettich, Japanischer Rettich). En anglais daikon, de même en italien2. Dans les langues asiatiques : chinois : 萝卜 ; pinyin : ‘luóbo ; litt. « radis » ou 白萝卜, ‘bái luóbo, « radis blanc », mu en coréen (hangul : 무), daikona en japonais (katakana : ダイコン ; kanji : 大根), et củ cải trắng en vietnamien.
Histoire – L’analyse des génomes montre qu’il s’est produit des événements de domestication séparés entre les radis cultivés asiatiques et les radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie. La biodiversité des radis cultivés en Asie est plus importante que celle des radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie (ou le petit radis et le radis noir sont génétiquement peu éloignés), ce qui montre une domestication ancienne. L’ancêtre sauvage commun aux radis asiatiques cultivés n’est pas connu. Les radis blancs du cultigroupe japonais proviennent soit de la migration directe du cultigroupe sud asiatique soit du cultigroupe chinois (qui comprend beaucoup de radis verts et/ou à pulpe rouge) lui-même issu du cultigroupe sud asiatique. La période de floraison et la couleur de la peau de la racine jouent un rôle important dans l’adaptation locale et l’augmentation de la diversité génétique des races locales dans les zones géographique de domestication. La couleur de la peau qui est contrôlée par un gène dominant identifié, elle résulte avec la longueur de la racine d’événements de domestication démontrés.
L’introduction du radis en Chine date de la dynastie des Zhou occidentaux, xiie – viiie siècles av. J.-C. Au Japon un témoignage de radis blanc (tsubomitomu) de grande taille est donné sous l’empereur Nintoku, en 712, dans une chanson écrite pour l’impératrice dont « les bras étaient aussi blancs que les radis récolté par la houe de bois », le terme daikon est attesté dans le dictionnaire de langue japonaise Setsuushu fin xve siècle. Au xvie siècle sont mentionnés des radis blancs très longs (Radis Moriguchi) actuellement récoltés dans la préfecture d’Aichi. Au xviiie siècle, 90 variétés sont dénombrées, le séchage du daikon est attesté dans un livre de cuisine pendant la période d’Edo. Le radis blanc géant Sakurajima de Kagoshima et de nombreux cultivars locaux donnent lieu à une centaine de préparations culinaires. Le gros radis blanc rond shogoin date de l’ère Bunsei.
Le mot japonais daikon (« un des noms du radis au Japon ») est présent dans le Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle édition 1816-1819.
L’introduction du « daïcon » en occident date de la décennie 1870 : Eugène Vavin dans le Nouvelliste de Bellac du 7 février 1875, décrit des gros radis blancs obtenus de graines envoyées par le Dr Auguste Benon d’Ikuno au Japon. L’auteur note qu’au Japon le radis blanc est cultivé après la récolte du riz, sa croissance est rapide, il préconise de le cultiver en supplément des betteraves et carottes après la récolte du blé. Une seconde source de gros radis d’hiver (« qui peut peser 1 kg ») est signalée la même année : le radis blanc de Russie. En 1879, Mitteilungen der Deutschen Gesellschaft für Natur mentionne le daikon, puis Le bulletin du New Jersey Agricultural Experiment Station le décrit en 1880. En 1883, le Dr. Pailleux fait le compte rendu de la présentation, pour la première fois, par H. Veniat de 10 variétés de radis blancs japonais.
En 1885 le Journal d’agriculture pratique signale que Vilmorin cultive déjà une douzaine de variétés venues directement du Japon. La même année Désiré Bois le mentionne dans Le potager d’un curieux. En 1912, des daïkons (variétés Lipato et Koro) de 4 à 7 kg sont obtenus en culture dans le Lot et Garonne.
Réciproquement à la même époque (Ere Meiji) les petits radis occidentaux ハツカダイコン (hatsukadaikon), 廿日大根 (tsukadaikon) sont introduits au Japon, prélude à une mondialisation des collections de radis cultivés. (…)
Usages culinaires
En Chine, il peut être mangé seul, frais et cru, pour son aspect rafraîchissant pendant les saisons chaudes, ou bien cuit dans des ragoûts.
Dans le sud de la Chine, vers Canton, il est mangé en gâteau de navet (chinois simplifié : 萝卜糕 ; chinois traditionnel : 蘿蔔糕 ; pinyin : luóbo gāo ; cantonais Jyutping : lo baak gou, parfois écrit 菜頭粿 / 菜头粿, cài tóu guǒ, cantonais Jyutping : chhài-thâu-kóe (ou chhài-thâu-ké, chai tao kway), « pâte de riz aux têtes de légumes »). Un plat malaisien proche est le chai tow kway.
Les pathogènes et maladies sont celles des Brassicaceae (ex Crucifères).
En Corée, il sert à garnir de nombreux plats, soit cru, soit mariné en saumure.
Il est utilisé dans différents plats d’accompagnement (banchan). Sous sa forme marinée jaune, avec le kimchi de choux chinois, lui-même en kimchi : le mu kimchi, ou encore dans le musaengchae (무생채 ou muchae, 무채), un namul où il est coupé en julienne.
Il est aussi souvent utilisé pour faire le kaktugi, autre plat d’accompagnement très répandu. Il est alors coupé en petits cubes, puis dégorgé au sel avant d’être pimenté et fermenté durant quelques jours.
Au Japon, le radis blanc séché et coupé en lanières est appelé kiriboshi daikon (切干大根). Entier, lacto-fermenté en saumure, il s’appelle takuan ou takuwan (沢庵), en l’honneur de son inventeur, Takuan Sōhō. Il est souvent artificiellement coloré en jaune moutarde. Ayant tendance à ne pas se garder et à jaunir, les feuilles (fanes) sont souvent coupées avant la vente pour être utilisées en soupes, cuites à l’étuvée (oshitashi) ou comme condiment.
Le radis blanc peut aussi être finement râpé et ajouté comme condiment ou comme élément de sauce, comme pour assaisonner et rafraîchir la tempura.
En Malaisie et à Singapour, existe le chai tow kway où l’on fait des petits cubes proche du gâteau de navet cantonais, que l’on mélange avec des légumes et des œufs.
Au vietnam, il est utilisé, mélangé avec des carottes (« củ cải cà rốt chua » ou « đồ chua »), saumuré au goût aigre-doux, notamment dans le sandwich bánh mì.
Les graines germées de daïkon
Le radis blanc se consomme en graines germées qui ont un gout piquant. Cette méthode aujourd’hui mondialisée est traditionnelle au Japon, en japonais (katakana : かいわれ大根 ; kanji : 穎 割 : Kaiware daikon) où la production de graines germées a été industrialisée en 1986 sous l’égide de l’Association des graines germées (Japan Sprout Association). Elles sont principalement mangées crues, très souvent avec du jambon.
La germination prend 4 à 6 jours après trempage d’une nuit, les jeunes pousses sont consommées à 3 cm de haut. La capacité anti-oxydante des graines germées de daïkon est remarquable, elles ont – chez le rat – une activité hypoglycémique et améliorent le métabolisme des lipides
Wikipedia : Radis blanc
vol. 21, page 023
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Radis blanc daikon - 三月 葍 - ダイコン - 蓑 原 葍 - ミ ノ ・ ハ ル ・ 〇 - 夏 葍 - ナ ツ ・ 〇
Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin
(en bas à gauche)
Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 三月 葍; Traduction du kanji: radis de mars, radis de trois mois; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
(en haut à gauche)
Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 蓑 原 葍; Traduction de Kanji: Minobaru * Daikon; Nom en Katakana: ミ ノ ・ ハ ル ・ 〇; Prononciation du Katakana: mino-haru-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
(à droite)
Nom commun: radis Daikon; Nom en kanji: 夏 葍; Traduction anglaise de Kanji: radis d’été; Nom en Katakana: ナ ツ ・ 〇; Prononciation de Katakana: natsu-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Raphanus raphanistrum subsp. sativus (L.) Domin; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ デ イ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Radeisu; Nom (s) néerlandais d’origine: Radijs; Description (s) en anglais: Radis Daikon
Les radis blanc (Raphanus sativus var. longipinnatus L. H. Bailey), radis d’hiver, sont un groupe de radis asiatiques (groupe daïkon) à grosse racine blanche, pivotante, longue ou ronde.
Le radis blanc est un légume essentiel en cuisine d’Extrême-Orient. Il est juteux avec un gout moins piquant que le petit radis ou le radis noir (R. sativus var. sativus, R. sativus var. niger).
Dénomination – Le terme radis blanc apparaît en français au xviiie siècle comme une variété des raiforts chez Duhamel Du Monceau, (1762) il est décrit par René le Berryais (1775) comme Raphanus hortensïs magnâ radice ovatâ albâ : « ce radis réussit bien pendant l’automne. Il est très-blanc, tendre, plein d’eau peu relevé, d’une forme très allongée, et d’une grosseur de 15 à 18 lignes [35 à 40 cm]) ». Lamarck (1783) distingue les formes ronde et fusiforme.
La phylogenèse des radis cultivés, qui porte de nos jours sur de grandes populations, permet de décrire 4 populations homogènes de radis cultivés dont 3 sont asiatiques avec une domestication dans 3 zones indépendantes. L’Asie du Sud et du Sud-Est domestique R. sativus var. caudatus ou radis à queue de rat (cultigroupe 3), les radis blancs à grosse racine pivotante longue ou ronde proviennent d’Asie de l’Est et du Japon : R. sativus var. longipinnatus, ils sont distincts du groupe R. sinensis ou var. caudatus le radis vert ou radis chinois (cultigroupes 1 et 2).
R. sativus var. longipinnatus synonyme var. acanthiformis se dit encore en français : radis japonais, daïkon ; lobak, navet chinois (Canada), radis à bière, radis bière (Suisse, de l’allemand Bierrettich et aussi Weißer Rettich, Winterrettich, Japanischer Rettich). En anglais daikon, de même en italien2. Dans les langues asiatiques : chinois : 萝卜 ; pinyin : ‘luóbo ; litt. « radis » ou 白萝卜, ‘bái luóbo, « radis blanc », mu en coréen (hangul : 무), daikona en japonais (katakana : ダイコン ; kanji : 大根), et củ cải trắng en vietnamien.
Histoire – L’analyse des génomes montre qu’il s’est produit des événements de domestication séparés entre les radis cultivés asiatiques et les radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie. La biodiversité des radis cultivés en Asie est plus importante que celle des radis cultivés de l’ouest de l’Eurasie (ou le petit radis et le radis noir sont génétiquement peu éloignés), ce qui montre une domestication ancienne. L’ancêtre sauvage commun aux radis asiatiques cultivés n’est pas connu. Les radis blancs du cultigroupe japonais proviennent soit de la migration directe du cultigroupe sud asiatique soit du cultigroupe chinois (qui comprend beaucoup de radis verts et/ou à pulpe rouge) lui-même issu du cultigroupe sud asiatique. La période de floraison et la couleur de la peau de la racine jouent un rôle important dans l’adaptation locale et l’augmentation de la diversité génétique des races locales dans les zones géographique de domestication. La couleur de la peau qui est contrôlée par un gène dominant identifié, elle résulte avec la longueur de la racine d’événements de domestication démontrés.
L’introduction du radis en Chine date de la dynastie des Zhou occidentaux, xiie – viiie siècles av. J.-C. Au Japon un témoignage de radis blanc (tsubomitomu) de grande taille est donné sous l’empereur Nintoku, en 712, dans une chanson écrite pour l’impératrice dont « les bras étaient aussi blancs que les radis récolté par la houe de bois », le terme daikon est attesté dans le dictionnaire de langue japonaise Setsuushu fin xve siècle. Au xvie siècle sont mentionnés des radis blancs très longs (Radis Moriguchi) actuellement récoltés dans la préfecture d’Aichi. Au xviiie siècle, 90 variétés sont dénombrées, le séchage du daikon est attesté dans un livre de cuisine pendant la période d’Edo. Le radis blanc géant Sakurajima de Kagoshima et de nombreux cultivars locaux donnent lieu à une centaine de préparations culinaires. Le gros radis blanc rond shogoin date de l’ère Bunsei.
Le mot japonais daikon (« un des noms du radis au Japon ») est présent dans le Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle édition 1816-1819.
L’introduction du « daïcon » en occident date de la décennie 1870 : Eugène Vavin dans le Nouvelliste de Bellac du 7 février 1875, décrit des gros radis blancs obtenus de graines envoyées par le Dr Auguste Benon d’Ikuno au Japon. L’auteur note qu’au Japon le radis blanc est cultivé après la récolte du riz, sa croissance est rapide, il préconise de le cultiver en supplément des betteraves et carottes après la récolte du blé. Une seconde source de gros radis d’hiver (« qui peut peser 1 kg ») est signalée la même année : le radis blanc de Russie. En 1879, Mitteilungen der Deutschen Gesellschaft für Natur mentionne le daikon, puis Le bulletin du New Jersey Agricultural Experiment Station le décrit en 1880. En 1883, le Dr. Pailleux fait le compte rendu de la présentation, pour la première fois, par H. Veniat de 10 variétés de radis blancs japonais.
En 1885 le Journal d’agriculture pratique signale que Vilmorin cultive déjà une douzaine de variétés venues directement du Japon. La même année Désiré Bois le mentionne dans Le potager d’un curieux. En 1912, des daïkons (variétés Lipato et Koro) de 4 à 7 kg sont obtenus en culture dans le Lot et Garonne.
Réciproquement à la même époque (Ere Meiji) les petits radis occidentaux ハツカダイコン (hatsukadaikon), 廿日大根 (tsukadaikon) sont introduits au Japon, prélude à une mondialisation des collections de radis cultivés. (…)
Usages culinaires
En Chine, il peut être mangé seul, frais et cru, pour son aspect rafraîchissant pendant les saisons chaudes, ou bien cuit dans des ragoûts.
Dans le sud de la Chine, vers Canton, il est mangé en gâteau de navet (chinois simplifié : 萝卜糕 ; chinois traditionnel : 蘿蔔糕 ; pinyin : luóbo gāo ; cantonais Jyutping : lo baak gou, parfois écrit 菜頭粿 / 菜头粿, cài tóu guǒ, cantonais Jyutping : chhài-thâu-kóe (ou chhài-thâu-ké, chai tao kway), « pâte de riz aux têtes de légumes »). Un plat malaisien proche est le chai tow kway.
Les pathogènes et maladies sont celles des Brassicaceae (ex Crucifères).
En Corée, il sert à garnir de nombreux plats, soit cru, soit mariné en saumure.
Il est utilisé dans différents plats d’accompagnement (banchan). Sous sa forme marinée jaune, avec le kimchi de choux chinois, lui-même en kimchi : le mu kimchi, ou encore dans le musaengchae (무생채 ou muchae, 무채), un namul où il est coupé en julienne.
Il est aussi souvent utilisé pour faire le kaktugi, autre plat d’accompagnement très répandu. Il est alors coupé en petits cubes, puis dégorgé au sel avant d’être pimenté et fermenté durant quelques jours.
Au Japon, le radis blanc séché et coupé en lanières est appelé kiriboshi daikon (切干大根). Entier, lacto-fermenté en saumure, il s’appelle takuan ou takuwan (沢庵), en l’honneur de son inventeur, Takuan Sōhō. Il est souvent artificiellement coloré en jaune moutarde. Ayant tendance à ne pas se garder et à jaunir, les feuilles (fanes) sont souvent coupées avant la vente pour être utilisées en soupes, cuites à l’étuvée (oshitashi) ou comme condiment.
Le radis blanc peut aussi être finement râpé et ajouté comme condiment ou comme élément de sauce, comme pour assaisonner et rafraîchir la tempura.
En Malaisie et à Singapour, existe le chai tow kway où l’on fait des petits cubes proche du gâteau de navet cantonais, que l’on mélange avec des légumes et des œufs.
Au vietnam, il est utilisé, mélangé avec des carottes (« củ cải cà rốt chua » ou « đồ chua »), saumuré au goût aigre-doux, notamment dans le sandwich bánh mì.
Les graines germées de daïkon
Le radis blanc se consomme en graines germées qui ont un gout piquant. Cette méthode aujourd’hui mondialisée est traditionnelle au Japon, en japonais (katakana : かいわれ大根 ; kanji : 穎 割 : Kaiware daikon) où la production de graines germées a été industrialisée en 1986 sous l’égide de l’Association des graines germées (Japan Sprout Association). Elles sont principalement mangées crues, très souvent avec du jambon.
La germination prend 4 à 6 jours après trempage d’une nuit, les jeunes pousses sont consommées à 3 cm de haut. La capacité anti-oxydante des graines germées de daïkon est remarquable, elles ont – chez le rat – une activité hypoglycémique et améliorent le métabolisme des lipides
Wikipedia : Radis blanc
vol. 21, page 033
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Navet - 品 蕪 - シ ナ ・ カ ハ ・ 〇 - 近 江 蕪 - 〇 ・ カ ブ ラ
Brassica rapa L.
(à gauche) Nom commun: navets; Nom en kanji: 品 蕪; Traduction de Kanji: Shinagawa * navet; Nom en Katakana: シ ナ ・ カ ハ ・ 〇; Prononciation de Katakana: shina-kaha-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー プ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Raapu; Nom (s) néerlandais d’origine: raap; Description (s) en anglais: Kabura
(à droite) Nom commun: navets; Nom en kanji: 近 江 蕪; Traduction de Kanji: Oumi * navet; Nom en Katakana: 〇 ・ カ ブ ラ; Prononciation du katakana: -kabura; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー プ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Raapu; Nom (s) néerlandais d’origine: raap; Description (s) en anglais: Kabura
Le Navet, Brassica rapa L. subsp. rapa (du latin napus : chou-navet, rapum : rave, bulbe de racine ; du grec ράπυς, ράπυος : rave, navet), est une plante herbacée de la famille des Brassicacées, cultivée comme plante potagère ou fourragère pour sa racine charnue allongée ou arrondie, consommée comme légume. Le terme désigne aussi ce légume.
Noms communs : navet, naveau, rave (en espagnol : nabo, occitan : nap, roumain : nap, italien : navone ou rapa, albanais : repë, serbo-croate : repa, russe : репа, bulgare : ряпа, allemand : Rübe, grec ancien : βουνιάς, grec moderne : γογγύλι, persan : شَـلْغَم [chalgham], turc : șalgam, arabe : لـِفـْتٌ [left] ou شَـلْجَمٌ [chaljam], hébreu : לֶפֶת [lépheth]). (…)
Les racines constituent un légume qui se mange cuit, sauté, gratiné, en purée, en jardinière, en accompagnement de plats de viande, ou pour parfumer des potages, les pot-au-feu. On peut apprécier sa saveur subtile et non piquante en le mangeant cru, comme son proche parent le radis.
C’est un légume riche en potassium qui occupa longtemps une très grande place dans l’alimentation en Europe, mais qui fut quelque peu détrôné par la pomme de terre. Il est souvent décrié pour sa prétendue fadeur, alors que paradoxalement son goût est assez caractéristique, surtout quand il n’est pas trop jeune.
Traditionnellement, en Écosse, le haggis est mangé avec navets et pommes de terre (en anglais écossais : neeps and tatties).
Recette : le canard aux navets.
Les navets sont aussi utilisés en alimentation animale, comme plante fourragère. Les navets fourragers sont une des composantes de la rotation de Norfolk. Leurs rangs écartés permettent un contrôle des adventices par désherbage mécanique (sarclage).
Littérature et culture populaire
Le navet (long) apparaît parfois dans les haïkus japonais, comme dans cet exemple d’Issa :
L’arracheur de navets
Montre le chemin
Avec un navet
Le haïku d’Issa en japonais comporte le mot daikon (大根) qui désigne un radis (Raphanus sativus var. longipitannus généralement appelé radis blanc) et non un navet (蕪, prononcé kabu en japonais) même si, par erreur, le daikon était souvent appelé « navet long » en français, usage en cours de disparition.
Le Navet (Repka en russe, Ripka en ukrainien) est le titre d’un conte traditionnel slave oriental, de type randonnée2.
Dans le calendrier républicain, le Navet était le nom attribué au 23e jour du mois de vendémiaire3.
Dans la série de jeux vidéo Animal Crossing, le joueur peut acheter et revendre des navets à la manière d’actions en bourse.
Un navet désigne un film de cinéma considéré de très mauvaise qualité.
Wikipedia : Navet
vol. 21, page 034
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Navet - 大 蕪 - オ ホ ・ 〇
Brassica rapa L.
Nom commun: navets; Nom en kanji: 大 蕪; Traduction de Kanji: Big navet; Nom en Katakana: オ ホ ・ 〇; Prononciation du katakana: oho-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー プ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Raapu; Nom (s) néerlandais d’origine: raap; Description (s) en anglais: Kabura
Le Navet, Brassica rapa L. subsp. rapa (du latin napus : chou-navet, rapum : rave, bulbe de racine ; du grec ράπυς, ράπυος : rave, navet), est une plante herbacée de la famille des Brassicacées, cultivée comme plante potagère ou fourragère pour sa racine charnue allongée ou arrondie, consommée comme légume. Le terme désigne aussi ce légume.
Noms communs : navet, naveau, rave (en espagnol : nabo, occitan : nap, roumain : nap, italien : navone ou rapa, albanais : repë, serbo-croate : repa, russe : репа, bulgare : ряпа, allemand : Rübe, grec ancien : βουνιάς, grec moderne : γογγύλι, persan : شَـلْغَم [chalgham], turc : șalgam, arabe : لـِفـْتٌ [left] ou شَـلْجَمٌ [chaljam], hébreu : לֶפֶת [lépheth]). (…)
Les racines constituent un légume qui se mange cuit, sauté, gratiné, en purée, en jardinière, en accompagnement de plats de viande, ou pour parfumer des potages, les pot-au-feu. On peut apprécier sa saveur subtile et non piquante en le mangeant cru, comme son proche parent le radis.
C’est un légume riche en potassium qui occupa longtemps une très grande place dans l’alimentation en Europe, mais qui fut quelque peu détrôné par la pomme de terre. Il est souvent décrié pour sa prétendue fadeur, alors que paradoxalement son goût est assez caractéristique, surtout quand il n’est pas trop jeune.
Traditionnellement, en Écosse, le haggis est mangé avec navets et pommes de terre (en anglais écossais : neeps and tatties).
Recette : le canard aux navets.
Les navets sont aussi utilisés en alimentation animale, comme plante fourragère. Les navets fourragers sont une des composantes de la rotation de Norfolk. Leurs rangs écartés permettent un contrôle des adventices par désherbage mécanique (sarclage).
Littérature et culture populaire
Le navet (long) apparaît parfois dans les haïkus japonais, comme dans cet exemple d’Issa :
L’arracheur de navets
Montre le chemin
Avec un navet
Le haïku d’Issa en japonais comporte le mot daikon (大根) qui désigne un radis (Raphanus sativus var. longipitannus généralement appelé radis blanc) et non un navet (蕪, prononcé kabu en japonais) même si, par erreur, le daikon était souvent appelé « navet long » en français, usage en cours de disparition.
Le Navet (Repka en russe, Ripka en ukrainien) est le titre d’un conte traditionnel slave oriental, de type randonnée2.
Dans le calendrier républicain, le Navet était le nom attribué au 23e jour du mois de vendémiaire3.
Dans la série de jeux vidéo Animal Crossing, le joueur peut acheter et revendre des navets à la manière d’actions en bourse.
Un navet désigne un film de cinéma considéré de très mauvaise qualité.
Wikipedia : Navet
vol. 21, page 034
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Navet - 仲 川 蕪 - ナ カ ツ ・ カ ハ ・ 〇 - Navet - 難 波 蕪 - ナ ニ ・ ハ ・ 〇
Brassica rapa L.
(à gauche) Nom commun: navets; Nom en kanji: 仲 川 蕪; Traduction de Kanji: Nakagawa * navet; Nom en Katakana: ナ カ ツ ・ カ ハ ・ 〇; Prononciation du katakana: nakatsu-kaha-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー プ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Raapu; Nom (s) néerlandais d’origine: raap; Description (s) en anglais: Kabura
(à droite) Nom commun: navets; Nom en kanji: 難 波 蕪; Traduction de Kanji: Namba * navet; Nom en Katakana: ナ ニ ・ ハ ・ 〇; Prononciation du katakana: nani-ha-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー プ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Raapu; Nom (s) néerlandais d’origine: raap; Description (s) en anglais: Kabura
Le Navet, Brassica rapa L. subsp. rapa (du latin napus : chou-navet, rapum : rave, bulbe de racine ; du grec ράπυς, ράπυος : rave, navet), est une plante herbacée de la famille des Brassicacées, cultivée comme plante potagère ou fourragère pour sa racine charnue allongée ou arrondie, consommée comme légume. Le terme désigne aussi ce légume.
Noms communs : navet, naveau, rave (en espagnol : nabo, occitan : nap, roumain : nap, italien : navone ou rapa, albanais : repë, serbo-croate : repa, russe : репа, bulgare : ряпа, allemand : Rübe, grec ancien : βουνιάς, grec moderne : γογγύλι, persan : شَـلْغَم [chalgham], turc : șalgam, arabe : لـِفـْتٌ [left] ou شَـلْجَمٌ [chaljam], hébreu : לֶפֶת [lépheth]). (…)
Les racines constituent un légume qui se mange cuit, sauté, gratiné, en purée, en jardinière, en accompagnement de plats de viande, ou pour parfumer des potages, les pot-au-feu. On peut apprécier sa saveur subtile et non piquante en le mangeant cru, comme son proche parent le radis.
C’est un légume riche en potassium qui occupa longtemps une très grande place dans l’alimentation en Europe, mais qui fut quelque peu détrôné par la pomme de terre. Il est souvent décrié pour sa prétendue fadeur, alors que paradoxalement son goût est assez caractéristique, surtout quand il n’est pas trop jeune.
Traditionnellement, en Écosse, le haggis est mangé avec navets et pommes de terre (en anglais écossais : neeps and tatties).
Recette : le canard aux navets.
Les navets sont aussi utilisés en alimentation animale, comme plante fourragère. Les navets fourragers sont une des composantes de la rotation de Norfolk. Leurs rangs écartés permettent un contrôle des adventices par désherbage mécanique (sarclage).
Littérature et culture populaire
Le navet (long) apparaît parfois dans les haïkus japonais, comme dans cet exemple d’Issa :
L’arracheur de navets
Montre le chemin
Avec un navet
Le haïku d’Issa en japonais comporte le mot daikon (大根) qui désigne un radis (Raphanus sativus var. longipitannus généralement appelé radis blanc) et non un navet (蕪, prononcé kabu en japonais) même si, par erreur, le daikon était souvent appelé « navet long » en français, usage en cours de disparition.
Le Navet (Repka en russe, Ripka en ukrainien) est le titre d’un conte traditionnel slave oriental, de type randonnée2.
Dans le calendrier républicain, le Navet était le nom attribué au 23e jour du mois de vendémiaire3.
Dans la série de jeux vidéo Animal Crossing, le joueur peut acheter et revendre des navets à la manière d’actions en bourse.
Un navet désigne un film de cinéma considéré de très mauvaise qualité.
Wikipedia : Navet
vol. 21, page 035
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Navet long - 紫 長 蕪 - ア カ ・ ナ ガ ・ 〇 - Petit navet - 子 蕪 - コ ・ 〇
Brassica rapa L.
(à gauche) Nom commun: navets; Nom en kanji: 紫 長 蕪; Traduction de Kanji: navet long pourpre; Nom en Katakana: ア カ ・ ナ ガ ・ 〇; Prononciation du katakana: aka-naga-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー プ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Raapu; Nom (s) néerlandais d’origine: raap; Description (s) en anglais: Kabura
(à droite) Nom commun: navets; Nom en kanji: 子 蕪; Traduction de Kanji: Petit navet; Nom en Katakana: コ ・ 〇; Prononciation du katakana: ko-; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー プ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Raapu; Nom (s) néerlandais d’origine: raap; Description (s) en anglais: Kabura
Le Navet, Brassica rapa L. subsp. rapa (du latin napus : chou-navet, rapum : rave, bulbe de racine ; du grec ράπυς, ράπυος : rave, navet), est une plante herbacée de la famille des Brassicacées, cultivée comme plante potagère ou fourragère pour sa racine charnue allongée ou arrondie, consommée comme légume. Le terme désigne aussi ce légume.
Noms communs : navet, naveau, rave (en espagnol : nabo, occitan : nap, roumain : nap, italien : navone ou rapa, albanais : repë, serbo-croate : repa, russe : репа, bulgare : ряпа, allemand : Rübe, grec ancien : βουνιάς, grec moderne : γογγύλι, persan : شَـلْغَم [chalgham], turc : șalgam, arabe : لـِفـْتٌ [left] ou شَـلْجَمٌ [chaljam], hébreu : לֶפֶת [lépheth]). (…)
Les racines constituent un légume qui se mange cuit, sauté, gratiné, en purée, en jardinière, en accompagnement de plats de viande, ou pour parfumer des potages, les pot-au-feu. On peut apprécier sa saveur subtile et non piquante en le mangeant cru, comme son proche parent le radis.
C’est un légume riche en potassium qui occupa longtemps une très grande place dans l’alimentation en Europe, mais qui fut quelque peu détrôné par la pomme de terre. Il est souvent décrié pour sa prétendue fadeur, alors que paradoxalement son goût est assez caractéristique, surtout quand il n’est pas trop jeune.
Traditionnellement, en Écosse, le haggis est mangé avec navets et pommes de terre (en anglais écossais : neeps and tatties).
Recette : le canard aux navets.
Les navets sont aussi utilisés en alimentation animale, comme plante fourragère. Les navets fourragers sont une des composantes de la rotation de Norfolk. Leurs rangs écartés permettent un contrôle des adventices par désherbage mécanique (sarclage).
Littérature et culture populaire
Le navet (long) apparaît parfois dans les haïkus japonais, comme dans cet exemple d’Issa :
L’arracheur de navets
Montre le chemin
Avec un navet
Le haïku d’Issa en japonais comporte le mot daikon (大根) qui désigne un radis (Raphanus sativus var. longipitannus généralement appelé radis blanc) et non un navet (蕪, prononcé kabu en japonais) même si, par erreur, le daikon était souvent appelé « navet long » en français, usage en cours de disparition.
Le Navet (Repka en russe, Ripka en ukrainien) est le titre d’un conte traditionnel slave oriental, de type randonnée2.
Dans le calendrier républicain, le Navet était le nom attribué au 23e jour du mois de vendémiaire3.
Dans la série de jeux vidéo Animal Crossing, le joueur peut acheter et revendre des navets à la manière d’actions en bourse.
Un navet désigne un film de cinéma considéré de très mauvaise qualité.
Wikipedia : Navet
Volume 22
~ Taro, Patate ~
vol. 22, page 005
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Taro des champs - 水芋 - ミ ヅ ・ イ モ
Colocasia esculenta (L.) Schott
Nom commun: taro des champs; Nom en kanji: 水芋; Traduction de Kanji: tubercule d’eau; Nom en Katakana: ミ ヅ ・ イ モ; Prononciation du katakana: midzu-imo; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia esculenta (L.) Schott
Colocasia esculenta est une plante de la famille des Aracées, généralement connue sous le nom vernaculaire générique de taro et cultivée dans les régions tropicales pour sa racine épaissie (un corme souvent appelé tubercule) à la chair de couleur blanche à rose, de texture sèche et au goût proche de celui de la patate douce. Les feuilles se préparent comme des épinards. Le terme désigne aussi le corme lui-même.
Nom scientifique : Colocasia esculenta (L.) Schott. Famille des Aracées, sous-famille des Aroideae, tribu des Colocasieae. Sinogramme en chinois : 芋.
Noms communs : taro ou colocase. Taro est un mot emprunté au tahitien. À La Réunion et à l’Ile Maurice, cette plante est connue sous le nom de songe ou arouille violette. En Guyane, Martinique et Guadeloupe on l’appelle madère ou encore chou chine ou dachine. Encore appelé « kudubadé » ou « diabéré » en wolof au Sénégal.
On trouve parfois le nom d’Eddo ou Eddoe pour désigner une espèce proche, Colocasia antiquorum aux cormes plus petits et au goût moins sucré
Wikipedia : Colocasia esculenta
vol. 22, page 006
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Taro - 早 芋 - ワ サ ・ イ モ
Colocasia esculenta (L.) Schott
Nom commun: taro; Nom en kanji: 早 芋; Traduction de Kanji: tubercule précoce; Nom en Katakana: ワ サ ・ イ モ; Prononciation du katakana: wasa-imo; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia esculenta (L.) Schott
Colocasia esculenta est une plante de la famille des Aracées, généralement connue sous le nom vernaculaire générique de taro et cultivée dans les régions tropicales pour sa racine épaissie (un corme souvent appelé tubercule) à la chair de couleur blanche à rose, de texture sèche et au goût proche de celui de la patate douce. Les feuilles se préparent comme des épinards. Le terme désigne aussi le corme lui-même.
Nom scientifique : Colocasia esculenta (L.) Schott. Famille des Aracées, sous-famille des Aroideae, tribu des Colocasieae. Sinogramme en chinois : 芋.
Noms communs : taro ou colocase. Taro est un mot emprunté au tahitien. À La Réunion et à l’Ile Maurice, cette plante est connue sous le nom de songe ou arouille violette. En Guyane, Martinique et Guadeloupe on l’appelle madère ou encore chou chine ou dachine. Encore appelé « kudubadé » ou « diabéré » en wolof au Sénégal.
On trouve parfois le nom d’Eddo ou Eddoe pour désigner une espèce proche, Colocasia antiquorum aux cormes plus petits et au goût moins sucré
Wikipedia : Colocasia esculenta
vol. 22, page 006
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Taro (fleur de plantule de tubercule) - 芋 苗 英 - ズ イ キ - (pomme de terre) 芋 魁 - オ ン ダ ウ ・ イ モ - (voile portant un tubercule) 衣被 芋 - キ ヌ ・ カ ツ キ ・ 〇
Colocasia esculenta (L.) Schott
(à gauche) Nom commun: taro; Nom en kanji: 芋 苗 英; Traduction de Kanji: fleur de plantule de tubercule; Nom en Katakana: ズ イ キ; Prononciation du katakana: zuiki; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia esculenta (L.) Schott; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ケ レ イ ン ス ペ ー ル ウ ォ ル テ ル; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Kerein Supeeru Woruteru; Nom (s) néerlandais d’origine: Kleine speer wortel ?; Description (s) en français: tige de taro
(à droite en haut) Nom commun: taro; Nom en kanji: 斞 芋; Traduction de Kanji: chef / grosse pomme de terre; Nom en Katakana: オ ン ダ ウ ・ イ モ; Prononciation du katakana: ondau-imo; Kanji moderne: 芋 魁; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia esculenta (L.) Schott; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: カ ル フ ス フ ー ト ハ ン エ ゲ イ ブ テ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Karufusufuuto han egeibute; Nom (s) néerlandais d’origine: Kalfsvoet van Egypte; Description (s) en anglais: Taro
(à droite en bas) Nom commun: taro; Nom en kanji: 衣被 芋; Traduction de Kanji: voile portant un tubercule; Nom en Katakana: キ ヌ ・ カ ツ キ ・ 〇; Prononciation du katakana: kinu-katsuki-; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia esculenta (L.) Schott
Colocasia esculenta est une plante de la famille des Aracées, généralement connue sous le nom vernaculaire générique de taro et cultivée dans les régions tropicales pour sa racine épaissie (un corme souvent appelé tubercule) à la chair de couleur blanche à rose, de texture sèche et au goût proche de celui de la patate douce. Les feuilles se préparent comme des épinards. Le terme désigne aussi le corme lui-même.
Nom scientifique : Colocasia esculenta (L.) Schott. Famille des Aracées, sous-famille des Aroideae, tribu des Colocasieae. Sinogramme en chinois : 芋.
Noms communs : taro ou colocase. Taro est un mot emprunté au tahitien. À La Réunion et à l’Ile Maurice, cette plante est connue sous le nom de songe ou arouille violette. En Guyane, Martinique et Guadeloupe on l’appelle madère ou encore chou chine ou dachine. Encore appelé « kudubadé » ou « diabéré » en wolof au Sénégal.
On trouve parfois le nom d’Eddo ou Eddoe pour désigner une espèce proche, Colocasia antiquorum aux cormes plus petits et au goût moins sucré
Wikipedia : Colocasia esculenta
vol. 22, page 007
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Taro de montagne - 芋 卵 - シ モ ・ イ モ
Colocasia antiquorum Schott
Nom commun: taro; Nom en kanji: 芋 卵; Traduction de Kanji: œuf de tubercule; Nom en Katakana: シ モ ・ イ モ; Prononciation du katakana: shimo-imo; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia antiquorum Schott
Colocasia antiquorum, également appelé eddoe est une des espèces de plantes communément appelées taro.
Utilisation
On peut la trouver en France dans les boutiques de produits asiatiques. Ses cormes (plus petits que ceux du colocasia esculenta) sont consommés cuits, seuls ou sous forme de pâte pouvant être utilisée en pâtisserie.
Elle est appelée en chinois taro sauvage (野芋, yěyù) et en japonais taro de montagne (山芋, yama imo?).
Wikipedia : Colocasia antiquorum
vol. 22, page 007
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Taro de montagne - 八 頭 - ヤ ツ ガ シ ラ イ モ
Colocasia antiquorum Schott
Nom commun: taro; Nom en kanji: 赤 鹯 芋; Traduction de Kanji: tubercule d’épervier rouge; Nom en Katakana: ヤ ツ ・ カ シ ラ ・ イ モ; Prononciation du Katakana: yatsu-kashira-imo; Kanji moderne: 八 頭; Katakana moderne: ヤ ツ ガ シ ラ イ モ; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia antiquorum Schott
Colocasia antiquorum, également appelé eddoe est une des espèces de plantes communément appelées taro.
Utilisation
On peut la trouver en France dans les boutiques de produits asiatiques. Ses cormes (plus petits que ceux du colocasia esculenta) sont consommés cuits, seuls ou sous forme de pâte pouvant être utilisée en pâtisserie.
Elle est appelée en chinois taro sauvage (野芋, yěyù) et en japonais taro de montagne (山芋, yama imo?).
Wikipedia : Colocasia antiquorum
vol. 22, page 008
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Taro indien - 白 芋 - ハ ス ・ イ モ
Colocasia gigantea (Blume) Hook.f.
Nom commun: taro indien; Nom en kanji: 白 芋; Traduction de Kanji: tubercule blanc; Nom en Katakana: ハ ス ・ イ モ; Prononciation du katakana: hasu-imo; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia gigantea (Blume) Hook.f.
Colocasia gigantea est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Araceae, sous-famille des Aroideae, originaire du Sud-Est asiatique. Ce sont des plantes herbacées vivaces, pouvant atteindre 2,5 mètres de haut qui poussent dans des forêts tropicales humides sur sols calcaires, jusqu’à 700 mètres d’altitude, généralement sur des terrains humides mais bien drainés. L’espèce est également cultivée. Dans certaines régions du Sud-Est asiatique et au Japon, le pétiole des feuilles est consommé comme légume.
Noms vernaculaires
anglais : Giant elephant ear, indian taro, vietnamese rhubarb ;
chinois : 大野芋 (dàyěyù) ;
indonésien : Talas padang ;
Japonais : ハスイモ (hasu-imo) ou リュウキュウ (ryūkyū) dans la préfecture de Kōchi ;
khmer : ក្ដាត (kdāt) ;
lao : ທູນ (thūn) ; ກະຜຸກ (kaphuk)2,3 ;
malais : Keladi lambuk ; kemumu,
thaï : ตูน (tun) ; ทูน (thun) à Isan ; คูน (khun) ; กระดาด (kradat) ; เอาะดิบ (odip) au Sud ; กระดาดขาว (kradat khao) à Kanchanaburi ;
vietnamien : Dọc mùng ; bạc hà (au Sud).
Wikipedia : Colocasia gigantea
vol. 22, page 011
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Taro - 水芋 - ミ ヅ ・ イ モ
Colocasia esculenta (L.) Schott
Nom commun: taro des champs; Nom en kanji: 水芋; Traduction de Kanji: tubercule d’eau; Nom en Katakana: ミ ヅ ・ イ モ; Prononciation du katakana: midzu-imo; Famille: Araceae; Espèce: Colocasia esculenta (L.) Schott
Colocasia esculenta est une plante de la famille des Aracées, généralement connue sous le nom vernaculaire générique de taro et cultivée dans les régions tropicales pour sa racine épaissie (un corme souvent appelé tubercule) à la chair de couleur blanche à rose, de texture sèche et au goût proche de celui de la patate douce. Les feuilles se préparent comme des épinards. Le terme désigne aussi le corme lui-même.
Nom scientifique : Colocasia esculenta (L.) Schott. Famille des Aracées, sous-famille des Aroideae, tribu des Colocasieae. Sinogramme en chinois : 芋.
Noms communs : taro ou colocase. Taro est un mot emprunté au tahitien. À La Réunion et à l’Ile Maurice, cette plante est connue sous le nom de songe ou arouille violette. En Guyane, Martinique et Guadeloupe on l’appelle madère ou encore chou chine ou dachine. Encore appelé « kudubadé » ou « diabéré » en wolof au Sénégal.
On trouve parfois le nom d’Eddo ou Eddoe pour désigner une espèce proche, Colocasia antiquorum aux cormes plus petits et au goût moins sucré
Wikipedia : Colocasia esculenta
vol. 22, page 011
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Taro géant - 海芋 - イ シ ・ イ モ
Alocasia macrorrhizos (L.) G.Don
Nom commun: Taro géant; Nom en kanji: 海芋; Traduction de Kanji: tubercule de mer; Nom en Katakana: イ シ ・ イ モ; Prononciation du katakana: ishi-imo; Famille: Araceae; Espèce: Alocasia macrorrhizos (L.) G.Don
Le Songe caraïbe, l’Alocasie, l’Alocasie à grandes racines, l’Alocasie à grosse racine, le taro géant ou l’oreille d’éléphant, Alocasia macrorrhizos (L.) G. Don, est une espèce de plantes de la famille des Araceae, originaire de l’Asie du Sud-Est.
Le nom Alocasia macrorrhiza est synonyme et plus fréquent mais Alocasia macrorrhizos est à privilégier.
À La Réunion, où on la retrouve, on l’appelle « songe papangue ».
En Polynésie française, où elle est connue sous ses noms tahitien ‘ape ou paumotu kape, sa racine était autrefois utilisée pour l’alimentation. Elle est encore consommée aujourd’hui sous forme de po’e.
A Wallis et Futuna, elle est appelée kape en wallisien et en futunien.
En Nouvelle-Calédonie, c’est l’appellation de « taro géant » qui est la plus usitée en langue française. On l’appelle koè en ajië, makué en drehu, néévié en drubea, kape en fagauvea, kyo kaan niuk en nemi, wayaca en nengone, wëwé en paicî et kwèè en xârâcùù.
Wikipedia : Alocasia macrorrhizos
vol. 22, page 021
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Igname du Japon - 蔓 芋 - ツ ク ネ ・ イ モ
Dioscorea japonica Thunb.
Nom commun: igname de montagne du Japon; Nom en kanji: 蔓 芋; Traduction de Kanji: tubercule de vigne; Nom en Katakana: ツ ク ネ ・ イ モ; Prononciation du katakana: tsukune-imo; Nom latin de Von Siebold: D opposita, Th.fl.J .; Famille: Dioscoreaceae; Espèce: Dioscorea japonica Thunb.
Dioscorea japonica, ou igname du Japon, est une espèce d’igname, une plante de la famille des Dioscoreaceae dont le tubercule est comestible.
Origine
Cette espèce de Dioscorea est originaire non seulement du Japon mais aussi de Chine, de Corée et de l’Assam en Inde.
Au Japon, distincte de celle couramment cultivée, il existe une variété sauvage de Dioscorea japonica : l’igname sauvage du Japon, variété endémique des prés et des montagnes.
Noms vernaculaires
Son nom japonais courant est yamaimo (山芋?, lit. « igname des montagnes ») pour la variété cultivée et jinenjo (自然薯?, lit. « igname sauvage ») pour la variété sauvage.
En chinois son nom est Rìběnshǔyù (日本薯蓣, lit. « igname du Japon »), et en coréen cham ma (참마) ou dang ma (당마).
Consommation
Au Japon, yamaimo peut être consommé râpé (tororo) seul, sur un bol de riz sous le nom tororo kake gohan (とろろかけご飯?), ou sur un bol d’orge sous le nom mugitoro gohan (麦とろご飯?).
Jinenjo est utilisée comme ingrédient dans la confection des soba (nouilles japonaises).
Composition chimique
L’igname du Japon contient deux agents anti-mutagènes, l’eudesmol et le paéonol
Wikipedia : Igname du Japon
vol. 22, page 021
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Igname de Chine - 長 芋 - ナ ガ イ モ
Dioscorea polystachya Turcz.
Nom commun: igname de Chine; Nom en kanji: 薯 蕷; Traduction de Kanji: patate igname; Nom en Katakana: ヤ マ ・ イ モ; Prononciation du katakana: yama-imo; Nom latin de Von Siebold: Dioscorea Japonica, Th; Kanji moderne: 長 芋; Katakana moderne: ナ ガ イ モ; Famille: Dioscoreaceae; Espèce: Dioscorea polystachya Turcz.
Dioscorea polystachya, appelé plus communément nagaimo, igname de Chine ou encore igname de Corée, est une espèce de plantes de la famille des Dioscoreaceae. Le tubercule de cet igname peut être mangé cru.
Dénominations
Il est connu en chinois sous le nom de huái shān (淮山), shān yào (山药), ou encore huái shān yào (淮山药).
En japonais, il est connu sous le nom de nagaimo (長芋?, igname long). De plus, le nagaimo est classé dans les ichōimo (銀杏芋?, igname à feuille de ginkgo), ou yamatoimo (大和芋?, igname Yamato), suivant la forme de ses racines.
En Corée, il est appelé ma (hangul : 마), sanwu (山芋, 산우), seoyeo (薯蕷, 서여), ou sanyak (山藥, 산약).
Au Vietnam, l’igname est appelé củ mài ou khoai mài. Quand cet igname est préparé et utilisé comme plante médicinale, il est appelé hoài sơn ou tỳ giải.
En Ilokano, dans le nord des Philippines, il est appelé tuge.
Utilisation en cuisine
Udon de tororo de Tamba (丹波の黒豆とろろうどん?)
Nagaimo râpé, appelé tororo au Japon
L’igname de Chine est une exception parmi les ignames, puisque les autres peuvent être toxiques s’ils ne sont pas cuits. Dans la cuisine japonaise, il est mangé cru et râpé, après une préparation minime : le tubercule est brièvement mariné dans un mélange de vinaigre et d’eau pour neutraliser les cristaux d’oxalate irritants que l’on peut trouver sur la peau. Le légume cru est un féculent fade, un mucilage quand il est râpé et peut être mangé comme plat d’accompagnement ou encore ajouté à des nouilles.
Dioscorea polystachya’ est utilisé dans un plat de nouille appelé tororo udon/soba ou encore comme un ingrédient liant dans la pâte de l’okonomiyaki. Le nagaimo râpé est connu sous le nom de tororo en Japonais. Dans les tororo udon/soba, le tororo est mélangé à d’autres ingrédients comme un bouillon tsuyu (dashi), du wasabi et des oignons verts.
Plante médicinale
Consommé avec du melon amer, l’igname a montré un impact sur le poids de ses consommateurs ; sur une période de 23 semaines, on a observé une perte de 7 kilos sur des patients.
Wikipedia : Igname de Chine
vol. 22, page 031
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Hoffe - 黄 獨 - ケ ・ イ モ
Dioscorea bulbifera L.
Nom commun: air potato; Nom en kanji: 黄 獨; Traduction de Kanji: jaune solitaire; Nom en Katakana: ケ ・ イ モ; Prononciation du katakana: ke-imo; Nom latin de Von Siebold: Dioscorea; Famille: Dioscoreaceae; Espèce: Dioscorea bulbifera L.
L’hoffe (Dioscorea bulbifera), igname bulbifère, pomme-en-l’air à l’île de La Réunion, masako en Guyane, koko-bourik ou koko-milé en Martinique, adon en Guadeloupe, ou encore pomme Edward aux Seychelles, est une espèce de plantes de la famille des Dioscoreaceae. Cette plante grimpante originaire d’Afrique de l’Est et proche de l’igname (même genre botanique), donne des tubercules aériens comestibles, d’où son nom vernaculaire. Elle s’est répandue sur toutes les côtes est de l’océan Indien, puis dans les zones tropicales où elle est devenue envahissante.
Description
Sa tige plus ou moins cylindrique est volubile et peut atteindre 12 mètres de long. Ses feuilles alternes ont un limbe cordé (en forme de cœur) de 10 à 17 centimètres et un long pétiole de 8 centimètres.
Elle ne fleurit presque jamais, pour autant elle produit de nombreuses bulbilles aériennes ovoïdes ou sphériques de 2 à 200 grammes pouvant atteindre 10 centimètres de diamètre. Ces bulbille tombent sur le sol et servent à la multiplication de la plante en s’enracinant rapidement. Ils ne sont comestibles que lorsqu’ils se détachent de la tige et se consomment cuits comme des pommes de terre.
Pousse et culture
La plante pousse et prolifère dès qu’elle a un support sur lequel s’enrouler, de la même façon que ses cousines Dioscorea. L’hoffe a un très grand développement foliaire. La tige sèche annuellement et la plante repart dès le début de l’été et dès les premières moussons par pousses depuis le tubercule qui grossit chaque année.
Elle aime les sols légers, bien drainés et plutôt riches.
La culture en plante d’intérieur est possible, ses larges feuilles en font une espèce très décorative.
Utilisation et propriétés
Dans la médecine traditionnelle malgache, sa pulpe séchée est utilisée contre les plaies, blessures, furoncles. En Inde, les hoffes servent également à traiter les ulcères, les hémorroïdes, la syphilis et la dysenterie. Les feuilles sont utilisées contre le mal des yeux.
Selon une étude publiée en avril 2010] dans le International Journal of Molecular Sciences, la hoffe est l’une des plantes les plus antioxydantes parmi les 56 étudiées dans cette étude, avec un taux de 708,73 μmol Trolox/g.
Wikipedia : Hoffe
vol. 22, page 032
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Pomme de terre - 香 蕷 - ハ ッ シ ュ ・ イ モ
Solanum tuberosum L.
Nom commun: pomme de terre; Nom en kanji: 香 蕷; Traduction de Kanji: igname parfumée; Nom en Katakana: ハ ッ シ ュ ・ イ モ; Prononciation du katakana: hasshu-imo; Nom latin de Von Siebold: Solanum Tuberosum; Famille: Solanacées; Espèce: Solanum tuberosum L.
La pomme de terre ou patate (langage familier, canadianisme et belgicisme), est un tubercule comestible produit par l’espèce Solanum tuberosum, appartenant à la famille des solanacées. Le terme désigne également la plante elle-même, plante herbacée, vivace par ses tubercules mais toujours cultivée comme une culture annuelle. La pomme de terre est une plante qui réussit dans la plupart des sols, mais elle préfère les sols légers légèrement acides. La plante est sujette aux maladies dans des sols calcaires ou manquant d’humus1.
La pomme de terre est originaire de la cordillère des Andes (Pérou), dans le Sud-Ouest de l’Amérique du Sud où son utilisation remonte à environ 8 000 ans. Introduite en Europe vers la fin du xvie siècle à la suite de la découverte de l’Amérique par les conquistadors espagnols, elle s’est rapidement diffusée dans le monde et est en 2015 cultivée dans plus de 150 pays sous pratiquement toutes les latitudes habitées.
Elle est une source importante de glucides, qui se présentent principalement sous forme de féculeN , et selon son mode de cuisson elle peut apporter des quantités notables de protéines et de vitamines. Ses qualités nutritives et sa facilité de culture font qu’elle est devenue l’un des aliments de base de l’humanité : elle figure parmi les légumes et féculents les plus consommés et est la principale denrée alimentaire non céréalière du monde. Cultivée et consommée localement, relativement peu commercialisée sur le marché mondial sous sa forme crue, elle est recommandée par l’ONU pour atteindre la sécurité alimentaire.
C’est aussi la culture alimentaire la plus productive, produisant plus de matière sèche à l’hectare que les céréales ; 85 % de la matière sèche produite par la plante est comestible pour l’homme contre environ 50 % pour les céréales.
Le rendement moyen est d’environ 17 tonnes à l’hectare au niveau mondial, mais se situe entre 40 et 50 tonnes dans certains pays développés d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale. La pomme de terre reste sous-utilisée dans certains pays du Tiers Monde, notamment en Afrique subsaharienne, mais globalement sa consommation progresse dans les pays en développement, tandis que dans les pays développés elle tend à diminuer et à basculer de plus en plus vers des formes transformées (produits appertisés, déshydratés ou surgelés).
La fécule de pomme de terre a donné naissance à une industrie de transformation, la féculerie, aux multiples débouchés dans les secteurs agro-alimentaire, cosmétique, pharmaceutique et industriel.
Compte tenu de son importance économique, de nombreuses études scientifiques sur la pomme de terre et les espèces apparentées, notamment dans le domaine de la génétique, sont menées par des institutions publiques ou privées de différents pays, coordonnées au niveau mondial, entre autres, par le Centre international de la pomme de terre. (…)
L’histoire de la pomme de terre, Solanum tuberosum, commence avec celle d’hommes ayant vécu il y a plus de 10 000 ans dans la zone côtière de l’actuel Pérou et au sud-ouest de l’Amérique du Sud.
Ces chasseurs-cueilleurs du néolithique apprennent progressivement à la domestiquer et à traiter ses propriétés toxiques.
Il y a 8 000 ans, sur l’altiplano andin dans la région du lac Titicaca, cette domestication aboutit à des pratiques rationnelles de culture et de conservation.
En 1532, à l’arrivée des conquistadors de François Pizarre lors de la colonisation espagnole des Amériques, la pomme de terre, avec le maïs, est à la base de l’alimentation de l’ensemble de l’empire Inca et des populations vivant dans les régions voisines. Ces peuples déshydratent les papas en les exposant, la nuit au froid et le jour à la chaleur ; ce qui donne au légume l’apparence d’une pierre noire dure et légère de la taille d’une grosse noix. On le trempe dans l’eau pour le cuire.
Dès leur découverte par les conquistadors, les tubercules naviguent avec eux vers les côtes de l’Europe à bord des galions, et les explorateurs du Nouveau Monde les débarquent dans les ports d’Espagne puis ceux de l’Angleterre. De là, la pomme de terre part à la conquête de l’Europe.
Objet de curiosité des botanistes et des rois, remède à certaines maladies pour les ecclésiastiques, elle n’est pas tout de suite considérée comme pouvant servir à l’alimentation des humains. De fait elle est considérée avec beaucoup de méfiance. Il faut dire que la pomme de terre à cette époque est petite, amère et indigeste50.
Dans le Sud de l’Europe, elle circule de cours en couvents, d’Espagne en Italie (appelée taratuffi – « truffe de terre » – et tartuffoli dans les alpes italiennes), en France et en Savoie (appelée cartoufle) puis vers l’Autriche, d’Angleterre vers l’Irlande et les Flandres ; mais elle commence à être sporadiquement cultivée seulement au début du xviie siècle.
Sa conquête du territoire européen s’accélère alors, poussée dans les campagnes par les famines et les guerres.
Sa diversité allélique naturelle facilite sa conquête en lui permettant de rapidement adapter son horloge circadienne aux saisons et aux climats des latitudes du vieux continent.
Dès la première édition en 1600 de son Théâtre d’agriculture et mesnage des champs, Olivier de Serres évoque la pomme de terre sous le nom de « cartoufle », version francisée du mot allemand « kartoffeln » lui-même dérivé de l’italien « taratuffi ». Vers 1620, la pomme de terre est effectivement introduite en France. Elle est alors surtout donnée comme nourriture aux animaux. Son acceptation s’avère difficile. En 1630 par exemple, le parlement de Dole interdit sa culture au motif que cette « racine » serait un vecteur de la lèpre.
Le xviiie siècle voit dans tout le vieux continent, jusqu’aux confins de la Russie, naître un véritable engouement pour ce tubercule, facile à cultiver et à conserver, et qui permet à l’Europe d’espérer la fin des famines. La culture de la pomme de terre, en libérant le peuple des disettes, renforce les États, nourrit leurs soldats et accompagne leurs armées dans des conquêtes plus lointaines.
Cependant, la découverte d’un charnier de peste en 1722 à Marseille amène le gouvernement à penser que l’épidémie provient des pommes de terre. Suspectées depuis longtemps de transmettre la lèpre, leur culture est interdite dans le nord de la France par un arrêt du Parlement de Paris de 1748. L’interdiction n’est levée qu’après que la Faculté de médecine de Paris a admis en 1772 qu’elles peuvent être consommées.
Au xixe siècle, la force et la stabilité alimentaire acquises grâce à la pomme de terre fournissent aux empires coloniaux la possibilité de s’étendre et de dominer une grande partie du monde.
La pomme de terre devient le principal soutien de la révolution industrielle, offrant une nourriture économique aux ouvriers toujours plus nombreux à se presser dans les villes, au plus près des usines.
« Le fer était entré au service de l’homme, la dernière et la plus importante de toutes les matières premières qui jouèrent dans l’histoire un rôle révolutionnaire, la dernière … jusqu’à la pomme de terre. »
écrit Friedrich Engels en 1884 dans L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État.
À la fin du xxe siècle, la pomme de terre a conquis la planète entière.
Terminologie
Le substantif féminin pomme de terre (prononcé [pɔmdətε:ʀ]) est composé de pomme, de et terre sur le modèle du latin malum terrae, terme désignant le cyclamen chez Pseudo-Apulée et Oribase, l’aristoloche chez Pline l’Ancien, la mandragore chez Isidore de Séville et Pseudo-Dioscoride, et un tubercule ou une sorte de courge
Wikipedia : Pomme de terre
vol. 22, page 032
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Apios - 土 芋 - ホ ド
Apios fortunei Maxim.
Nom commun: hodo (apios fortunei); Nom en kanji: 土 芋; Traduction de Kanji: tubercule du sol; Nom en Katakana: ホ ド; Prononciation du Katakana: hodo; Famille: Fabacées; Espèce: Apios fortunei Maxim.
Apios est le nom d’un genre de plantes légumineuses originaire d’Amérique du Nord.
Wikipedia : Apios
Volume 23
~ Bardane, Carotte, Pavot, Coquelicot, Bette, Amaranthe ~
vol. 23, page 003
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Grande bardane - 牛蒡 - ゴ ボ ウ
Arctium lappa L.
Nom commun: Grande Bardane; Nom en kanji: 牛蒡; Traduction de Kanji: bardane de vache; Nom en Katakana: ゴ ボ ウ; Prononciation du katakana: gobou; Famille: Asteraceae; Espèce: Arctium lappa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ゴ ロ ー ト キ リ ス セ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Gorooto kirisusen; Nom (s) néerlandais d’origine: Grote klissen; Description (s) en anglais: Burdock
Les bardanes sont des plantes bisannuelles souvent de grande taille, reconnaissables à leurs capitules dont les bractées se terminent par des sortes de crochets, ce qui permet à ces capitules de s’accrocher aux vêtements et au pelage des animaux.
Les crinières et queues de ces chevaux koniks en semi-liberté dans une vaste aire naturelle protégée sont presque couvertes de fruits de bardane. Les grands animaux sauvages en dispersaient autrefois les graines et fruits sur de grandes distances.
Elles appartiennent au genre Arctium et à la famille des Astéracées (ou Composées).
Ce sont des plantes de milieux ouverts à semi-ouverts, plutôt nitrophiles.
Originaire de l’Ancien Monde, plusieurs espèces ont été largement dispersées par l’homme et par zoochorie dans le monde entier1. Le mode de dispersion du fruit est d’ailleurs à l’origine de la création du système Velcro. Les graines ingérées peuvent causer des irritations du tube digestif d’animaux domestiques, mais la plupart des animaux sauvages évitent généralement de les manger.
La grande bardane fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du viiie ou début du ixe siècle).
Le nom scientifique du genre (Arctium) correspond au grec arktos (ours). Quant au nom vernaculaire (bardane), il est issu du latin médiéval bardana, altération du latin tardif dardana mentionné par Apulée, qui lui-même correspondrait au germanique *daroth (= dard).
(…) Les racines (ramassées avant que la tige n’apparaisse en décembre), les jeunes pousses (ramassées au début de l’été) et les jeunes feuilles de la grande bardane se consomment cuites. Leur consommation est aujourd’hui peu courante en Europe, mais Arctium lappa est un légume populaire au Japon sous le nom de gobo (牛蒡). La bardane fait partie des légumes anciens oubliés. Elle était autrefois cultivée dans les jardins.
Les racines de bardane et les tiges débarrassées de leur cortex ont un goût proche de l’artichaut et une saveur sucrée due à l’inuline. La décoction de ses petits fruits luisants développe la flore intestinale et apaise les douleurs intestinales. Pour cela, il faut, après avoir fait bouillir de l’eau, y plonger ces petits fruits parfumés, les laisser bouillir quelques minutes et ensuite laisser reposer. Filtrer et boire cette décoction. Elle peut être sucrée au miel.
En herboristerie traditionnelle, la bardane (surtout l’huile extraite de sa racine) freine la chute des cheveux et prévient donc la calvitie. C’est pourquoi on la retrouve dans un grand nombre de formules de lotions capillaires6.
Sa racine est employée pour traiter les affections cutanées liées à un excès de séborrhée, telles que l’acné, ainsi que les furoncles et les abcès ou encore le psoriasis.
Les feuilles sont utilisées en traitement d’appoint, en usage externe, pour soigner les prurits, crevasses, gerçures, et les piqûres d’insecte.
L’activité détoxifiante, dépurative et hépatoprotectrice de la grande bardane (Arctium lappa) est reconnue dans diverses pharmacopées.
Le fruit de la bardane est à l’origine de l’invention du Velcro.
Une macération alcoolique de la plante peut être préparée en herboristerie traditionnelle afin de conserver les propriétés de la plante le plus longtemps possible. La racine fraiche nécessite de l’alcool à 95°, 200 ml d’alcool pour 100 g de racines fraîches. La racine sèche nécessite de l’alcool à 60°, 500 ml d’alcool pour 100 g de racines sèches. La racine macère en général pendant 2 à 3 semaines avant d’être pressée. Le liquide résultant est filtré puis mis en bouteille, et peut se conserver pendant plusieurs années.
Elle est utilisée en agriculture biologique sous forme d’extrait fermenté qui contiendrait de la potasse ainsi qu’un pouvoir « restructurant ».
Wikipedia : Bardane
vol. 23, page 003
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Carotte sauvage - 胡蘿蔔 - ニ ン ジ ン
Daucus carota L.
Nom commun: carotte; Nom en kanji: 胡蘿蔔; Traduction de Kanji: navet de radis étranger; Nom en Katakana: ニ ン ジ ン; Prononciation de Katakana: ninjin; Famille: Apiacées; Espèce: Daucus carota L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ゲ ー ル ペ ー ン カ ロ テ ー ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Geeru peen karoteen; Nom (s) néerlandais d’origine: Geel peen karottem; Description (s) en anglais: Carotte
Daucus est un genre de plantes herbacées de la famille des Apiacées (Ombellifères) dont l’espèce la plus connue est la carotte cultivée.
Le nom générique Daucus désignait en latin et en grec (daukos, daukon, deukos, « doux, jus sucré ») différentes Ombellifères (notamment la carotte et le panais) dont les auteurs antiques ne faisaient pas bien la différence.
Les graines de la plante appelée Daucus de Crète étaient un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au xviiie siècle.
Wikipedia : Daucus
vol. 23, page 009
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Coquelicot - 麗春 - ヒ メ ・ ケ シ - Pavot somnifère - 罌粟 - ケ シ
Papaver rhoeas L.
(à gauche) Nom commun: pavot commun; Nom en kanji: 麗春; Traduction de Kanji: beau printemps; Nom en Katakana: ヒ メ ・ ケ シ; Prononciation du katakana: hime-keshi; Famille: Papaveraceae; Espèce: Papaver rhoeas L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ウ イ ル デ ヒ ュ ー ル; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Uirude Hyuuru; Nom (s) néerlandais d’origine: Wilde?; Description (s) en français: pavot commun
Le Coquelicot (Papaver rhoeas) est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Papaveraceae, originaire d’Eurasie.
C’est une plante herbacée annuelle, très abondante dans les terrains fraîchement remués à partir du printemps, qui se distingue par la couleur rouge de ses fleurs et par le fait qu’elle forme souvent de grands tapis colorés visibles de très loin. Elle appartient au groupe des plantes dites messicoles car elle est associée à l’agriculture depuis des temps très anciens, grâce à son cycle biologique adapté aux cultures de céréales, la floraison et la mise à graines intervenant avant la moisson. Très commune dans différents pays d’Europe, elle a beaucoup régressé du fait de l’emploi généralisé des herbicides et de l’amélioration de la propreté des semences de céréales.
Le nom scientifique du genre Papaver est issu d’une racine indo-européenne papa signifiant « bouillie », car il était courant de cuire ainsi les graines de pavot. L’épithète spécifique rhoeas vient du grec ῥοιάς / rhoiás, « écoulement » (étymologie qu’on retrouve dans le terme « rhume »), allusion au latex coulant lorsque la tige est blessée1.
D’abord écrit coquelicoq (1545), son nom vernaculaire est une variante de l’ancien français coquerico, désignant le coq par onomatopée. Il s’agit d’une métaphore entre la couleur de la fleur et celle de la crête du coq.
Noms vernaculaires
La plante porte plusieurs noms vernaculaires en français : coquelicot, pavot-coq, pavot des champs, pavot sauvage, poinceau, ponceau.
Les anglophones l’appellent corn poppy ou field poppy, autrement dit pavot « céréalier » ou des champs. Plusieurs noms sont employés en Allemagne : Klatschmohn (pavot ou pavot éclatant), mais aussi Feldmohn (pavot des champs). Le Neerlandais use du vocable klaproos et dans son dialecte Hollandais kollenbloem (bloem = fleur, kol = sorcière). En Italie, la fleur s’appelle rosolaccio (dérivé de rosa = rose) ou papavero (pavot). En Espagne, le coquelicot est une amapola ou, dans certaines régions, un ababol, emprunts au latin papaver par l’intermédiaire de l’arabe.
La métaphore avec la crête du coq serait une particularité de la langue française, qui l’associe aussi à la rhinanthe.
Usage médicinal
Comme tous les pavots, le coquelicot a des effets narcotiques dus aux alcaloïdes qu’il contient.
En phytothérapie, on utilise ses pétales séchés, qui prennent une couleur lie-de-vin à la dessiccation et dont on fait le plus souvent des tisanes. Les pétales infusés dans de l’eau bouillante servent également à préparer des sirops, ou, macérés dans de l’alcool (vodka, rhum) avec du sucre, des liqueurs ou des sirops colorés, mais peu savoureux, le goût pouvant être relevé par du lierre terrestre. Ses effets apaisants se font sentir sur l’adulte, mais surtout sur les jeunes enfants (on mélangeait autrefois du coquelicot à la bouillie des enfants pour faciliter leur sommeil). Par ses propriétés émollientes, sédatives légères et béchiques, le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles à sucer. Il existe un sirop de coquelicot. Ce sirop est déjà mentionné au xviie siècle dans le dictionnaire de Furetière pour un usage médicinal.
Les pétales séchés de Papaver rhoeas (ainsi que de Papaver dubium) figurent sous le nom de « coquelicot » dans la pharmacopée française.
Les pétales de coquelicot rentrent dans la composition des fleurs pectorales, notamment dans la « tisanes des quatre fleurs » qui comprend en fait sept espèces.
Usage alimentaire
Les jeunes feuilles de pavot sont traditionnellement consommés crues (hachées, elles servent à aromatiser soupes, légumes et céréales), ou cuites comme les épinards, et utilisées pour aromatiser soupes et salades19. Dans le Salento (Italie), on prépare les paparene nfucate en faisant cuire les jeunes feuilles, cueillies avant la floraison, à feu doux dans un peu d’eau avec de l’huile d’olive et des olives noires.
Les boutons floraux peuvent être conservés dans du vinaigre comme les câpres. Le jeune ovaire encore tendre peut être croqué tel quel pour sa saveur de noisette.
Les pétales rouges du coquelicot décorent les plats mais servent aussi à préparer un sirop coloré utilisé contre la toux, les coliques des enfants. À Nemours, on prépare depuis 1870 des bonbons aux coquelicots et depuis 1996 un sirop et une liqueur de coquelicot.
Même si elles sont moins grosses que celles de certains pavots, les graines du coquelicot sont également comestibles. Recueillies en se servant de la capsule comme d’un poivrier, elles sont utilisées comme telles en pâtisserie, pour confectionner des pains aromatisés ou, cuites avec du lait et du miel, pour fourrer des gâteaux. Jadis on extrayait de ces graines très oléagineuses une huile servant de substitut à l’huile d’olive. (…)
Symbolique
Dans le langage des fleurs, le coquelicot incarnerait « l’ardeur fragile » mais surtout « la consolation ». Les noces de coquelicot symbolisent les 8 ans de mariage dans le folklore français.
Le coquelicot a été associé, au xxe siècle, en particulier dans les pays du Commonwealth (Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande…), au souvenir des combattants, et tout spécialement des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale, à l’instar du bleuet pour les combattants français. Cette allégorie du coquelicot découle d’un poème, écrit le 3 mai 1915 par le lieutenant-colonel John McCrae, un médecin du Corps de santé royal canadien qui fut témoin de la terrible seconde bataille d’Ypres. Il s’intitule In Flanders Fields (Dans les champs de Flandres). En fait, les coquelicots fleurissaient sur le bord des tranchées et sur les tombes des soldats (phénomènes remarqués dès les guerres napoléoniennes), et leur couleur rouge était un symbole approprié pour le bain de sang de la guerre de tranchées. En 1918, Moina Michael, universitaire membre de la YWCA, découvre ce poème et promeut l’usage des coquelicots comme symbole de mémoire. Cette pratique est adoptée par l’American Legion en 1920 lors d’un congrès auquel participe Anna E. Guerin, membre du YMCA en France, qui propose de vendre, à l’occasion de l’anniversaire de l’Armistice, des coquelicots en tissus faits à la main, afin de recueillir de l’argent pour les orphelins de guerre. En 1921, une délégation de veuves françaises rend visite au maréchal britannique Douglas Haig, fondateur de la Royal British Legion, et le convainc de vendre ces coquelicots pour amasser des fonds pour les anciens combattants blessés et au chômage. Dès 1922, les divers pays qui ont adopté ce symbole entreprennent de fabriquer les coquelicots en papier chez eux. La tradition se poursuit depuis de vendre ces fleurs le jour du Souvenir.
Le coquelicot est le symbole de Morphée le dieu des rêves et du sommeil dans la mythologie gréco-latine.
Dans les arts
Les coquelicots figurent dans les œuvres de plusieurs peintres modernes. Par exemple : Gustave Courbet (Les coquelicots), Claude Monet (Champ de coquelicots, Champ d’avoine aux coquelicots), Vincent van Gogh (Champ aux coquelicots) ou Gustav Klimt (Champ de coquelicots).
Wikipedia : Coquelicot
Papaver somniferum L.
(à droite) Nom commun: pavot à opium; Nom en kanji: 罌粟; Traduction de Kanji: vase mil; Nom en Katakana: ケ シ; Prononciation du katakana: keshi; Famille: Papaveraceae; Espèce: Papaver somniferum L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1. マ ー ン コ 2 プ; 2. ア ー ヒ ヨ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1.maankoppu; 2.aahiyon; Nom (s) néerlandais d’origine: 1.maankop; 2.amfioen; Description (s) en anglais: 1.Poppy; 2.Opium
Le pavot somnifère ou pavot à opium (Papaver somniferum), appelé également « pavot des jardins », est une espèce de plante herbacée annuelle de la famille des Papaveraceae originaire d’Europe méridionale et d’Afrique du Nord. Connue pour ses propriétés psychotropes sédatives, elle est aussi cultivée à des fins ornementales ou alimentaires.
De nombreux cultivars ornementaux existent de nos jours (paeoniflorum dit « à fleur de pivoine » par ex.). On distinguait cependant deux variétés de pavot somnifère :
Papaver somniferum var. album – le pavot blanc ou pavot à opium. Fleurs à corolles blanches et à fruit déhiscent contenant des graines d’un blanc jaunâtre. C’est plus spécifiquement de cette variété que l’on extrait le latex afin de confectionner l’opium.
Papaver somniferum var. nigrum – le pavot noir, œillette ou encore pavot bleu, cultivé pour ses graines. Fleurs à corolles d’un rouge violacé et à fruit déhiscent (dont les capsules présentent, sur le bord du plateau stigmatique, des pores, s’ouvrant lorsque le fruit se dessèche, et par lesquels les graines sont libérées) contenant des graines gris-bleu-ardoisé.
Toutes les variétés de Papaver somniferum contiennent des alcaloïdes opiacés dont les plus connus sont la codéine et la morphine. Cette dernière, outre la production à but thérapeutique pour ses effets analgésiques, fait l’objet d’un trafic illicite essentiellement destiné à sa transformation en un opiacé synthétique : l’héroïne. Les graines de pavot, largement utilisées dans l’alimentation, ne contiennent qu’une très faible quantité d’alcaloïdes. Il en va de même de l’huile qu’elles produisent : l’huile d’œillette. Le pavot à opium est également largement cultivé pour le fleurissement des jardins et des espaces verts.
Jadis, le Papaver somniferum, était considéré comme une plante magique associée à la magie noire. Le pavot somnifère a vraisemblablement été domestiqué dans l’ouest du pourtour méditerranéen au néolithique.
Au xiiie siècle, Sainte Hildegarde indique que « manger la graine apporte le sommeil ». Toujours vers cette époque, le pavot somnifère faisait partie des herbes des vierges prescrites par les matrones pour avorter discrètement et sauver les apparences. (…)
Papaver somniferum L. subsp. album
Le pavot blanc (= anc. Papaver somniferum L. var. album DC.) est encore appelé le pavot à opium et n’est aujourd’hui que très rarement cultivé. Il est directement lié à la responsabilité des pouvoirs publics depuis la convention internationale de l’opium de 1912 et les conventions uniques sur les stupéfiants (et les substances psychotropes) de 1961 et 1971. Certains pays l’interdisent dans la loi, d’autres par arrêté. Ses interdictions peuvent s’étendre à l’ensemble des autres grands pavots.
D’aspect assez identique au pavot à graines bleues, les siennes sont blanches, de taille et de forme identiques, et ne présentent pas d’aussi bonnes vertus oléagineuses et gustatives. Son opium est abondant. C’est de ce pavot que l’on a tiré l’opium stupéfiant et médical qui fut à la fois le plus grand vecteur des progrès et des découvertes de la médecine (comme l’indiquait notamment le médecin Thomas Sydenham au xviie siècle) autant que l’un de ses plus singuliers défis sanitaires qui amena pour la première fois à devoir légiférer sur les produits stupéfiants toxiques au début du xxe siècle. On notera que par ces mesures de vigilance et de législation internationale mises en place à cause des problématiques de l’opium et qui engloberont tous les autres stupéfiants, la proportion d’usagers dépendants de drogue a ainsi été divisée par 3 en 100 ans dans la population mondiale adulte depuis les premiers pas de la commission sur l’opium réunie à Shanghai en 1909 et la guerre aux drogues rassemblant plusieurs lobbys aux États-Unis
Wikipedia : Pavot somnifère
vol. 23, page 009
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Chrysanthème à couronnes - 茼 蒿 - シ ュ ン ・ キ ク
Glebionis coronaria (L.) Cass. ex Spach
Nom commun: chrysanthemum greens; Nom en kanji: 茼 蒿; Traduction de Kanji: armoise chrysanthème; Nom en Katakana: シ ュ ン ・ キ ク; Prononciation du katakana: shun-kiku; Famille: Composées; Espèce: Glebionis coronaria (L.) Cass. ex Spach; Katakana pour nom (s) néerlandais: ロ ー ム セ カ ミ ル レ メ ッ ト ゲ ー ル ブ ル ー メ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Roomuse kamirure metto geeru buruumen; Nom (s) néerlandais d’origine: Rooms Kamille met gele bloemen; Description (s) en anglais: chrysanthème comestible
Le Chrysanthème couronné, Chrysanthème des jardins, Chrysanthème Comestible ou Chrysanthème à couronnes (Glebionis coronaria) est une plante annuelle, d’origine méditerranéenne, comestible, très utilisée en Asie. Il appartient à la famille des Asteraceae et au genre Glebionis, proche du genre Chrysanthemum. (…)
Utilisations
Les feuilles sont consommées en Asie en particulier dans la cuisine de la Chine et du Japon. Connu en chinois sous le nom de tonghao (茼蒿), en coréen de ssukgat (쑥갓) et en japonais de shungiku (春菊?) ou encore au Vietnam sous le nom de » rau tần ô ». En Chine, les jeunes feuilles souvent considérées comme un légume. La cuisson permet d’adoucir l’arôme fort que la plante dégage.
Wikipedia : Glebionis coronaria
vol. 23, page 019
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Bettes - 紫 苣 - ア カ ・ チ サ - Epinard - 菠 薐 草 - ハ ウ ・ レ ン ・ サ ウ
Beta vulgaris L.
Nom commun: chard; Nom en kanji: 紫 苣; Traduction de Kanji: chicorée violette; Nom en Katakana: ア カ ・ チ サ; Prononciation du katakana: aka-chisa; Famille: Amaranthaceae; Espèce: Beta vulgaris L.
Beta vulgaris est une espèce de plantes de la famille des Amaranthaceae, originaire de l’ancien monde, dont plusieurs types de variétés sont cultivés (bettes, betteraves fourragères, potagères et sucrières).
On reconnait généralement trois sous-espèces :
Beta vulgaris subsp. vulgaris qui regroupe toutes les variétés cultivées (betteraves et bettes),
Beta vulgaris subsp. maritima, la bette maritime, considérée comme l’ancêtre sauvage des variétés cultivées, qui se rencontre sur les côtes atlantiques et méditerranéennes de l’Europe,ainsi qu’au Proche-Orient et en Inde,
Beta vulgaris subsp. adanensis, autre sous-espèce sauvage, présente de la Grèce à la Syrie.
Elle fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du viiie ou début du ixe siècle).
Wikipedia : Beta vulgaris
Spinacia oleracea L
Nom commun: épinards; Nom en kanji: 菠 薐 草; Traduction de Kanji: po lang ‘grass; Nom en Katakana: ハ ウ ・ レ ン ・ サ ウ; Prononciation du katakana: hau-ren-sau; Famille: Amaranthaceae; Espèce: Spinacia oleracea L
L’épinard (Spinacia oleracea) est une plante potagère, annuelle ou bisannuelle, de la famille des Chenopodiaceae ou des Amaranthaceae selon les classifications. Originaire d’Iran (il tire son nom du persan اسفناج āsfanāǧ), il est aujourd’hui cultivé dans toutes les régions tempérées pour ses qualités nutritionnelles.
Il est célébré dans la bande dessinée Popeye comme un légume riche en fer qui donne sa force au héros, bien qu’en réalité sa teneur en fer ne soit pas particulièrement élevée.
Description
L’épinard est une plante dioïque, c’est-à-dire que des pieds différents portent soit des fleurs mâles soit des fleurs femelles.
La pollinisation se fait par le vent (anémogame) et le pollen, très petit et léger, se transporte sur des kilomètres. Cela explique pourquoi les fleurs sont elles-mêmes petites et vertes, la plante ne cherchant pas à attirer les insectes pour sa reproduction.
Ses feuilles, lisses ou cloquées, sont d’un vert foncé.
Histoire
L’épinard est originaire de Perse. Il a été introduit en France au début du xiie siècle, puis a été popularisé par Catherine de Médicis à la Renaissance.
Propriétés
L’épinard est riche en nitrates qui se transforment en nitrites grâce à des bactéries de la bouche. Ces nitrites sont impliqués dans la vasodilatation et la fluidification du sang, ce qui améliore l’afflux de sang dans certaines zones du cerveau qui, avec le temps, sont moins perfusées. Une dose quotidienne d’épinard peut potentiellement prévenir la démence et la baisse cognitive en améliorant cet afflux sanguin cérébral.
L’épinard est l’une des meilleures sources connues de vitamine B9 ou acide folique. La consommation d’une quantité suffisante d’acide folique à partir de quatre semaines avant la grossesse permet de diminuer fortement l’incidence du Spina bifida et des mal-fermetures du tube neural, des malformations graves du fœtus.
La légende du fer
Contrairement à une légende tenace, l’épinard n’est pas la meilleure source de fer alimentaire. Le taux de fer de l’épinard a été grandement surévalué au xixe siècle. L’origine de cette croyance du taux élevé de fer dans les épinards aurait deux sources possibles. La première est une publication du chimiste allemand E. von Wolf datant de 1870. Mandaté pour évaluer la composition nutritionnelle de nombreux aliments, dont les épinards, il obtient une valeur de 2,7 mg par 100 g. Il remet ses résultats à sa secrétaire pour retranscription, mais cette dernière fait une erreur de frappe et place mal la virgule, transformant le 2,7 en 27 mg, ce qui attribue à l’épinard dix fois sa teneur réelle en fer. La seconde est une publication d’un autre chimiste allemand, Gustav von Bunge, qui, en 1890, trouvait 35 mg de fer pour 100 g mais dans l’épinard séché réduit en poudre6. La vérité sur la teneur en fer de ce légume vert fut rétablie par d’autres chimistes allemands en 1937 mais resta confidentielle jusqu’à ce que T.J. Hamblin fasse part de cette « supercherie » dans le British Medical Journal en 1981. Mais à bien des égards, ce mythe de l’épinard comme le légume riche en fer par excellence est encore vivace aujourd’hui.
En réalité, l’origine du mythe de l’épinard meilleure source de fer reste inconnue. En 1972, le nutritionniste américain Arnold E. Bender introduit l’idée que cette croyance en l’importance du fer dans les épinards popularisée par Popeye était liée à l’erreur de décimale qu’aurait faite la secrétaire du scientifique E. von Wolf, erreur qui n’aurait été corrigée qu’à la fin des années 1930 par d’autres scientifiques allemands8. Dans un article humoristique sur les légendes urbaines scientifiques publié en 1981 dans le British Medical Journal, le médecin britannique Hamblin popularise cette analyse. Dans les années suivantes, celle-ci est reprise par de très nombreux auteurs, aussi bien dans des articles scientifiques que journalistiques, souvent pour critiquer les mythes acceptés trop facilement. En 2010, dans un article paru dans Internet Journal of Criminology, le criminologue britannique Mike Sutton a montré que cette prétendue erreur de décimale était elle-même un mythe. En effet, celle-ci n’apparaît pas dans la littérature scientifique avant l’article de 1981, et ce ne sont pas des chercheurs allemands du xixe siècle qui avaient surestimé la teneur en fer des épinards, mais une équipe de l’université du Wisconsin en 1934, laquelle avait d’ailleurs corrigé ses données dès 1936.
Wikipedia : Epinard
vol. 23, page 019
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Laitue chinoise - 萵苣 - チ サ - Bettes - 沗 菜 - フ ダ ン ・ サ ウ
Lactuca sativa L.
(à gauche) Nom commun: laitue d’asperge; Nom en kanji: 萵苣; Traduction de Kanji: chicorée de laitue; Nom en Katakana: チ サ; Prononciation du katakana: chisa; Famille: Composées; Espèce: Lactuca sativa L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: 1. サ ラ ー ト; 2. シ コ レ イ エ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: 1.Saraato; 2.Shikoreie; Nom (s) néerlandais d’origine: 1. salade; 2.cichorei; Description (s) en anglais: 1.lettuce; 2.celtuce 白 苣
La laitue chinoise (Lactuca sativa var. angustana, augustana ou asparagina) ou laitue branche, est une variété de laitue qui pousse avec un cœur ferme et long et une longue tête de feuilles. Son cœur est consommé en Chine, où elle est appelée wosun (chinois : 莴笋 ; pinyin : wōsǔn) ou parfois qingsun (青笋, qīngsǔn), coupé en tranches, puis cuit, dans les plats de légumes.
Les feuilles, préparées séparément, sont appelées youmaicai (chinois : 油麦菜 ; pinyin : yóumàicài).
Wikipedia : Lactuca sativa
Beta vulgaris L.
(à droite) Nom anglais commun: chard; Nom en kanji: 沗 菜; Traduction anglaise de Kanji:? Leaves; Nom en Katakana: フ ダ ン ・ サ ウ; Prononciation du katakana: fudan-sou; Famille: Amaranthaceae; Espèce: Beta vulgaris L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ゲ メ ー ン ベ ー テ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Gemeenbeete; Nom (s) néerlandais d’origine: gemene bieten; Description (s) en anglais: bette
La bette ou côte de bette, également appelée blette dans la région de Nice1 ou de Lyon, bette à carde au Québec, et poirée en France4, bette à tondre, bette à côte ou côte en Suisse romande, jotte ou joute dans l’Ouest de la France, est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Amaranthacées (ou Chénopodiacées en classification classique) cultivée comme plante potagère pour ses feuilles ou pour ses côtes (ou cardes), consommées comme légume.
Le nom poirée vient du fait que la plante était utilisée pour la porée (purée de légumes dans la cuisine médiévale à base entre autres de poireau). Le nom jotte s’explique de même par le bas-latin jotta (bouillie de légumes, marmelade).
Botanique
Nom scientifique : Beta vulgaris L. subsp. vulgaris (synonyme : Beta vulgaris var. cicla), famille des Chénopodiacées tribu des Cyclolobae (située dans les Amaranthacées par la classification phylogénétique).
Nom commun : bette à cardes, blette, côte de blette, côte de bette, poirée à cardes (en allemand Schnittmangold, en anglais Swiss chard, spinach beet, foliage beet, en portugais acelga, celga, en espagnol acelga, remolacha de mesa, en occitan bleda ou blea). En vendéen, elle est appelée jotte, en Bordelais et en Charentes, on parle de joute.
Cette plante, dicotylédone, apétale, dériverait de la betterave maritime (actuellement classée comme Beta vulgaris L. subsp. maritima (L.) Arcang.) qui est spontanée sur les rivages maritimes en Europe.
C’est une plante très proche de la betterave. Ce sont des formes dérivées de la même sous-espèce.
Utilisation
Alimentaire
Côtes
On consomme principalement, à la manière des cardons, les « côtes », constituées par le pétiole prolongé par la nervure principale, qui sont très charnues dans les variétés de « poirées à cardes ».
Les côtes s’accommodent de plusieurs manières, crues ou cuites, par exemple dans la cuisine niçoise : à la vapeur avec un filet de citron, frites ou en gratin avec une sauce béchamel.
Parties vertes
On consomme le limbe des feuilles, cru, ou plus souvent cuit et haché, à la manière des épinards. Ainsi dans la cuisine niçoise, toutes les parties de la plante se consomment : les feuilles hachées entrent dans la composition de la tourte de blettes, des raviolis et du célèbre tian. La partie verte remplace les usages que l’on fait ailleurs des épinards.
Dans le canton suisse des Grisons, la blette entre dans la composition des capuns, un plat traditionnel de feuille de blette farcie d’un mélange de pâte et de viande séchée.
Ses feuilles sont aussi indispensables à la préparation des caillettes ardéchoises et de la tarte al d’jote de Nivelles.
En Poitou, elles rentrent dans la composition du farci poitevin et du pâté poitevin (des pâtés à dominante végétale) et parfois de certaines crépinettes. Les mêmes recettes existent en Charentes.
Wikipedia : Bette
vol. 23, page 024
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Liseron d'eau - 蕹 菜 - ウ ム ツ ア イ - Tétragone cornue - 番杏 - ツ ル ・ ナ
à gauche; Nom commun: épinards d’eau; Nom en kanji: 蕹 菜; Traduction de Kanji: ipomea aquatica vegetal; Nom en Katakana: ウ ム ツ ア イ; Prononciation du katakana: umutsuai; Famille: Convolvulaceae; Espèce: Ipomoea aquatica Forssk.
Plante herbacée, annuelle ou pérenne, semi-aquatique, à tiges creuses, qui pousse dans les marais ou dans les terres humides, mais qui ne tolère pas l’eau salée. Originaire d’Asie, l’espèce est désormais présente dans toutes les régions tropicales d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. Ipomoea aquatica est une plante adventice qui tend à devenir une mauvaise herbe des rizières humides et des plantations de canne à
sucre et qui peut envahir les canaux d’irrigation et de navigation. Les États-Unis l’ont classée comme « federal noxious weed » (mauvaise herbe nuisible). En Asie du Sud et du Sud-Est, la patate aquatique est un légume-feuille consommé cuit de diverses manières (sauté, frit, bouilli ou cuit à la vapeur). Les tigesfeuillées sont récoltées soit sur des plantes sauvages, soit sur des plantes cultivées à cette fin. Elles peuvent aussi servir de fourrage pour le bétail.
à droite; Nom commun: épinards de Nouvelle-Zélande; Nom en kanji: 番 杏; Traduction de Kanji: abricot étranger; Nom en Katakana: ツ ル ・ ナ; Prononciation du katakana: tsuru-na; Famille: Aizoaceae; Espèce: Tetragonia tetragonioides (Pall.) Kuntze
Espèce de plante herbacée de la famille des Aizoaceae. Elle est parfois appelée « épinard de Nouvelle-Zélande » ou « épinard d’été ».
Elle est originaire de Nouvelle-Zélande, mais aussi du Japon et d’Australie. On la rencontre également en Argentine et au Chili. S’agissant d’une plante cultivée, elle est subspontanée ou adventice en Europe.
Cette tétragone était consommée par les Maoris et les autres populations indigènes de Nouvelle-Zélande. Elle fut mentionnée pour la première fois par le capitaine Cook. Ramassée, elle fut immédiatement cuite et consommée pour lutter contre le scorbut avec lequel son équipage était aux prises. Elle se propage en Europe après y avoir été ramenée par le botaniste et explorateur anglais Joseph Banks durant la seconde moitié du xviiie siècle. Elle est introduite en France en 1830.
A la Réunion, elle est appelée brède épinard.
Wikipedia : Tetragonia
vol. 23, page 024
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Amaranthe tricolore - 人 莧 - ヒ ユ - Amaranthe rouge - 赤 莧 - ア カ ・ ヒ ユ
à gauche; Nom commun: amaranthus tricolor; Nom en kanji: 人 莧; Traduction de Kanji: les gens amarante; Nom en Katakana: ヒ ユ; Prononciation du katakana: hiyu; Famille: Amaranthaceae; Espèce: Amaranthus tricolor L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ゴ ロ ー ト マ エ ー ル; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Gorooto Maeeru; Nom (s) néerlandais d’origine: Grote majer; Description (s) en français: amaranthus
L’Amarante tricolore ou Amarante fournaise (Amaranthus tricolor) est une espèce de plante annuelle de la famille des Amaranthacées (ou des Chénopodiacées selon la classification classique de Cronquist (1981)). Elle est parfois dénommée Joseph’s coat (= manteau de Joseph) du nom de la figure biblique de Joseph qui est dit avoir porté un manteau de plusieurs couleurs.
Elle est cultivée comme plante ornementale, car elle présente des feuilles avec trois couleurs vives : vert, rouge et jaune.
Elle est originaire d’Amérique du Sud mais se retrouve dans de nombreuses régions du monde car son processus de photosynthèse est particulièrement efficace.
Les feuilles et les tiges peuvent être consommées en salade. Elles sont consommées cuites en Afrique et bouillies en Chine et au Japon.
Elle est consommée en Inde en été, car c’est une des rares espèces à résister à la chaleur intense de cette période. Ainsi que pour ses apports en minéraux.
Elle atteint une hauteur d’1,2 mètre. Ce sont bien les feuilles qui donnent ses couleurs et non pas ses fleurs.
Wikipedia : Amaranthus tricolor
à droite; Nom commun: amaranthus tricolor; Nom en kanji: 赤 莧; Traduction de Kanji: amarante rouge; Nom en Katakana: ア カ ・ ヒ ユ; Prononciation du katakana: akahiyu; Famille: Amaranthaceae; Espèce: Amaranthus tricolor L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ゴ ロ ー ト マ エ ー ル; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Gorooto Maeeru; Nom (s) néerlandais d’origine: Grote majer; Description (s) en français: amaranthus
Amaranthus vient du nom de cette plante en grec ancien, ἀμάραντος, « amarante ou immortelle », nom formé du préfixe privatif a-, « sans », sur le verbe qui signifie « flétrir, se faner » : en effet, l’amarante a la réputation de ne pas se faner, avec notamment son calice qui reste persistant, et pour cette raison, représente un symbole de l’immortalité. Certaines espèces sont d’ailleurs utilisées dans les bouquets secs.
La forme amaranthus (avec H), provient d’un rapprochement erroné avec l’étymon grec anthos (lat. -anthus) signifiant fleur, qui l’on trouve dans le nom de nombreuses plantes (l’agapanthe, par exemple).
Depuis très longtemps, diverses espèces d’amarantes sont cultivées pour l’alimentation en Asie, en Amérique et en Afrique.
Ainsi, Amaranthus caudatus, A. cruentus et A. hypochondriacus jouèrent un rôle alimentaire important dans les civilisations précolombiennes, aussi bien en Mésoamérique (chez les Mayas et les Aztèques, notamment) qu’en Amérique du Sud (chez les Incas par exemple).
En 2000, l’industrie du génie génétique a envisagé de transférer à la pomme de terre un gène de l’amarante qui lui fait produire de l’albumine.
Au début du xxie siècle d’importants phénomènes de résistances aux désherbants chimiques et en particulier au roundup apparaissent, notamment dans les cultures transgéniques américaines. On avait déjà montré en 1999 que le trait de résistance peut passer d’une espèce d’amarante à l’autre.
Depuis plusieurs millénaires, les graines ont été consommées grillées (comme le pop-corn) ou sous forme de farine tandis que les feuilles étaient cuisinées comme légume vert.
Selon D. Guillet (2002, p. 373) : « La culture de l’Amaranthe fut à son apogée durant l’Empire aztèque. Pour le peuple aztèque, l’Amaranthe possédait une valeur nutritionnelle, thérapeutique et rituelle. »
Après la conquête espagnole du Mexique, sa culture fut interdite car elle servait dans divers offices religieux aztèques. Du fait de cette interdiction et de la violente répression qui sévit durant plusieurs siècles à l’encontre des jardiniers qui continuaient à cultiver cette plante, l’Amaranthe a, depuis le xxe siècle, presque totalement disparu de l’alimentation mexicaine, alors même qu’elle entrait dans la constitution de très nombreux plats aztèques (tamales, tortillas, sauces et boissons). L’utilisation traditionnelle de graines d’amarante dans la confection de têtes de mort en sucre pour le jour des morts perdure toutefois.
Wikipedia : Amaranthe (plante) et Amaranthus cruectus
Volume 24
~ Oignon, Ciboulette, Ciboule, Ail, Gingembre, Myoga ~
vol. 24, page 007
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Oignon gallois - poireau - 葱 - ネ ギ - Oignon tour - 楼 葱 - タ ウ ・ ネ ギ
Allium fistulosum L.
(à gauche) Nom commun: oignon gallois; Nom en kanji: 葱; Traduction de Kanji: poireau; Nom en Katakana: ネ ギ; Prononciation du katakana: negi; Katakana moderne: ネ ギ; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium fistulosum L.
(à droite) Nom commun: oignon gallois; Nom en kanji: 楼 葱; Traduction de Kanji: poireau de tour; Nom en Katakana: タ ウ ・ ネ ギ; Prononciation du katakana: tau-negi; Nom latin de Von Siebold: allium; Katakana moderne: ヤ グ ラ ネ ギ; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium fistulosum L.
La ciboule, cive ou oignon d’hiver, est une espèce (Allium fistulosum) de plantes herbacées vivaces de la famille des Amaryllidacées (ex Liliacées). Elle est cultivée pour ses feuilles aromatiques, au goût plus doux que l’oignon ou l’échalote, et utilisée en cuisine comme légume ou comme aromate . En Provence et dans le Sud-Est de la France, elle est connue sous le nom de cébette et récoltée avant renflement des bulbes.
On rencontre encore les noms communs oignon d’Espagne, chiboule ou ail fistuleux. Elle est connue sous les noms de Schnittzwiebel ou Winterzwiebel en allemand, Welsh onion en anglais, cebolleta en espagnol et cipolletta en italien. C’est un ingrédient important de nombreuses cuisines d’Extrême-Orient sous le nom de 蔥 (pinyin: cōng ; prononcé « tsong » dans un ton élevé) en chinois, negi (葱 / ねぎ?) en japonais et 파 (pa) en coréen.
Elle fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du viiie ou début du ixe siècle).
La ciboule s’utilise souvent en entier (feuilles et bulbe) hachée ou émincée, sous forme de condiment ou en remplacement de l’oignon dont le goût est plus fort. Elle est souvent cuite – brièvement – mais peut être utilisée crue (notamment les feuilles) pour parfumer un plat en fin de cuisson comme on le ferait avec la ciboulette. Elle s’utilise pour les salades, plats sautés, soupes, etc.
Bien qu’elle soit cuisinée dans presque tout le monde entier, elle l’est plus particulièrement en Extrême-Orient (Corée, Chine, Asie du Sud-Est, Japon) où elle est un ingrédient phare utilisé quasiment partout : nouilles, riz sautés, plats de viandes au wok, salades, soupes, etc. Elle sert de garniture par exemple au Canard laqué où elle est émincée et accompagne la viande du canard, le tout servi dans des galettes.
Wikipedia : Ciboule
vol. 24, page 008
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Poireau étranger - 浅 葱 - ア サ ツ キ - Oignon de printemps - 分 葱 - ワ ケ ギ
Allium schoenoprasum L.
Nom commun: Asatsuki; Nom en kanji: 胡 葱; Traduction anglaise de Kanji: poireau étranger; Nom en Katakana: ア サ ツ キ; Prononciation du katakana: asatsuki; Kanji moderne: 浅 葱; Katakana moderne: ア サ ツ キ; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium schoenoprasum L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ビ ー ス ロ ー ク; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Biisurooku; Nom (s) néerlandais d’origine: Bieslook; Description (s) en anglais: Asatsuki
Allium fistulosum L.
Nom commun: oignon de printemps; Nom en kanji: 細 葱; Traduction de Kanji: poireau mince; Nom en Katakana: セ ン ・ モ ト; Prononciation du katakana: sen-moto; Kanji moderne: 分 葱; Katakana moderne: ワ ケ ギ; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium fistulosum L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: オ イ エ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Oien; Nom (s) néerlandais d’origine: Uien; Description (s) en anglais: oignon de printemps
La ciboulette ou civette (Allium schoenoprasum L.) est une plante aromatique de la famille des Amaryllidacées (anciennement Liliacées ou Alliacées), cultivée pour ses feuilles souvent utilisées comme condiment.
Noms communs : chiboulette, brelette, appétit (poitevin). (de): Schnittlauch, (en): chives, (es): cebollino, (it): erba cipollina.
Elle fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du viiie ou début du ixe siècle).
(…)
Les feuilles fraîches sont utilisées, crues, ciselées, pour aromatiser les crudités, les salades, et diverses préparations culinaires comme les autres fines herbes. Cuites, elles entrent aussi dans certaines recettes, sauces, omelettes… La ciboulette est un des ingrédients de la cervelle de canut. La ciboulette séchée ou lyophilisée n’est pas à conseiller, car elle perd une partie de son goût.
Les fleurs peuvent être avantageusement utilisées, pour la décoration de salades ou même de plats en sauce ; elles peuvent aussi être conservées au vinaigre, comme les cornichons, mais elles perdent alors leur couleur.
Tout comme d’autres espèces de la famille des Amaryllidaceae telles que l’ail, l’échalote ou l’oignon, la ciboulette peut être utilisée en tant que plante répulsive. Sa présence pourrait permettre à certaines plantes voisines d’être moins touchées par quelques insectes comme les pucerons et la mouche de la carotte.
Wikipedia : Ciboulette
vol. 24, page 019
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Ciboulette (ou ail) de Thunberg - 山 辣 韮 - や ま ら っ き ょ う - Ciboule de Chine
(à gauche) Allium thunbergii G.Don
Nom commun: ciboulette; Nom en kanji: 山 韭; Traduction de Kanji: ciboulette des montagnes; Nom en Katakana: ヤ マ ・ ニ ラ; Prononciation du katakana: yama-nira; Kanji moderne: 山 辣 韮; Katakana moderne: や ま ら っ き ょ う; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium thunbergii G.Don; Katakana pour nom (s) néerlandais: モ レ イ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Morei; Nom (s) néerlandais d’origine: prei ?; Description (s) en anglais: Allium thunbergii
Allium thunbergii , la ciboulette de Thunberg ou l’ ail de Thunberg, est uneespèce d’ oignon sauvage d’ Asie de l’Est originaire du Japon (y compris les îles Bonin + Ryukyu ), de Corée et de Chine (y compris Taiwan ). Il pousse à des altitudes allant jusqu’à 3000 m. La Flora of China reconnaît A. tunbergii et A. stenodon comme des espèces distinctes, mais des sources plus récentes combinent les deux.
Allium thunbergii produit un ou deux bulbes en forme d’oeuf atteignant 20 mm de diamètre. Les scapes mesurent jusqu’à 50 cm de haut. Les feuilles sont plus longues que la hampe, creuses, triangulaires en coupe transversale. Les ombelles sont remplies de nombreuses fleurs rouges ou violettes.
L’ épithète spécifique thunbergii fait référence au botaniste suédois Carl Peter Thunberg .
Cette plante a gagné la Royal Horticultural Society de Prix du jardin mérite .
Wikipedia : Allium thunbergii
(à droite) Allium tuberosum Rottler ex Spreng.
Nom commun: ciboulette; Nom en kanji: 韭; Traduction de Kanji: ciboulette; Nom en Katakana: ニ ラ; Prononciation du Katakana: nira; Kanji moderne: 韮; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium tuberosum Rottler ex Spreng .; Katakana pour nom (s) néerlandais: シ ア ロ ッ ト; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: shiarotto; Nom (s) néerlandais d’origine: Sjalot; Description (s) en anglais: Nira
Allium tuberosum, la ciboule de Chine ou ciboulette chinoise (韭菜, pinyin : jiǔcài), est une plante herbacée de la famille des Amaryllidacées (précédemment classée dans les Liliacées), cultivée pour ses feuilles utilisées comme fines herbes.
Noms communs : ciboule chinoise, ail à feuilles plates, ail odorant. de : chinesischer Schnittlauch, Maggikraut, en : Chinese chives, es : cive chino.
Cette espèce est originaire d’Asie (Chine, Mongolie, sous-continent indien). Allium tuberosum est souvent considéré comme une espèce cultivée tétraploïde (2n=4x=32), bien qu’une espèce sauvage diploïde (2n=2x=16) ait récemment été découverte dans la province chinoise du Shanxi (2n est le nombre de chromosomes de chaque cellule somatique et x est le nombre de chromosomes basique).
Les feuilles tendres ayant un léger goût d’ail peuvent servir, finement ciselées, à aromatiser les crudités, salades, omelettes, etc. Les fleurs peuvent aussi être utilisées aux mêmes fins.
À Hong Kong, on consomme la tige et non les feuilles de cette plante appelée kau choy (en chinois cantonais). On préfère la manger avec un bourgeon de fleur non éclos au bout (on l’appelle alors kau choy fah – « fleur de kau choy »). On dit que les kau choy fah sont moins amères, plus croquantes, plus goûteuses et sucrées que les kau choy. On dit également qu’il faut éviter les kau choy fah en floraison, car elles ont plus de fibres. La manière la plus courante et la plus simple de l’apprêter est de la sauter au wok avec un peu d’huile et de sel. On peut éventuellement ajouter des morceaux de viandes, bien qu’on la préfère généralement nature. Son usage en cuisine chinoise est donc différent de la cuisine européenne, puisqu’on consomme la tige plutôt que les feuilles, et qu’on lui donne le statut de plat d’accompagnement.
Wikipedia : Ciboule de Chine
vol. 24, page 020
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Oignon de Chine - 辣 韮 - ラ ッ キ ョ ウ
Allium chinense G.Don
Nom commun: Rakkyo; Nom en kanji: 薤; Traduction de Kanji: oignon (type chinois); Nom en Katakana: ラ ッ キ ャ ウ; Prononciation du katakana: rakkyau; Kanji moderne: 辣 韮; Katakana moderne: ラ ッ キ ョ ウ; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium chinense G.Don
Allium chinense, ou oignon de Chine, est une plante du genre Allium appartenant à la famille des Amaryllidaceae, anciennement à celle des Alliaceae (famille invalidée selon certaines classifications) et à la sous-famille des Allioideae. On le trouve dans son environnement naturel en Chine tropicale et subtropicale1, mais il se cultive en plus au Japon, en Corée, en Indonésie, en Californie, à Hawaï et à Cuba.
Wikipedia : Allium chinense
vol. 24, page 025
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Ail - 大蒜 - ニ ン ニ ク- Ciboulette sauvage de Corée - 蒜 - ヒ ル
(1) à gauche: Allium sativum L.
Nom commun: ail; Nom en kanji: 大蒜; Traduction anglaise de Kanji: gros ail (de l’ouest de la Chine); Nom en Katakana: オ ホ ・ ビ ル; Prononciation du katakana: oho-biru; Katakana moderne: ニ ン ニ ク; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium sativum L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ウ イ ル デ ロ ー ク; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Uirude rooku; Nom (s) néerlandais d’origine: Wilde Look; Description (s) en français: ail
(2) à droite: Allium monanthum Maxim.
Nom commun: ciboulette sauvage coréenne; Nom en kanji: 蒜; Traduction anglaise de Kanji: ail; Nom en Katakana: ヒ ル; Prononciation du katakana: hiru; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium monanthum Maxim .; Katakana pour nom (s) néerlandais: タ ム メ ロ ー ク; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: tamume rooku; Nom (s) néerlandais d’origine: Tamme Look; Description (s) en français: Ciboulette sauvage de Corée
(1)
L’ail (pluriel : ails ou aulx), ail commun ou ail cultivé (Allium sativum) est une espèce de plante potagère vivace monocotylédone dont les bulbes, à l’odeur et au goût forts, sont souvent employés comme condiment en cuisine. La tête d’ail se compose de plusieurs caïeux ou « gousses » d’ail. La fleur d’ail est aussi consommée.
On en distingue plusieurs types.
Originaire d’Asie centrale, il aurait été utilisé depuis 5 000 ans en région méditerranéenne, en particulier en Égypte. Il est aujourd’hui toujours très apprécié dans de nombreuses régions pour ses qualités gustatives et médicinales. (…)
Il est utilisé depuis 5 000 ans. On a retrouvé des gousses d’ail en argile datant de 3 750 ans av. J.-C. Il était largement cultivé en Égypte. Hérodote rapporte que le premier conflit social connu de l’histoire de l’humanité fut provoqué par la ration d’ail supprimée aux ouvriers égyptiens construisant la pyramide de Cheops.
Le papyrus Ebers mentionne l’ail a 22 reprises pour différentes affections. Les Grecs et les Romains lui prêtaient un pouvoir fortifiant et le donnaient à manger à leurs soldats en campagne. Les athlètes grecs en consommaient de grandes quantités, pour son pouvoir fortifiant (les propriétés de vasodilatation, de broncho-dilatation de l’ail revêtent effectivement un intérêt évident pour améliorer les performances sportives). Dans l’Odyssée, Hermès en donne à Ulysse qui l’utilise comme antidote pour ne pas être changé en pourceau par Circé. Dans son Ploutos, Aristophane raconte, pour faire rire le public, que l’ail pouvait être utilisé par certains masochistes de la manière suivante :
« Nous ne nous torchons plus avec des cailloux : par raffinement nous n’utilisons plus que des têtes d’ail ! »
— Traduction P. Thiercy, La Pléiade, 1997, v. 817
Après avoir fui l’Égypte, une partie des Hébreux regrette l’alimentation du temps de l’esclavage. Au nombre des denrées citées apparaît l’ail :
« […] et même les enfants d’Israël recommencèrent à pleurer et dirent : Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. »
— Nombres 11.4-5
Tout le monde connaît l’odeur de l’ail, excepté celui qui en a mangé et qui ne se doute pas pourquoi chacun se détourne à son approche. Athénée raconte que ceux qui mangeaient de l’ail n’entraient point dans les temples consacrés à Cybèle. Virgile en parle comme d’une plante utile aux moissonneurs pour augmenter leurs forces dans les grandes chaleurs, et le poète Macer, pour les empêcher de s’endormir dans la crainte des serpents. Les Égyptiens l’adoraient, les Grecs, au contraire, le détestaient, les Romains en mangeaient avec plaisir. Horace qui, le jour même de son arrivée à Rome, avait pris une indigestion d’une tête de mouton à l’ail, l’avait en horreur.
Alphonse, roi de Castille, l’avait en si grande aversion, qu’en 1330 il institua un ordre dont les statuts portaient que ceux des chevaliers qui auraient mangé de l’ail ou de l’oignon ne pourraient paraître à la cour ni communiquer avec les autres chevaliers, au moins pendant un mois.
« La cuisine provençale est basée sur l’ail. L’air, en Provence, est imprégné d’un parfum d’ail qui le rend très sain à respirer : il entre pour principal condiment dans la bouillabaisse et dans les principales sauces. On en fait, écrasé avec de l’huile, une espèce de mayonnaise que l’on mange avec du poisson et des escargots. Le déjeuner des Provençaux des classes inférieures, se compose souvent d’un croûton de pain, arrosé d’huile et frotté d’ail. »
— Alexandre Dumas, Grand Dictionnaire de cuisine, 1re édition, éd. Alphonse Lemerre, Paris, 1873 ; préface de Daniel Zimmermann, éd. Phébus, Paris, 2000 (ISBN 978-2-85-940684-4), notice « ail », p. 91–92.
« Les Anciens tenaient l’ail en haute estime ; Hippocrate le classait parmi les médicaments sudorifiques, assurant que l’ail était « chaud, laxatif, et diurétique ». Grâce aux croisés, qui contribuèrent à le diffuser en Europe, l’ail ne tarda pas à faire figure de panacée, même contre la peste et les possessions démoniaques.
L’une des sauces médiévales les plus employées était la « sauce d’aulx », où l’ail pilé s’alliait au persil et à l’oseille, pour accompagner les poissons, ou au vinaigre et à la mie de pain, pour les grillades. »
— Larousse gastronomique, éd. Larousse, Paris, 1996 (ISBN 2-03-507300-6), notice « ail », p. 28.
Il fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du viiie ou début du ixe siècle).
Il semblerait que ce soit Christophe Colomb qui ait introduit l’ail aux Amériques, en important des gousses d’ail à Saint-Domingue d’où la plante aurait été diffusée sur les continents américains. Son utilisation en Amérique — à l’exception de la Louisiane et de l’Acadie — est cependant restée très limitée pendant près de 300 ans en raison de l’influence du puritanisme.
Wikipedia : Ail cultivé
(2)
Allium monanthum , la ciboulette sauvage de Corée , est un légume de printemps avec de minuscules racines bulbeuses qui ont une légère saveur d’oignon et que l’on trouve dans les forêts de Corée , du Japon , du nord-est de la Russie ( Primorye ) et du nord – est de la Chine ( Hebei , Heilongjiang , Jilin , Liaoning ). (…)
Appelée dallae ( 달래 ) en coréen, la ciboulette sauvage coréenne est utilisée dans la cuisine à base de plantes coréenne aux côtés d’autres san-namul (légumes de montagne) tels que le deodeok, l’angélique, le gondre et l’oignon de Sibérie. Ayant un profil de saveur similaire à l’oignon arboricole, la ciboulette sauvage coréenne peut être consommée crue ou blanchie en namul (plat de légumes à base de plantes assaisonnées), marinée comme un jangajji ou poêlée pour faire du buchimgae (crêpe). En tant qu’herbe , la ciboulette sauvage coréenne est un bon ajout de dernière minute au doenjang-jjigae (ragoût de pâte de soja) et à d’autres jjigae (ragoûts). Les trempettes à base de sauce soja sont souvent aromatisées avec de la ciboulette sauvage coréenne. En Corée du Nord, le kimchi à l’eau de radis aromatisé à la ciboulette sauvage coréenne est un banchan printanier populaire (plat d’accompagnement).
vol. 24, page 026
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Oignon sibérien - 茖 蒜 - ヤ マ ビ ル - Ciboulette à longue étamine - 山 蒜 - ノ ビ ル
Allium ochotense Prokh.
Nom commun: allium ochotense; Nom en kanji: 茖 蒜; Traduction de Kanji: ail de poireau de montagne; Nom en Katakana: ヤ マ ・ ビ ル; Prononciation du katakana: yama-biru; Katakana moderne: ヤ マ ビ ル; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium ochotense Prokh.
Allium ochotense, l’oignon sibérien, est une espèce d’oignon sauvage principalement asiatique originaire du nord du Japon, de la Corée, de la Chine et de l’Extrême-Orient russe, ainsi que sur l’île Attu en Alaska.
Allium est l’ancien nom latin de l’ail.
L’épithète spécifique, ochotense, a été donnée par Yarosláv Ivánovich Prokhánov (Яросла́в Ива́нович Проха́нов) [1902-1965], botaniste soviétique, systématiste, géographe, généticien, docteur en sciences biologiques et professeur. Il a probablement été nommé en référence à la région d’Okhotsk en Russie, un endroit où cette espèce est connue.
À partir d’environ 1990, il a été cultivé en horticulture à Hokkaido et dans les régions enneigées du côté est de Honshū. Des épidémies de maladies des plantes ont été signalées dans ces rizières d’oignon. Il faut environ quatre ans du semis à la récolte.
Cultivars
Au Département d’Agriculture de l’Université d’Utsunomiya, le groupe de recherche dirigé par le professeur assistant de l’époque Nobuaki Fujishige a développé un hybride A. ochotense × A. tuberosum (ciboulette à l’ail), qu’ils ont surnommé gyōjana (行者 菜). Il ressemble à la ciboulette à l’ail par son aspect extérieur, mais hérite du caractère à tige épaisse d’A. Victorialis, et comme la ciboulette à l’ail, est prêt pour la récolte après 1 an. Il est vendu sur le marché commercial depuis 2008 à Nagai, Yamagata.
Gastronomie
En Chine, son nom est donné comme gecong (chinois: 各 蔥 (茖 蔥); pinyin: gěcōng; Wade – Giles: ko-t’ung; lit .: ‘ge onion’) ou shancong (chinois: 山 蔥; pinyin: shāncōng; Wade – Giles: shan1-t’ung; lit .: «oignon alpin»). Son utilisation n’est peut-être pas répandue. Une source mentionne seulement que la minorité jiarongique récolte les « feuilles tendres qui se déplient » qu’elle sèche au soleil et sert lors d’occasions spéciales.
Japon
Le nom japonais gyōja ninniku (ギ ョ ウ ジ ャ ニ ン ニ ク / 行者 葫) signifie littéralement « un (type de) ail qu’un gyōja utilise comme nourriture », où un gyōja signifie un moine ou un laïc engagé dans une formation ascétique à l’extérieur (cf. . shugyō (修行), Shugendō). Une grande partie de son habitat florissant se trouve dans des réserves naturelles telles que les parcs nationaux. Par conséquent, il est considéré comme un sansai (légume sauvage) rare et coûte des prix élevés sur le marché.
L’oignon de Sibérie est une plante alimentaire ethnobotanique importante pour le peuple indigène Ainu du Japon. Dans la langue Ainu, on l’appelle pukusa, kitobiru, ou (puisque « biru / hiru » est un mot japonais pour les plantes de type oignon), simplement kito. L’oignon de Sibérie entre en saison à Hokkaido pour se nourrir du début à la mi-mai. Les Ainu ramassent traditionnellement les feuilles (mais pas le bulbe entier), qui sont hachées et séchées pour une utilisation future. La plante peut être utilisée par les Ainu dans la soupe salée appelée ohaw (オ ハ ウ), ou dans le ratashkep (rataskep) (ラ タ シ ケ プ), décrit comme un type de ragoût utilisant plusieurs ingrédients, ou un plat où les ingrédients sont mélangés dans de l’huile de graisse animale .
De nos jours, la tige des feuilles peut être préservée en la trempant dans de la sauce de soja, ou les feuilles fraîches peuvent être transformées en ohitashi (étuvées et servies nature ou avec une saveur de dashi), transformées en gyōza (boulettes de pot-autocollant) ou mélangées à un tamagoyaki -type omelette. Les jeunes feuilles effilées avec une tige d’environ 1 cm (demi-pouce) ont une saveur et un parfum riches et sont particulièrement appréciées. De plus, les tiges cultivées commercialement par blanchiment (cf. asperges blanches) gagnent en popularité.
Il existe un certain nombre de plantes non comestibles ou toxiques qui peuvent être confondues avec des oignons de la victoire au Japon, et les cas signalés de consommation et de maladie comprennent: l’album Veratrum (Ja: baikeisō), Veratrum stamineum (Ja: ko-baikeisō), Colchicum autumnale ( Ja: inu-safuran) et le muguet. L’odeur distinctive devrait le distinguer.
En Corée, A. ochotense et A. microdictyon sont appelés sanmaneul (산 마늘, « ail des montagnes »). Alors que le nom officiel d’A. Ochotense est Ulleung sanmaneul (울릉 산 마늘, « Ulleung Island mountain ail »), le nom le plus couramment utilisé par les Coréens est myeongi (명이), dont la forme romanisée (avec l’oignon de Sibérie) est un nom anglais de la plante. Myeongi est également appelé myeonginamul (명이 나물), car il est considéré comme un namul (légume).
Myeongi est une spécialité de l’île d’Ulleung, où les feuilles deviennent plus larges et plus résistantes.
Les feuilles et le bulbe écailleux du myeongi sont le plus souvent consommés comme plat d’accompagnement de type namul, ou comme légume ssam pour un repas de samgyeopsal (poitrine de porc grillée). Le myeongi est également consommé mariné comme plat d’accompagnement de type jangajji, ou utilisé comme dernier ingrédient du dak-gomtang (« soupe aux os de poulet »).
Wikipedia : Allium ochotense
Allium macrostemon Bunge
Nom commun: nobiru; Nom en kanji: 山 蒜; Traduction de Kanji: ail de montagne; Nom en Katakana: ノ ・ ビ ル; Prononciation du katakana: no-biru; Katakana moderne: ノ ビ ル; Famille: Amaryllidaceae; Espèce: Allium macrostemon Bunge; Katakana pour nom (s) néerlandais: ダ ス ロ ー ク; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: dasu rooku; Nom (s) néerlandais d’origine: daslook; Description (s) en français: Allium macrostemon
Allium macrostemon, nom anglais ciboulette longue étamine, est une espèce d’oignon sauvage répandue dans une grande partie de l’Asie de l’Est. Il est connu de nombreuses régions de Chine, ainsi que du Japon (y compris les îles Ryukyu), de Corée, de Mongolie, du Tibet et de Primorye. Il a été collecté à des altitudes allant du niveau de la mer à 3000 m.
Allium macrostemon produit une ampoule ronde jusqu’à 2 cm de diamètre. Scape mesure jusqu’à 70 cm de haut. Les feuilles sont plus courtes que la hampe, longues et creuses, rondes ou triagonales en coupe transversale. L’ombelle est grande et remplie de nombreuses fleurs rouge pâle ou violet pâle.
Allium macrostemon est mentionné dans Huangdi Neijing comme l’une des cinq herbes consommables (五 菜) qui comprenait la mauve (Malva verticillata) (葵), les feuilles de pois (藿), l’oignon gallois (蔥) et la ciboulette à l’ail (韭).
Wikipedia : Allium Macrostemon
vol. 24, page 036
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Gingembre - 生姜 - シ ョ ウ ガ
Zingiber officinale Roscoe
Nom commun: gingembre; Nom en kanji: 薑; Traduction de Kanji: gingembre; Nom en Katakana: シ ャ ウ ガ; Prononciation du katakana: shauga; Nom latin de Von Siebold: amomum; Kanji moderne: 生姜; Katakana moderne: シ ョ ウ ガ; Famille: Zingiberaceae; Espèce: Zingiber officinale Roscoe; Katakana pour nom (s) néerlandais: ゲ ム ブ ル; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Gemuburu; Nom (s) néerlandais d’origine: gember; Description (s) en français: Gingembre
Le gingembre ( Zingiber officinale ) est une plante à fleurs dont le rhizome , racine de gingembre ou gingembre, est largement utilisé comme épice et médecine populaire . C’est une plante herbacée vivace qui pousse des pseudo-troncs annuels (fausses tiges faites des bases roulées des feuilles) d’environ un mètre de haut portant des lames de feuilles étroites. Les inflorescences portent des fleurs aux pétales jaune pâle avec des bords violets et proviennent directement du rhizome sur des pousses séparées.
Le gingembre appartient à la famille des Zingiberaceae , qui comprend également le curcuma ( Curcuma longa ), la cardamome ( Elettaria cardamomum ) et le galanga . Le gingembre est originaire de l’Asie du Sud-Est maritime et a probablement été domestiqué en premier par les peuples austronésiens . Il a été transporté avec eux dans tout l’ Indo-Pacifique pendant l’ expansion austronésienne ( environ 5 000 BP ), atteignant Hawaï . Le gingembre est l’une des premières épices à avoir été exportée d’Asie, arrivant en Europe avec lele commerce des épices , et a été utilisé par les anciens Grecs et Romains . Les lointainement liés dicotylédones dans le genre Asarum sont communément appelés gingembre sauvage en raison de leur goût similaire. En 2018, la production mondiale de gingembre était de 2,8 millions de tonnes , menée par l’Inde avec 32% du total mondial.
L’origine anglaise du mot « ginger » est du milieu du 14ème siècle, du vieil anglais gingifer , du latin médiéval gingiber , du grec zingiberis , du Prakrit (Middle Indic) singabera , du sanskrit srngaveram . On pense que le mot sanskrit vient d’un mot dravidien qui a également produit le nom malayalam inchi-ver (de inchi « racine »), une autre explication est que le mot sanskrit vient de srngam « corne » et vera- « corps » (décrivant la forme de sa racine), mais cela peut être une étymologie populaire . Le mot a probablement été réadopté en anglais moyen du vieux français gingibre ( gingembre français moderne ).
La première trace écrite du gingembre provient des Analectes de Confucius , écrits en Chine pendant la période des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.). On disait que Confucius mangeait du gingembre à chaque repas. [18] En 406 AD, le moine Faxian a écrit que le gingembre était cultivé dans des pots et transporté sur des navires chinois pour empêcher le scorbut. Pendant la dynastie Song (960–1279), le gingembre était importé en Chine des pays du sud.
Le gingembre a été introduit en Méditerranée par les Arabes et décrit par des écrivains comme Dioscoride (40–90 après JC) et Pline l’Ancien (24–79 après JC). [18] En 150 après JC, Ptolémée a noté que le gingembre était produit à Ceylan (Sri Lanka). [18] Le gingembre cru et conservé a été importé en Europe au Moyen Âge . Dans l’Angleterre du 14ème siècle, une livre de gingembre coûtait autant qu’un mouton.
(…)
Le gingembre est une épice très populaire utilisée dans le monde entier; qu’il soit utilisé pour pimenter les repas ou comme médicament, la demande de gingembre dans le monde entier a été constante tout au long de l’histoire. Le gingembre peut être utilisé pour une variété d’aliments ou de médicaments tels que les légumes, les bonbons, les sodas, les cornichons et les boissons alcoolisées.
Le gingembre est une épice de cuisine parfumée. Les jeunes rhizomes de gingembre sont juteux et charnus avec un goût doux. Ils sont souvent marinés dans du vinaigre ou du sherry comme collation ou cuits comme ingrédient dans de nombreux plats. Ils peuvent être trempés dans de l’eau bouillante pour faire une tisane au gingembre , à laquelle du miel peut être ajouté. Le gingembre peut être transformé en bonbons ou en vin de gingembre .
Les rhizomes de gingembre matures sont fibreux et presque secs. Le jus de racines de gingembre est souvent utilisé comme assaisonnement dans les recettes indiennes et est un ingrédient commun des cuisines chinoise , coréenne , japonaise , vietnamienne et de nombreuses cuisines sud-asiatiques pour aromatiser des plats tels que les fruits de mer, la viande et les plats végétariens .
Le gingembre frais peut être remplacé par le gingembre moulu dans un rapport de six pour un, bien que les saveurs du gingembre frais et séché soient quelque peu différentes. La racine de gingembre sèche en poudre est généralement utilisée comme arôme pour des recettes telles que le pain d’ épice , les biscuits , les craquelins et les gâteaux, le soda au gingembre et la bière au gingembre . Le gingembre confit ou le gingembre cristallisé, connu au Royaume-Uni sous le nom de «gingembre de tige», est la racine cuite dans du sucre jusqu’à ce qu’elle soit molle, et est un type de confiserie . Le gingembre frais peut être pelé avant de le manger. Pour un stockage à plus long terme, le gingembre peut être placé dans un sac en plastique et réfrigéré ou congelé.
Utilisations régionales
Dans la cuisine indienne, le gingembre est un ingrédient clé, en particulier dans les sauces plus épaisses, ainsi que dans de nombreux autres plats, à la fois végétariens et à base de viande. Le gingembre a un rôle dans la médecine ayurvédique traditionnelle. C’est un ingrédient dans les boissons traditionnelles indiennes, froides et chaudes, y compris le masala chai épicé . Le gingembre frais est l’une des principales épices utilisées pour faire des currys de légumineuses et de lentilles et d’autres préparations végétales. Le gingembre frais avec des gousses d’ail pelées est écrasé ou moulu pour former du gingembre à l’ail masala. Le gingembre frais et séché est utilisé pour pimenter le thé et le café, surtout en hiver. Dans le sud de l’Inde, le «sambharam» est une boisson au yaourt d’été à base de gingembre comme ingrédient clé, ainsi que de piments verts, de sel et de feuilles de curry. La poudre de gingembre est utilisée dans les préparations alimentaires destinées principalement aux femmes enceintes ou allaitantes , la plus populaire étant le katlu , qui est un mélange de résine de gomme, de ghee , de noix et de sucre. Le gingembre est également consommé sous forme confite et marinée. Au Japon, le gingembre est mariné pour faire du beni shōga et du gari ou râpé et utilisé cru sur du tofu ou des nouilles . Il est transformé en un bonbon appelé shoga no sato zuke. Dans le kimchi coréen traditionnel , le gingembre est soit finement haché, soit simplement pressé pour éviter la texture fibreuse et ajouté aux ingrédients de la pâte épicée juste avant le processus de fermentation.
En Birmanie , le gingembre est appelé gyin . Il est largement utilisé en cuisine et comme ingrédient principal dans les médecines traditionnelles . Il est consommé comme un plat de salade appelé gyin-thot , qui se compose de gingembre râpé conservé dans l’huile, avec une variété de noix et de graines. En Thaïlande, où il s’appelle ขิงkhing , il est utilisé pour faire une pâte de gingembre et d’ail en cuisine. En Indonésie , une boisson appelée wedang jahe est à base de gingembre et de sucre de palme . Les Indonésiens utilisent également la racine de gingembre moulue, appelée jahe , comme ingrédient commun dans les recettes locales. En Malaisie , le gingembre s’appellehalia et utilisé dans de nombreux types de plats, en particulier les soupes. Appelé luya aux Philippines , le gingembre est un ingrédient commun dans les plats locaux et est brassé sous forme de thé appelé salabat . Au Vietnam , les feuilles fraîches, finement hachées, peuvent être ajoutées à la soupe de crevettes et igname ( canh khoai mỡ ) comme garniture et épice supérieures pour ajouter une saveur beaucoup plus subtile de gingembre que la racine hachée. En Chine, la racine de gingembre tranchée ou entière est souvent associée à des plats salés tels que le poisson, et la racine de gingembre hachée est généralement associée à de la viande lorsqu’elle est cuite. Le gingembre confit fait parfois partie des boîtes de bonbons chinoises et d’une tisanepeut être préparé à partir de gingembre. Le jus de gingembre cru peut être utilisé pour fixer le lait et faire un dessert, du lait caillé au gingembre .
Dans les Caraïbes , le gingembre est une épice populaire pour la cuisine et pour faire des boissons comme l’ oseille , une boisson préparée pendant la saison de Noël. Les Jamaïcains font de la bière au gingembre à la fois comme boisson gazeuse et fraîche chez eux. Le thé au gingembre est souvent fabriqué à partir de gingembre frais, ainsi que du célèbre gâteau au gingembre jamaïcain, spécialité régionale. Sur l’île de Corfou , en Grèce, une boisson traditionnelle appelée τσιτσιμπύρα ( tsitsibira ), un type de bière au gingembre , est fabriquée. Les habitants de Corfou et du reste des îles Ioniennes ont adopté la boisson des Britanniques, pendant la période des États-Unis des îles Ioniennes .
Dans la cuisine occidentale , le gingembre est traditionnellement utilisé principalement dans les aliments sucrés tels que le soda au gingembre , le pain d’épice , le gingembre , le parkin et les spéculums . Une liqueur aromatisée au gingembre appelée Canton est produite à Jarnac , en France. Le vin de gingembre est un vin aromatisé au gingembre produit au Royaume-Uni, traditionnellement vendu dans une bouteille en verre vert. Le gingembre est également utilisé comme épice ajoutée au café et au thé chauds.
Wikipedia : Gingembre
vol. 24, page 037
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Gingembre japonais - 蘘 荷 - メ ウ ガ - 茗 荷 - ミ ョ ウ ガ
Nom commun: myoga; Nom en kanji: 蘘 荷; Traduction de Kanji: feuilles de gingembre; Nom en Katakana: メ ウ ガ; Prononciation du katakana: meuga; Kanji moderne: 茗 荷; Katakana moderne: ミ ョ ウ ガ; Famille: Zingiberaceae; Espèce: Zingiber mioga (Thunb.) Roscoe
Le gingembre japonais (Zingiber mioga) ou gingembre myōga est une espèce du genre Zingiber de la famille des Zingiberaceae, comme le gingembre officinal, dont les bourgeons floraux à peine sortis de terre sont utilisées dans les cuisines japonaise et coréenne. Les rhizomes, comestibles mais de faibles dimensions, sont plus rarement utilisés que ceux du gingembre officinal.
Elle est rustique et est originaire d’une région allant de la Chine du Sud jusqu’au centre et au sud du Japon, où il est appelé myōga (茗荷?).
William Roscoe, botaniste britannique, la décrit en latin en 1807 dans le volume 8 page 348 de la revue de la Société linnéenne de Londres, Transactions of the Linnean Society of London1.
Carl Peter Thunberg, botaniste suédois, l’avait une première fois identifiée précédemment en 1783 sous le nom de Amomum mioga dans la revue Nova acta Regiae Societatis Scientiarum Upsaliensis de la Société savante d’Uppsala.
Wikipedia : Gingembre japonais
Ressources liées
Wikipedia : Gari et Beni shōga
Volume 25
~ Moutarde, Shiso, Renouée, Poivron, Piment ~
vol. 25, page 003
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Brassica rapa L. - 菜 の 花 - ナ ノ ハ ナ
Brassica rapa L.
Nom commun: moutarde des champs; Nom en kanji: 蕓薹; Traduction de Kanji: colza (séparément, rue plante + plante carex); Nom en Katakana: ア ブ ラ ・ ナ; Prononciation du katakana: abura-na; Kanji moderne: 菜 の 花; Katakana moderne: ナ ノ ハ ナ; Famille: Brassicaceae; Espèce: Brassica rapa L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: フ ル ー ム コ ー レ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Furuumu Kooren; Nom (s) néerlandais d’origine: Bloemkool; Description (s) en anglais: Field Mustard
Brassica rapa est une espèce de la famille des Brassicaceae (Crucifères), cultivée comme plante potagère ou fourragère.
NB : De la même famille que la Brassica rapa, la moutarde des champs, sanve ou sénevé (Sinapis arvensis), est une plante annuelle herbacée de la famille des brassicacées (aussi nommées crucifères), placée souvent dans les mauvaises herbes (adventices), envahissant champs et jardins.
Wikipedia : Brassica rapa Moutarde des champs
vol. 25, page 004
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Moutarde brune - 芥子 菜 - カ ラ シ ナ
Brassica juncea (L.) Czern.
Cette moutarde est connue aussi sous les noms de chou faux jonc, moutarde de Sarepta, moutarde indienne. Elle résulterait d’une hybridation naturelle entre moutarde noire (Brassica nigra) et un chou (Brassica rapa)
(…)
Les graines sont utilisées à la fabrication industrielle de condiments du type moutarde. Elles ont une saveur piquante, légèrement poivrée, et servent en mélange avec la moutarde noire à la fabrication de la moutarde de Dijon.
Dans les cuisines chinoise, coréenne, indienne, japonaise,vietnamienne, malgache (appelées alors anatsonga ([anaˈtsuŋɡə̥]) et réunionnaise (appelées alors brède moutarde), les branches et feuilles sont utilisées comme légume, généralement sautées.
Dans la cuisine japonaise et coréenne, on utilise également les graines pour fabriquer la pâte de moutarde karashi (en japonais), appelée yeongyeoja en coréen.
Les feuilles, à saveur piquante comme celle de la roquette, peuvent être consommées comme légume ou condiment.
Wikipedia : Moutarde brune
vol. 25, page 010
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Pérille - shiso vert - 青 蘇 - ア ヲ ・ シ ソ - shiso violet - 紫蘇 - シ ソ
Perilla frutescens (L.) Britton
Nom commun: Shiso; Nom en kanji: 青 蘇; Traduction de Kanji: résurrection bleue (verte) (+ herbe); Nom en Katakana: ア ヲ ・ シ ソ; Prononciation du katakana: ao-shiso; Nom latin de Von Siebold: Ocymum; Famille: Lamiaceae; Espèce: Perilla frutescens (L.) Britton; Katakana pour nom (s) néerlandais: ヲ セ イ ミ ュ ム; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Oseimyumu; Nom (s) néerlandais d’origine: Ocimum (latin); Description (s) en français: shiso
Nom commun: Shiso; Nom en kanji: 紫蘇; Traduction de Kanji: résurrection violette (+ herbe); Nom en Katakana: シ ソ; Prononciation du katakana: shiso; Nom latin de Von Siebold: O crispum, Th .; Famille: Lamiaceae; Espèce: Perilla frutescens (L.) Britton; Katakana pour nom (s) néerlandais: ヲ セ イ ミ ュ ム; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Oseimyumu; Nom (s) néerlandais d’origine: Ocimum (latin); Description (s) en français : shiso
La pérille (Perilla frutescens), également connue sous son nom chinois zisu 紫苏 / 紫蘇, zǐsū, « [plante] violette qui fait revivre », est une plante alimentaire, aromatique, médicinale et ornementale, appartenant au genre Perilla de la famille des Lamiaceae1. Elle est cultivée et utilisée dans une grande partie de l’Asie depuis l’Antiquité et au Japon, depuis l’ère Jōmon au iiie siècle. La pérille de Nankin (en latin, Perilla frutescens var. crispa), est une variété connue au Japon sous le nom de shiso (紫蘇?).
Nom scientifique : Perilla frutescens (L.) Britton. Basionyme : Décrit par Linné sous le binôme Ocimum frutescens L., il fut ensuite versé dans le genre Perilla (étymologie : diminutif du latin Pera [besace], allusion à la forme du fruit) par Britton.
Le shiso recouvrant plusieurs sous-espèces très différentes par leur aspect, leurs propriétés et leur usage, il est impératif de distinguer les 7 taxons sino-japonais (sans compter les cultivars) qui composent cette espèce, constitués par trois variétés et quatre formes :
Perilla frutescens (L.) Britton – C’est le «pérille à huile». La pérille s’appelle deulkkae (들깨) en coréen. Les feuilles sont appelées kkaennip (깻잎).
Perilla frutescens var. crispa (Thunb.) H.Deane, La pérille s’appelle shiso (シソ) en japonais.
var. crispa Decaisne fo. crispa ou aka-chirimen-jiso (赤縮緬紫蘇?), à feuilles violet sombre sur les deux faces ;
var. crispa fo. viridi-crispa Makino ou ao-chirimen-jiso (青縮緬紫蘇?) ;
var. crispa fo. crispidicolor Makino ou chirimen-katamen-jiso (縮緬片面紫蘇?) à feuilles vertes au-dessus, violet en dessous ;
var. crispa fo. purpurea Makino ou akajiso (赤紫蘇?), le « shiso vrai » originaire de Chine, à tige, feuilles et fleurs entièrement violet vif ;
var. crispa fo. viridis Makino ou aojiso (青紫蘇?), le shiso de consommation courante, à feuilles vertes et fleurs blanches, mais tige violet vif ;
Perilla frutescens var. hirtella (Nakai) Makino et Nemoto ou torano-ojiso (虎の尾紫蘇?, « shiso queue de tigre »), le shiso de montagne, dans tout Honshū et Shikoku à feuilles velues, non crispées, et même odeur que le shiso vrai, mais non cultivé ;
Aka (赤?) signifie « rouge », ao (青?) « vert » ou « vert-bleu » en chinois, et « bleu » en japonais, chirimen (縮緬?) se traduit par « crêpe » (le tissu), et katamen (片面?) par « un côté ». Les boutons floraux sont appelés shiso no mi (紫蘇の實?).
(…)
Cette forme frutescens ressemble beaucoup à aojiso mais elle est plus grande (60-90 cm de haut, feuilles ovales de 7-12 × 8 cm, non crispées et velues) et beaucoup plus odorante. Cultivée pour son huile de graines utilisée dans le shintoïsme et aujourd’hui surtout comme produit de santé très onéreux. Comme le sésame, elle est originaire d’Asie du Sud-Est, mais il faut savoir que malgré son nom, le véritable sésame est assez éloigné de ces plantes sur le plan botanique, leur seul point commun étant de servir à la production d’une huile très odorante. Elle sert traditionnellement à la fabrication d’une huile utilisée dans les cérémonies shintoïstes. Elle est également utilisée en teinturerie et dans la fabrication de certaines laques japonaises. Ses fruits et graines sont devenus hors de prix depuis la découverte de leurs propriétés médicinales.
Perilla frutescens var. crispa
Avec ses deux formes de couleurs :
la rouge ou forma purpurea (ou encore purpurascens), c’est la forme type.
Plante herbacée atteignant jusqu’à 70 cm de haut en culture, tige pourpre à quatre angles. Comestible et odorante dans toutes ses parties : pousses, feuilles, fleurs et fruits. C’est la forme type à grandes feuilles pourpre plus ou moins foncé, qui sert surtout à colorer les tsukemono et aussi à fabriquer en saison le fameux jus de shiso, à belle couleur de jus de betterave et tout aussi revitalisant, coupé avec du vinaigre de riz et édulcoré de sucre ou de miel. Synonymes : Perilla frutescens (L.) Britt. var. acuta (Thunb.) Kudo., Perilla frutescens (L.) Britt. var. atropurpurea, Perilla ocymoides L. var. purpurascens Hayata, Dentidia purpurascens Pers., Dentidia purpurea Poir.
la verte ou forma viridis : plante annuelle de 20 à 60 cm de haut, elle pousse en plein soleil et dans une atmosphère humide.
Historique
Originaire de l’Asie du Sud-Est (son usage le plus ancien est attesté en tant qu’huile comestible dans le sud de la Chine et en Birmanie), le shiso est très envahissant et pousse à l’état spontané depuis l’Himalaya jusqu’au Myanmar.
Le shiso est tellement prestigieux au Japon, que son nom désigne au sens large toute la famille des lamiaceae (シソ科?) y compris le lamier pourpre des teinturiers d’Europe et toutes les menthes. Le mot « shiso » vient directement du nom chinois de la plante : zǐ sū (紫蘇).
La forme verte a été une plante sacrée en Asie du Sud-Est où elle était censée annihiler les « poisons » alimentaires, notamment pour la consommation de coquillages. Elle fut introduite en Europe par des « botanistes en herbe », missionnaires et explorateurs, comme plante ornementale. Elle fut également introduite aux États-Unis vers 1800 par des émigrants coréens et japonais, d’abord comme épice, puis pour aseptiser la viande, d’où son nom américain de « beefsteak plant ».
La forme pourpre (perilla var. crispa fo. purpurea), ou « shiso vrai », fut cependant la première à être typifiée par les botanistes européens, pour qui la plante « type » est la variété rouge. Le grand botaniste Carl von Linné la range d’abord dans le genre Ocimum, mais il est dommage que Britton ne nous ait pas indiqué l’étymologie du nom de genre mystérieux qu’il a créé. Certains auteurs pensent que Perilla se rapporte à ses fruits qui étaient aussi précieux que des « perles » . C’est celle qui est plus utilisée comme colorant, notamment qui donne sa couleur rouge et ses polyphénols aux umeboshi, à l’instar de l’oxydation qui donne sa couleur au vin rouge.
Enfin, tout récemment, la forme egoma a été redécouverte en même temps que la diététique et la cuisine japonaise, comme en témoigne l’adoption du mot shiso dans presque toutes les langues occidentales et même indonésiennes, en tant que plante aromatique et produit de santé.
Le shiso est couramment utilisé en Asie comme légume vert (salade)[réf. nécessaire], condiment et aromate.
Le voyageur rencontrera d’abord vraisemblablement la variété verte, servie avec le sushi, le sashimi et le tempura entre autres. Il s’agit de l’aojiso dont les feuilles sont plus petites et qui sont consommées telles quelles, entières ou hachées, souvent réfrigérées.
Comme il ne s’agit que d’une variation de taille et de pigment, la forme rouge à grandes feuilles peut être pratiquement consommée de la même manière, comme au Vietnam, par exemple, où les feuilles d’akajiso remplacent parfois les feuilles de menthe fraîche et la carambole dans les rouleaux de printemps crus (les fameux goi cuốn, que les Vietnamiens du Nord appellent aussi nem cuốn).
Wikipedia : Perilla frutescens
vol. 25, page 010
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Persicary oriental - 大毛 蓼 - オ オ ケ タ デ - Renouée - 香 蓼 - ニ オ イ タ デ - Waterpepper asiatique - 犬 蓼 - イ ヌ タ デ - Poivre d'eau - 柳 蓼 - ヤ ナ ギ タ デ
Persicaria orientalis (L.) Spach
Nom commun: persicary oriental; Nom en kanji: 荭 艸; Traduction de Kanji: herbe herbacée; Nom en Katakana: オ ホ ・ ケ ・ タ デ; Prononciation de Katakana: Oho-ke-tade; Nom latin de Von Siebold: Polyonum; Kanji moderne: 大毛 蓼; Katakana moderne: オ オ ケ タ デ; Famille: Polygonacées; Espèce: Persicaria orientalis (L.) Spach
Polygonum viscosum Buch.-Ham. ex D. Don
Nom commun: renouée; Nom en kanji: 香 蓼; Traduction de Kanji: polygone parfumé; Nom en Katakana: カ ヲ ・ タ デ; Prononciation du katakana: kaotade; Nom latin de Von Siebold: Polyonum; Kanji moderne: 香 蓼; Katakana moderne: ニ オ イ タ デ; Famille: Polygonacées; Espèce: Polygonum viscosum Buch.-Ham. ex D. Don
Persicaria longiseta (Bruijn) Kitag.
Nom commun: Waterpepper asiatique; Nom en kanji: 馬 蓼; Traduction de Kanji: horse polygonum; Nom en Katakana: イ ヌ ・ タ デ; Prononciation du katakana: inu-tade; Nom latin de Von Siebold: Polyonum; Kanji moderne: 犬 蓼; Katakana moderne: イ ヌ タ デ; Famille: Polygonacées; Espèce: Persicaria longiseta (Bruijn) Kitag.
Persicaria hydropiper (L.) Delarbre
Nom commun: poivre d’eau; Nom en kanji: 青 蓼; Traduction de Kanji: polygonum bleu (vert); Nom en Katakana: ア ヲ ・ タ デ; Prononciation du katakana: ao-tade; Nom latin de Von Siebold: Polyonum; Kanji moderne: 柳 蓼; Katakana moderne: ヤ ナ ギ タ デ; Famille: Polygonacées; Espèce: Persicaria hydropiper (L.) Delarbre; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ワ ー ト ル ペ ー プ ル; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: waatoru peepuru; Nom (s) néerlandais d’origine: Water Peper; Description (s) en anglais: Polygonacées
Persicaria orientalis est une espèce de plante à fleurs de la famille des Polygonaceae, connue sous le nom de kiss-me-over-the-garden-gate et princess-feather . Il a été d’abord décrit, comme Polygonum orientale, par Carl Linnaeus en 1753. Il a été transféré au genre Persicaria par Édouard Spach en 1841. Sa distribution native n’est pas claire. Depuis mai 2019, Plants of the World Online ne répertorie que l’Ouzbékistan, tandis que d’autres sources donnent une distribution beaucoup plus large en Asie tempérée et tropicale et en Australie. Il est largement cultivé et naturalisé.
Wikipedia : Persicaria orientalis
vol. 25, page 018
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Aralia cordata (Udo) - 独 活 - ウ ド
Aralia cordata Thunb.
Nom commun: Udo; Nom en kanji: 獨 活; Traduction française de Kanji: vie solitaire; Nom en Katakana: ウ ド; Prononciation du Katakana: Udo; Kanji moderne: 独 活; Katakana moderne: ウ ド; Famille: Araliaceae; Espèce: Aralia cordata Thunb .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ー ハ ス; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: raahasu; Nom (s) néerlandais d’origine: asperge ?; Description (s) en anglais: Udo
Aralia cordata est une plante herbacée vivace dresséeatteignant 2 à 3 mètres de hauteur, originaire du Japon , de Corée et de l’est de la Chine . Ses noms communs incluent le nard , aralia à base de plantes , udo (du japonais :独 活), le nard japonais , et les asperges de montagne . On le trouve couramment sur les pentes des remblais boisés. Aralia cordata est une espèce d’Araliadans la famille Araliaceae .
La plante produit de nouvelles pousses chaque printemps, qui sont blanchies puis consommées comme légume. En Corée, la racine séchée de la plante est traditionnellement utilisée comme médicament. Les jeunes pousses ont une saveur aromatique distincte forte mais agréable. En plus de son usage alimentaire et médicinal, la plante est cultivée comme plante ornementale.
Aralia cordata est largement cultivée pour la nourriture au Japon. Au début des années 1900, il a été importé aux États-Unis; cependant, il n’est pas devenu populairement commercialisé. En Corée, la racine séchée a été traditionnellement utilisée comme médicament pour traiter l’inflammation, la fièvre et la douleur.
La tige comestible est parfois bouillie et servie dans une soupe miso . Malgré sa taille, Aralia cordata n’est pas une plante ligneuse , comme le montre le dicton populaire udo no taiboku ( japonais :独 活 の 大 木), littéralement « grand bois d’udo », ce qui signifie à peu près « inutile », car udo a une tige très douce.
Usages culinaires
Japon
Les jeunes tiges sont consommées à partir des racines et ajoutées aux soupes et aux salades. Il doit être correctement cuit, car les tiges crues sont recouvertes d’une résine au goût similaire à celui du pin. Avant d’être mangés, ils doivent être tranchés finement et bouillis dans de l’eau à quelques reprises ou placés dans de l’eau glacée pendant une heure pour éliminer la résine. Les tiges peuvent être cuites comme des asperges
Corée
La plante est appelée ttangdureup ( 땅두릅 , « land angelica « ) en coréen . Les jeunes pousses de nardes sont récoltées pendant un mois, du début avril au début mai, lorsqu’elles sont molles et parfumées. Dans la cuisine coréenne , les pousses sont généralement consommées blanchies comme namul , marinées comme jangajji , poêlées comme jeon ou grillées comme sanjeok . Dans le comté d’Imsil , ils sont également utilisés pour le maeuntang (ragoût de poisson épicé).
Wikipedia : Aralia cordata
vol. 25, page 019
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Poivrons et piments - 唐辛 子 - ト ウ ガ ラ シ
Capsicum annuum L.
Nom commun: piment; Nom en kanji: 蕃 椒; Traduction de Kanji: poivre étranger; Nom en Katakana: タ ウ ・ ガ ラ シ; Prononciation du katakana: tou-garashi; Nom latin de Von Siebold: Capsicum annuum; Kanji moderne: 唐辛 子; Katakana moderne: ト ウ ガ ラ シ; Famille: Solanacées; Espèce: Capsicum annuum L.
Capsicum annuum est le nom scientifique de l’espèce à laquelle appartiennent différentes variétés de poivrons et piments. Elle appartient à la famille des Solanaceae. Elle est originaire de la région allant de la Colombie au sud des États-Unis, mais est actuellement l’espèce du genre Capsicum la plus cultivée dans le monde entier.
Variétés
Des collections de cultivars de piments et poivrons sont entretenues dans différents pays pour préserver les ressources génétiques de l’espèce et des espèces voisines.
En France, le réseau de ressources génétiques de Solanacées à fruits basé à Avignon a la responsabilité de la conservation de nombreuses variétés de piments, tomates et aubergines1. Il entretient en particulier la collection nationale de ressources génétiques de piment-poivron.
Dans les catalogues européens des espèces et variétés, figurent plus de 2 300 variétés inscrites de piments et poivrons (Capsicum annuum)2, dont plus de 155 dans le catalogue français3. Ces catalogues comprennent une majorité de variétés modernes, souvent des hybrides F1, mais aussi des variétés traditionnelles. En outre, pour répondre aux critiques formulées à l’égard des catalogues officiels par des jardiniers amateurs, des variétés peuvent être ajoutées dans une « liste annexe des variétés sans valeur intrinsèque, dénommée précédemment en France : liste annexe des anciennes variétés pour amateurs ». Actuellement une seule variété est inscrite à ce titre : « Golden sweet ».
Parmi les piments les plus connus de l’espèce Capsicum annuum, on peut citer :
Piment d’Anglet ou Piment doux des Landes ou Piment doux de Gascogne ou Piment doux du Pays basque ;
Piment banane ou Poivron banane (nommés ainsi d’après leur couleur, forme et saveur) ou Poivron Wax jaune : jaune-vert ou jaune, mais qui peut aussi être rouge une fois mûr ; doux et sucré ;
Piment Cascabel (Piment grelot) ou Chile bola (Piment boule) : fruit séché d’un Capsicum annuum de variété Mirasol du Mexique ; doux à moyennement fort ;
Chipotle (piment fumé en langue nahuatl) : fruit cueilli rouge puis séché par fumage du piment Jalapeno ; moyennement fort à fort ;
Poivron corne de taureau, vert, jaune ou rouge ; Italie, Maghreb ; doux ;
Piment d’Espelette : Appellation d’Origine Protégée du Pays basque français ; moyennement fort ;
Piment d’Ibarra : préparé dans du vinaigre pour obtenir le label basque « Ibarrako piparrak » : peu piquant ;
Piment jalapeño (du nom de la ville de Jalapa, Etat de Vera-Cruz, Mexique) : cueilli rouge, il est alors appelé Jalapeño morita; séché par fumage, il devient, selon la variété du lieu le Chipotle morita au nord du Mexique, ou le Chipotle meco au centre et dans le Sud du Mexique ; moyennement fort à fort ;
Poblano (du nom de l’Etat de Puebla, Mexique) : Capsicum annuum cultivé au Mexique, aux USA, etc. ; son fruit séché est le Ancho, un des trois piments les plus couramment produits et consommés au Mexique avec le Guajillo et le Pasilla ; doux à moyennement fort ;
Poivron ou Piment doux : de formes et de couleurs variables, vert, jaune, rouge ou brun ; doux ;
Serrano (de serrano = des montagnes) : Capsicum annuum proche du jalapeño, cultivé au Mexique, dans les États de Puebla et de Hidalgo, aux USA, etc. ; fort à très fort ;
Tepin (Chiltepin) : variété sauvage de Capsicum annuum du Nord du Mexique et du Sud du Texas ; sa variété cultivée est le Piment piquin oupequin (cf supra : piment oiseau) ; fort à très fort ;
etc.
La plupart des piments les plus forts appartiennent à d’autres espèces telles que :
Habanero : Capsicum chinense, très fort ;
Tabasco : Capsicum frutescens cultivé pour la fabrication de la sauce qui porte son nom ; moyennement fort à fort ;
Piment de Cayenne ou Piment enragé : Capsicum frutescens ; fort à très fort ;
Piment oiseau ou Piment œil d’oiseau : pratiquement tous sont des Capsicum frutescens ou des Capsicum annuum, forts à très forts ;
etc.
Wikipedia : Capsicum annuum
Volume 26
~ Calebasse, Concombre, Courge, Aubergine ~
vol. 26, page 005
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Calebasse - gourde - 瓠 瓜 - ナ ガ ・ ヒ サ ゴ
Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
Nom commun: calebasse; Nom en kanji: 瓠 瓜; Traduction de Kanji: calebasse gourde; Nom en Katakana: ナ ガ ・ ヒ サ ゴ; Prononciation de Katakana: naga-hisago; Nom latin de Von Siebold: cucurbita lagenaria L. var β; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
La calebasse, ou gourde, est une espèce de plantes herbacées annuelles de la famille des Cucurbitacées, cultivée comme plante potagère pour son fruit caractéristique également dénommé la calebasse. Ce fruit est utilisé à l’état sec depuis des temps préhistoriques dans toutes les régions du monde pour fabriquer divers objets (notamment récipient portatif pour boisson), ou plus rarement consommé à l’état frais comme légume.
Nom commun : calebasse, gourde, gourde pèlerine, cougourde, cougourdon (surtout dans la région niçoise), cuyon (dans le Sud-Ouest), courge-bouteille. Allemand : Flaschenkürbis ; anglais : calabash gourd, bottle gourd ; espagnol : calabaza, cajombre.
Nom scientifique : Lagenaria siceraria (Molina) Standl., famille des Cucurbitacées, tribu des Benincaseae.
Synonymes :
(=) Cucurbita lagenaria L., c’est le nom encore utilisé par les jardiniers
(=) Cucurbita leucantha Duchesne
(=) Cucurbita longa hort.
(≡) Cucurbita siceraria Molina (basionyme)
(=) Lagenaria lagenaria (L.) Cockerell, nom. inval.
(≡) Lagenaria leucantha Rusby
(=) Lagenaria vulgaris Ser.
Calebasse désigne également le fruit d’une plante différente, le calebassier, un petit arbre tropical de la famille des Bignoniacées.
(…)
Les fruits jeunes, plutôt fades, se préparent comme des courgettes. Ce légume est surtout consommé en Inde et en Extrême-Orient. Certaines variétés, trop amères à cause de leur teneur en cucurbitacines, ne sont pas comestibles.
Les fruits séchés sont utilisés pour la fabrication de divers objets traditionnels, notamment ustensiles de cuisine (récipients, gourdes, coffrets, étuis), flotteurs ou d’étuis péniens chez certaines peuplades de Nouvelle-Guinée ou d’Afrique, le brassage et le transport de bières traditionnelles, ainsi que la préparation du maté.
Les calebasses sont utilisées pour fabriquer la kora ouest-africaine (luth harpe), le xalam / ngoni (luth) et le goje (violon traditionnel). Ils servent également de résonateurs sous les lames du balafon (marimba ouest-africain). La calebasse est également utilisée dans la fabrication des instruments de musique shegureh (un hochet pour femmes sierra léonais) et balangi (un type de balafon sierra-léonais). Parfois, les grosses calebasses sont simplement creusées, séchées et utilisées comme instruments de percussion, en particulier par les Peuls, les Songhaï, les Gurophones et les Haoussas. On peut citer également l’utilisation dans la fabrication des berimbau, maracas, sanza, sitar, oporo entre autres.
La calebasse peut aussi être utilisée dans la fabrication de marionnettes.
La plante est aussi utilisée comme plante grimpante ornementale pour décorer treilles et tonnelles.
Le fruit, une fois vidé, peut être utilisé comme nid pour oiseau.
Wikipedia : Lagenaria siceraria
vol. 26, page 005
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Calebasse - gourde - 瓠 瓜 - ヒ サ ゴ
Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
Nom commun: calebasse; Traduction de Kanji: calebasse; Nom en Katakana: ヒ サ ゴ; Nom latin de Von Siebold: cucurbita lagenaria Linn. var α; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
La calebasse, ou gourde, est une espèce de plantes herbacées annuelles de la famille des Cucurbitacées, cultivée comme plante potagère pour son fruit caractéristique également dénommé la calebasse. Ce fruit est utilisé à l’état sec depuis des temps préhistoriques dans toutes les régions du monde pour fabriquer divers objets (notamment récipient portatif pour boisson), ou plus rarement consommé à l’état frais comme légume.
Nom commun : calebasse, gourde, gourde pèlerine, cougourde, cougourdon (surtout dans la région niçoise), cuyon (dans le Sud-Ouest), courge-bouteille. Allemand : Flaschenkürbis ; anglais : calabash gourd, bottle gourd ; espagnol : calabaza, cajombre.
Nom scientifique : Lagenaria siceraria (Molina) Standl., famille des Cucurbitacées, tribu des Benincaseae.
Synonymes :
(=) Cucurbita lagenaria L., c’est le nom encore utilisé par les jardiniers
(=) Cucurbita leucantha Duchesne
(=) Cucurbita longa hort.
(≡) Cucurbita siceraria Molina (basionyme)
(=) Lagenaria lagenaria (L.) Cockerell, nom. inval.
(≡) Lagenaria leucantha Rusby
(=) Lagenaria vulgaris Ser.
Calebasse désigne également le fruit d’une plante différente, le calebassier, un petit arbre tropical de la famille des Bignoniacées.
(…)
Les fruits jeunes, plutôt fades, se préparent comme des courgettes. Ce légume est surtout consommé en Inde et en Extrême-Orient. Certaines variétés, trop amères à cause de leur teneur en cucurbitacines, ne sont pas comestibles.
Les fruits séchés sont utilisés pour la fabrication de divers objets traditionnels, notamment ustensiles de cuisine (récipients, gourdes, coffrets, étuis), flotteurs ou d’étuis péniens chez certaines peuplades de Nouvelle-Guinée ou d’Afrique, le brassage et le transport de bières traditionnelles, ainsi que la préparation du maté.
Les calebasses sont utilisées pour fabriquer la kora ouest-africaine (luth harpe), le xalam / ngoni (luth) et le goje (violon traditionnel). Ils servent également de résonateurs sous les lames du balafon (marimba ouest-africain). La calebasse est également utilisée dans la fabrication des instruments de musique shegureh (un hochet pour femmes sierra léonais) et balangi (un type de balafon sierra-léonais). Parfois, les grosses calebasses sont simplement creusées, séchées et utilisées comme instruments de percussion, en particulier par les Peuls, les Songhaï, les Gurophones et les Haoussas. On peut citer également l’utilisation dans la fabrication des berimbau, maracas, sanza, sitar, oporo entre autres.
La calebasse peut aussi être utilisée dans la fabrication de marionnettes.
La plante est aussi utilisée comme plante grimpante ornementale pour décorer treilles et tonnelles.
Le fruit, une fois vidé, peut être utilisé comme nid pour oiseau.
Wikipedia : Lagenaria siceraria
vol. 26, page 006
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Calebasse - courge suspendue - 懸 瓠 - エ ・ ヒ サ ゴ
Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
Nom anglais commun: calebasse; Nom en kanji: 懸 瓠; Traduction anglaise de Kanji: courge suspendue; Nom en Katakana: エ ・ ヒ サ ゴ; Prononciation du katakana: e-hisago; Nom latin de Von Siebold: C. lagenaria var γ; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
La calebasse, ou gourde, est une espèce de plantes herbacées annuelles de la famille des Cucurbitacées, cultivée comme plante potagère pour son fruit caractéristique également dénommé la calebasse. Ce fruit est utilisé à l’état sec depuis des temps préhistoriques dans toutes les régions du monde pour fabriquer divers objets (notamment récipient portatif pour boisson), ou plus rarement consommé à l’état frais comme légume.
Nom commun : calebasse, gourde, gourde pèlerine, cougourde, cougourdon (surtout dans la région niçoise), cuyon (dans le Sud-Ouest), courge-bouteille. Allemand : Flaschenkürbis ; anglais : calabash gourd, bottle gourd ; espagnol : calabaza, cajombre.
Nom scientifique : Lagenaria siceraria (Molina) Standl., famille des Cucurbitacées, tribu des Benincaseae.
Synonymes :
(=) Cucurbita lagenaria L., c’est le nom encore utilisé par les jardiniers
(=) Cucurbita leucantha Duchesne
(=) Cucurbita longa hort.
(≡) Cucurbita siceraria Molina (basionyme)
(=) Lagenaria lagenaria (L.) Cockerell, nom. inval.
(≡) Lagenaria leucantha Rusby
(=) Lagenaria vulgaris Ser.
Calebasse désigne également le fruit d’une plante différente, le calebassier, un petit arbre tropical de la famille des Bignoniacées.
(…)
Les fruits jeunes, plutôt fades, se préparent comme des courgettes. Ce légume est surtout consommé en Inde et en Extrême-Orient. Certaines variétés, trop amères à cause de leur teneur en cucurbitacines, ne sont pas comestibles.
Les fruits séchés sont utilisés pour la fabrication de divers objets traditionnels, notamment ustensiles de cuisine (récipients, gourdes, coffrets, étuis), flotteurs ou d’étuis péniens chez certaines peuplades de Nouvelle-Guinée ou d’Afrique, le brassage et le transport de bières traditionnelles, ainsi que la préparation du maté.
Les calebasses sont utilisées pour fabriquer la kora ouest-africaine (luth harpe), le xalam / ngoni (luth) et le goje (violon traditionnel). Ils servent également de résonateurs sous les lames du balafon (marimba ouest-africain). La calebasse est également utilisée dans la fabrication des instruments de musique shegureh (un hochet pour femmes sierra léonais) et balangi (un type de balafon sierra-léonais). Parfois, les grosses calebasses sont simplement creusées, séchées et utilisées comme instruments de percussion, en particulier par les Peuls, les Songhaï, les Gurophones et les Haoussas. On peut citer également l’utilisation dans la fabrication des berimbau, maracas, sanza, sitar, oporo entre autres.
La calebasse peut aussi être utilisée dans la fabrication de marionnettes.
La plante est aussi utilisée comme plante grimpante ornementale pour décorer treilles et tonnelles.
Le fruit, une fois vidé, peut être utilisé comme nid pour oiseau.
Wikipedia : Lagenaria siceraria
vol. 26, page 006
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Calebasse - 苦 瓠 - ニ ガ ・ ヒ サ ゴ
Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
Nom commun: calebasse; Nom en kanji: 苦 瓠; Traduction de Kanji: calebasse amère; Nom en Katakana: ニ ガ ・ ヒ サ ゴ; Prononciation du Katakana: niga-hisago; Nom latin de Von Siebold: C. lagenaria. Linn; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
La calebasse, ou gourde, est une espèce de plantes herbacées annuelles de la famille des Cucurbitacées, cultivée comme plante potagère pour son fruit caractéristique également dénommé la calebasse. Ce fruit est utilisé à l’état sec depuis des temps préhistoriques dans toutes les régions du monde pour fabriquer divers objets (notamment récipient portatif pour boisson), ou plus rarement consommé à l’état frais comme légume.
Nom commun : calebasse, gourde, gourde pèlerine, cougourde, cougourdon (surtout dans la région niçoise), cuyon (dans le Sud-Ouest), courge-bouteille. Allemand : Flaschenkürbis ; anglais : calabash gourd, bottle gourd ; espagnol : calabaza, cajombre.
Nom scientifique : Lagenaria siceraria (Molina) Standl., famille des Cucurbitacées, tribu des Benincaseae.
Synonymes :
(=) Cucurbita lagenaria L., c’est le nom encore utilisé par les jardiniers
(=) Cucurbita leucantha Duchesne
(=) Cucurbita longa hort.
(≡) Cucurbita siceraria Molina (basionyme)
(=) Lagenaria lagenaria (L.) Cockerell, nom. inval.
(≡) Lagenaria leucantha Rusby
(=) Lagenaria vulgaris Ser.
Calebasse désigne également le fruit d’une plante différente, le calebassier, un petit arbre tropical de la famille des Bignoniacées.
(…)
Les fruits jeunes, plutôt fades, se préparent comme des courgettes. Ce légume est surtout consommé en Inde et en Extrême-Orient. Certaines variétés, trop amères à cause de leur teneur en cucurbitacines, ne sont pas comestibles.
Les fruits séchés sont utilisés pour la fabrication de divers objets traditionnels, notamment ustensiles de cuisine (récipients, gourdes, coffrets, étuis), flotteurs ou d’étuis péniens chez certaines peuplades de Nouvelle-Guinée ou d’Afrique, le brassage et le transport de bières traditionnelles, ainsi que la préparation du maté.
Les calebasses sont utilisées pour fabriquer la kora ouest-africaine (luth harpe), le xalam / ngoni (luth) et le goje (violon traditionnel). Ils servent également de résonateurs sous les lames du balafon (marimba ouest-africain). La calebasse est également utilisée dans la fabrication des instruments de musique shegureh (un hochet pour femmes sierra léonais) et balangi (un type de balafon sierra-léonais). Parfois, les grosses calebasses sont simplement creusées, séchées et utilisées comme instruments de percussion, en particulier par les Peuls, les Songhaï, les Gurophones et les Haoussas. On peut citer également l’utilisation dans la fabrication des berimbau, maracas, sanza, sitar, oporo entre autres.
La calebasse peut aussi être utilisée dans la fabrication de marionnettes.
La plante est aussi utilisée comme plante grimpante ornementale pour décorer treilles et tonnelles.
Le fruit, une fois vidé, peut être utilisé comme nid pour oiseau.
Wikipedia : Lagenaria siceraria
vol. 26, page 017
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Concombre - 胡瓜 - キ ・ ウ リ
Cucumis sativus L.
Nom commun: concombre; Nom en kanji: 胡瓜; Traduction de Kanji: gourde étrangère; Nom en Katakana: キ ・ ウ リ; Prononciation du katakana: ki-uri; Nom latin de Von Siebold: Cucumis sativa; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Cucumis sativus L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: タ ム メ コ ン コ ム メ レ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Tamume Konkomumeren; Nom (s) néerlandais d’origine: Tamme Komkommer; Description (s) en anglais: Concombre
Le concombre (Cucumis sativus) est une plante potagère herbacée, rampante, de la même famille que la calebasse africaine, le melon ou la courge (famille des Cucurbitacées). C’est botaniquement un fruit qui est consommé comme un légume. Il est de la même espèce (Cucumis sativus) que le cornichon, consommé lui comme condiment1. La plante, qui poussait naturellement au pied de l’Himalaya, aurait été domestiquée pour la première fois en Inde il y a au moins 3 000 ans.
Originaire d’Inde et plus précisément des contreforts de l’Himalaya1, le concombre est cultivé depuis plus de 3 000 ans en Asie occidentale. Il est cité trois fois dans l’Ancien Testament3 par les Hébreux. Il fait partie de la cuisine grecque antique (sous le nom de σικυός, sikuos) et de la cuisine romaine : selon Pline l’Ancien, les empereurs romains Auguste et Tibère sont gourmands de ces légumes dont certains sont cultivés en specularia, serre dont le vitrage consiste en des tissus huilés ou des feuilles de mica. À cette époque, il est de la taille d’un cornichon et généralement consommé avec du miel ou du vin de paille, signe que les variétés étaient plus amères qu’aujourd’hui5; on ne faisait probablement pas de distinction entre cornichon et concombre si l’on s’en tient à la description de Pline.
Au Moyen Âge en Europe, le concombre est bien classé dans la chaîne des êtres végétaux mais, fruit froid et humide, il est déconsidéré selon la théorie des humeurs. Il figure pourtant dans la liste des plantes potagères recommandées dans le capitulaire De Villis (liste des plantes cultivées dans les jardins de monastères sous Charlemagne).
Au xviie siècle, le concombre devient valorisé par les classes aisées car, fruit non rassasiant (à l’opposé de ce que recherche le paysan), il est vu comme un aliment de plaisir6. Louis XIV en était friand, ce qui augmenta sa popularité, et le consommait cuit et farci. Le terme cornichon est attesté pour la première fois en 1651 et désigne alors un concombre cueilli jeune et conservé dans du vinaigre1. La culture du concombre ne se développe cependant véritablement qu’au xxe siècle grâce à l’agriculture sous serre.
Une variété de concombre dépourvue d’amertume est sélectionnée au Pays-Bas en 1950, ce qui rend inutile de le laisser dégorger.
Wikipedia : Concombre
vol. 26, page 017
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Courge cireuse - 冬瓜 - カ モ ・ ウ リ
Benincasa hispida (Thunb.) Cogn.
Nom commun: gourde d’hiver; Nom en kanji: 冬瓜; Traduction anglaise de Kanji: gourde d’hiver; Nom en Katakana: カ モ ・ ウ リ; Prononciation du katakana: kamo-uri; Nom latin de Von Siebold: C hispida, Th .; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Benincasa hispida (Thunb.) Cogn .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: エ イ ゲ ン ト レ イ キ メ ル ト ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Eigentoreiki Meruton; Nom (s) néerlandais d’origine: Eigendlijke meloen ?; Description (s) en anglais: Melon d’hiver
La courge cireuse est une plante de la famille des Cucurbitacées, principalement cultivée en Asie orientale comme plante potagère. Son fruit comestible se conserve tout l’hiver d’où son nom local de courge d’hiver.
Le terme courge cireuse désigne la plante et le fruit.
Benincasa hispida (Thunb.) Cogn., ex . Benincasa cerifera. Gaetano Savi a donné le nom botanique de la plante 1 en souvenir de Giuseppe Benincasa directeur du jardin botanique de Pise de 1591 à 1595 2. Hispida signifie hérissé de poils, cerifera : cireuse; d’où le nom commun occidental.
Courge cireuse, melon d’hiver au Canada, courge à la cire, bidao, bénincasa, pastèque de Chine, gourde cireuse chinoise3. De : Wachskürbis ; en : winter melon, ash gourd, wax gourd ; es : calabaza blanca .
En Asie : courge d’hiver : Chinois 冬瓜 Tung-kua : kua d’hiver 4, japonais トウガン toogan, philippin tankoi.
Wikipedia : Courge cireuse
vol. 26, page 023
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Melon amer - 苦瓜 - ニ ガ ・ コ ウ リ
Momordica charantia L.
Nom commun: bittergourd; Nom en kanji: 苦瓜; Traduction de Kanji: gourde amère; Nom en Katakana: ニ ガ ・ コ ウ リ; Prononciation du katakana: niga-kouri; Nom latin de Von Siebold: c. verucosa, Th. H.J; Momordica charantia, Linn; Traduction anglaise du kanji moderne: ゴ ー ヤ; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Momordica charantia L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: エ ー セ ル ス コ ン コ ム メ レ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Eeserusu Konkomumeren; Nom (s) néerlandais d’origine: Ijssels? komkommer; Description (s) en anglais: Bitter Gourd
La margose, melon amer ou momordique (Momordica charantia), est une plante potagère grimpante de la famille des Cucurbitaceae, cultivée dans les climats chauds ou tempérés en plante annuelle. Le terme margose désigne la plante et le fruit, la plante est parfois nommée improprement margosier qui désigne en créole de l’Océan indien le mélia (Melia azedarach. L).
Le fruit, la feuille et les graines sont comestibles et amers (le mucilage rouge qui entoure la graine est la seule partie douce de la plante). Cette amertume provient des momordicines, substances proches de la quinine. La margose est connue pour ses qualités culinaires et pour ses propriétés thérapeutiques en médecine traditionnelle, notamment dans le traitement du diabète et de certains cancers.
Momordica proviendrait du latin momordi : je mors, en référence à la forme des graines rugueuses et échancrées qui donnent l’impression d’avoir été grignotées2.
Charantia : origine incertaine. Charantia est donné comme mot italien par Rembert Dodoens (de l’italien arancia, orange, couleur du fruit mûr), l’hypothèse d’un nom donné par Hendrik Van Reed — largement postérieur à Dodoens — à partir du vocabulaire du Kerala : Karandakai, Karandakata (repris plus tard par Linné) n’est pas soutenable. Au xixe siècle l’orthographe M. charentia est fréquente.
Margose de l’indo-portugais amargosa, margosa (amer), dont il reste momordica amarga, pepino amargo en espagnol, la plante et le fruit ont de nombreuses autres dénominations.
Pour ce qui est du français : concombre amer, momordique, pomme de merveille, poire balsamique, concombre africain, courge amère, melon amer, paroka, mangé coolie aux Antilles françaises, sorossi en Guyane, assowossi à Haïti8, fausse gombo (vernaculaire Kua ni un : boisson du serpent) en Nouvelle Calédonie9, anyanran chez les Guins-Minas du sud-est du Togo, mbeurbeuf au Sénégal, margouézi à Mayotte.
Dans les autres langues : Bitter gourd (anglais) équivalent à Bittermelone en allemand, kǔguā (苦 = amer, 瓜=courge, melon) en chinois, gōyā (japonais ゴーヤー) nom qui se retrouve au Brésil avec celui de nigauri et de melão de São Caetano, balsamina longa, erva de lavadiera en portugais continental, fun-kua au Pérou, cundeamor en Amérique Centrale, karela (hindi करेला), məreəh (ម្រះ) en khmer, máráʔ (มะระ) en thaï.
Historique et domestication
Diverses espèces de Momordica sont récoltées et utilisées en Asie et en Afrique : M. charantia (riche en minéraux et vitamines), M. subangulata subsp. renigera, M. dioica (cultivée en Inde, et au Japon sous le nom de kakuroru カックロール) et M. sahyadrica (les plus nutritives des courges), M. cochinchinensis (Gac, courge de la longévité et de la vitalité) pour l’Asie, M. foetida, M. rostrata et autres espèces sauvages pour l’Afrique. M. charantia est la seule espèce domestiquée, son origine serait africaine et ancienne, une longue migration l’a conduite en Asie.
Selon une étude du génome de 43 échantillons de M. charantia du sud chinois, du Népal et du Laos, la domestication aurait été faite en un centre unique, les anciens cultivars népalais sont plus éloignés du type sauvage que les chinois. Un centre de primo-domestication à l’est de l’Inde serait confirmé par la forte biodiversité locale.
Les mentions de Cucurbitaceae sont nombreuses en sanscrit depuis 2000 AEC puis M. charantia est documentée en Chine début XIVe siècle dans le Guangdong, attestée en 137018, largement confirmée au XVIe siècle. L’introduction dans le Nouveau Monde commence au Brésil et se termine dans les années 1930 à Hawaï.
La plante est aujourd’hui cultivée dans presque tous les pays de la ceinture tropicale asiatique jusqu’au Japon, africaine et américaine, et en Océanie. Pour ce qui concerne le climat tempéré elle est cultivée en Nouvelle-Zélande et en Roumanie21.
Cultivars
La diversité génétique des populations de margose cultivées en Inde et en Chine est importante. Une étude chinoise réalisé sur un plasma germinatif de 154 échantillons différencie 46 groupes de base22, de même une publication indienne (2018) confirme une forte variabilité génétique en climat subtropical.
Deux morphologies du fruit sont distinguées :
les types chinois sont cylindriques à gros diamètre et à épiderme peu verruqueux ;
les types indiens sont pointus aux extrémités, à faible diamètre et à peau en « dos de crocodile ». Ils sont soit longs, soit très courts et sont destinés à être farcis.
Des semences de variétés ayant des fruits de toutes tailles sont proposées à la vente dans les pays d’Asie du Sud-Est et au Japon. On trouve des cultivars blancs, charnus et plus doux.
La résistance au fusarium a été améliorée dans les cultivars actuels. Le cultivar indien Heatset résiste aux hautes températures.
Les hybrides F1 ont permis d’augmenter le nombre de fleurs femelles, ils sont recommandés par la FAO.
Cuisine, boissons et recettes
Le péricarpe du fruit est consommé vert car le fruit mûr n’a pas de tenue. Après avoir ouvert le fruit en deux, on élimine l’endocarpe cotonneux et les graines, puis on tranche plus ou moins finement. La désamérisation se fait soit en blanchissant les tranches de margose dans l’eau bouillante non salée (goûter jusqu’à obtenir une agréable amertume résiduelle sans perdre la texture, arrêter la cuisson à l’eau froide), soit au sel pendant une demi-heure. Le péricarpe peut aussi être conservé sec puis réhydraté. Les feuilles, consommées crues, ont une légère amertume, qui disparaît en infusion.
Concernant la durée de cuisson, une publication malaise conclut que « le meilleur choix pour obtenir les meilleures propriétés antioxydantes et anti-glycémiques est une cuisson courte, entre 5 et 10 minutes ». Une publication polonaise (2019) privilégie la cuissons à la vapeur, tandis qu’une publication philippine (2020) précise que la cuisson à la vapeur est recommandée pour conserver les principes nutritionnels alors que la margose bouillie puis sautée a la plus forte teneur en pectine.
Cuisine chinoise
La margose est souvent cuisinée avec des œufs en Chine (de même en cuisine malaisienne) par exemple en omelette, cuite à la vapeur ou à la poêle, ajoutée aux potages chinois, servie avec du porc, des oignons, du gingembre, de la sauce aux haricots noirs ; sautée à la poêle, avec du tofu et de la viande. Elle est utilisée dans les marinades. Elle est souvent servie avec des goji. Une présentation colorée est de la farcir au chou rouge125.
L’eau de margose se fait soit par infusion 12 heures de margose finement coupée dans de l’eau soit en broyant le fruit dans l’eau.
Cuisine indienne
Pas nécessairement désamérisée, la margose la plupart du temps bien assaisonnée est mangée en curry, farcie, en saumure, frite en rondelles, en salade, cuite à la vapeur, en pickles au vinaigre (lesquels peuvent être frits)… Le dal (purée de lentilles cassées) au concombre amer se sert avec du riz.
Cuisine indonésienne
Appelé peria en indonésien et pare en javanais, on le prépare dans différents plats, dont le gado-gado, frit, cuit dans du lait de coco ou à la vapeur. Dans les régions non musulmanes, on le cuit avec du porc et du piment, la douceur du porc compensant l’amertume du fruit.
Cuisine japonaise
En chanpurū (avec du porc) dans la cuisine d’Okinawa, elle est consommée partout au Japon avec le riz, du poisson séché et un bon ponzu (en Europe, utiliser de la poutargue), excellente en tempura, en salade, en tsukemono…
Cuisine philippine
Aux Philippines, c’est l’ingrédient principal pour les plats traditionnels des ilocanos, surtout le pinakbet et le dinengdeng ; des recettes philippines utilisent les feuilles à la manière d’épinards ou d’oseille.
Cuisine vietnamienne
La soupe de margose (Súp mướp đắng) est une spécialité de la région du lac Lak, partout on en trouve de nombreuses versions, au porc, au bœuf, aux grenouilles, à la tête de serpent… cette soupe avec des tranches de margose farcies est un plat porte-bonheur du nouvel an au sud du pays.
Tisane
Au Viet Nam, le fruit ou la feuille sont séchés pour faire des infusions : trà khổ qua ou thé de margose, bues chaudes ou froides.
Wikipedia : Mormodica charantia
vol. 26, page 023
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Courge éponge - 糸 瓜 - ヘ チ マ
Luffa cylindrica (L.) M.Roem.
Nom commun: loofah; Nom en kanji: 絲瓜; Traduction de Kanji: fil gourde; Nom en Katakana: ヘ チ マ; Prononciation du katakana: hechima; Nom latin de Von Siebold: Luffa foetida; Cucumis anguinus. Gaz.; Kanji moderne: 糸 瓜; Traduction anglaise du kanji moderne: ヘ チ マ; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Luffa cylindrica (L.) M.Roem .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ス ラ ン ゲ コ ン コ ム メ レ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Surange Konkomumeren; Nom (s) néerlandais d’origine: Slangen Komkommer; Description (s) en anglais: Ridge Gourd
La courge éponge (Luffa aegyptiaca, syn. Luffa cylindrica) est une plante grimpante de la famille des Cucurbitaceae. On trouve cette courge couramment en Orient et sur tous les marchés d’outre-mer.
Le fruit a deux utilisations :
alimentaire : Il est cuisiné jeune comme des courgettes ou des aubergines.
utilitaire : Ses fruits sont utilisés une fois séchés comme éponge végétale (gant de crin) d’où son surnom de « courge du hammam ». Le luffa entre dans la fabrication des serviettes éponges ainsi que des gants de toilette naturels (il faut alors le couper à la base et le vider de ses graines par ce trou). Il faut toutefois le faire blanchir à l’eau bouillante pour éviter qu’il ne devienne noir à l’usage. Cette éponge est un excellent exfoliant (peaux sensibles s’abstenir).
Culture
La plante se cultive en annuelle. C’est une plante grimpante qui aura besoin d’un support ou s’accrocher (tuteur, pergola, arbre ou grillage).
Les fruits (3 à 6 fruits par pied) mesurent de 25 à 55 cm à maturité. Ils peuvent se consommer très jeunes mais pour en faire des éponges, on récolte le fruit dès qu’il est bien mûr, l’épiderme vire alors du vert au brun puis se dessèche et se détache facilement, laissant apparaître une « éponge » blanche qu’on peut facilement vider de ses graines noires en la secouant.
Le semis se fait après les derniers gels (mi-mai en France). La durée de germination peut atteindre un mois, la récolte se fait à l’automne.
Wikipedia : Courge éponge
vol. 26, page 027
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Aubergine blanche - 白 茄子 - シ ロ ナ ス - Aubergine - 長 な す - ナ ガ ナ ス
Solanum melongena L.
(à gauche) Nom commun: aubergine; Nom en kanji: 渤海 茄; Traduction de Kanji: Bohai * aubergine; Nom en Katakana: タ マ ゴ ・ ナ ス; Prononciation du katakana: tamago-nasu; Kanji moderne: 白 茄子; Traduction française du kanji moderne: シ ロ ナ ス; Famille: Solanacées; Espèce: Solanum melongena L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ベ ー デ ン ギ ア; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Beedengia; Nom (s) néerlandais d’origine: Berengena; Description (s) en français: Aubergine blanche
(à droite) Nom commun: aubergine; Nom en kanji: 水 茄; Traduction de Kanji: aubergine d’eau; Nom en Katakana: ナ ガ ・ ナ ス ・ ビ; Prononciation du katakana: naga-nasu-bi; Kanji moderne: 長 な す; Traduction française du kanji moderne: ナ ガ ナ ス; Famille: Solanacées; Espèce: Solanum melongena L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ラ ン ガ ホ ク ホ ク キ イ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Ranga Hokuhokukii; Nom (s) néerlandais d’origine: Lange ??; Description (s) en anglais: Aubergine longue
L’aubergine (Solanum melongena L.) est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Solanaceae, originaire d’Asie.
Ce sont des plantes herbacées annuelles, largement cultivées pour leurs fruits comestibles comme plantes potagères ou maraîchères. L’espèce a été domestiquée en Asie depuis l’époque préhistorique. Le terme désigne également le fruit.
Elle constitue aux côtés des aubergines africaines : S. aethiopicum L., aubergine amère2, ou gilo, et S. macrocarpon L., ou gboma, les trois espèces d’aubergines cultivées3. À la différence de la pomme de terre et de la tomate, ces solanacées de l’Ancien Monde suivent un parcours de mondialisation qui leur est propre.
Dénomination
De Candolle donne pour origine du terme français moderne le sanskrit vaatingan, devenu baadangan en hindustani, bâdenǧân (بادنجان) en persan, patlıcan en turc, bedengiam, baadanjaan, al-bâdinjân en arabe (al est l’article défini), berenjena en espagnol, albergínia en catalan, aubergine en français. Le portugais beringela aurait été adopté en Inde sous la forme brinjal, que l’on retrouve dans le français béringéde, bringelle (employés à La Réunion et à l’île Maurice), et brème en français cadien.
L’aubergine s’est aussi nommée mélongène (ou mélongine). Avicenne est le premier à la nommer melongena, que retient Linné avec le nom binominal Solanum melongena. Le nom latin mala insana (« fruit malsain ») attribué au xve siècle par Hermolao Barbaro, a été utilisé par les botanistes. Il a donné l’italien melanzana et le grec moderne melitzána (μελιτζάνα).
R. Arveiller a publié à ce sujet en 1969 une importante étude philologique intitulée Les noms français de l’aubergine.
Le nom plante aux œufs, en usage en anglais (États-Unis) eggplant, à l’origine de l’allemand Eierfrucht, date de l’époque de l’occupation de l’Inde par les Britanniques. C’est en sanskrit qu’on dénombre le plus grand nombre de noms pour l’aubergine : 41, suivi du tamoul : 176
Aubergine de Siam à fruits panachés désigne Solanum ferox et Solanum virginianum selon les auteurs. (…)
Historique et domestication
À la différence de la tomate (Solanum lycopersicum), de la pomme de terre (Solanum tuberosum), ou des poivrons et piments (Capsicum) originaires du Nouveau Monde, et qui ont fait l’objet d’une domestication secondaire en Europe, l’aubergine est une solanacée de l’Ancien Monde. Sa diffusion spontanée dans le Moyen-Orient et l’Asie du Sud précède sa domestication.
L’aubergine est une plante domestiquée à plusieurs reprises à partir de populations sauvages de S. incanum L. et S. undatum Lam, plantes morphologiquement et génétiquement proches et spontanées en Afrique du Nord et Moyen-Orient Quoi qu’il en soit S. melongena, l’aubergine cultivée, n’existe pas à l’état sauvage. En 2012, une équipe du New York Botanical Garden a reconstitué les routes de diffusion de l’aubergine cultivées depuis deux centres en Inde centrale et la Chine du Sud et d’un événement séparé de domestication en Indonésie du Nord-est.
Concernant le centre indien, les anciens dictionnaires sanscrits donnent de nombreux noms pour l’aubergine dès avant notre ère. Concernant le centre chinois, la première mention de la culture de la plante date de 59 av. J.-C.17. Sa culture est attestée au Japon au VIIIe. En Mésopotamie antique, le Livre de l’agriculture nabatéenne recense six variétés alors qu’elle est inconnue des Grecs et des Romains. Sa présence en Iran semble ancienne, c’est là que les Arabes la rencontrent et l’adoptent. Le prophète Mahomet la recommande.
Ce sont les Arabes qui l’introduisent en Méditerranée au ixe siècle, on trouve des restes d’aubergine longue en provenance d’Inde dans le port égyptien de Kusayr, ex-Myos Hormos (xie – xiiie siècle), sa présence est établie au xe siècle en Ibérie arabe. Au xie siècle, l’agronome Abû I-Khayr mentionne quatre cultivars : égyptiennes à fruit blanc et à fruit pourpre, syrienne à fruit rouge violet, locale à fruit noir, cordouanne à fruits brun. Analysant 120 recettes de légumes des deux livres de cuisine du Moyen Âge andalou (L’art culinaire d’Ibn Râzin al-Tujîbî et l’Anonyme andalou), Louis Albertini écrit : « L’aubergine est sans conteste le légume le plus apprécié des deux cuisiniers » (48 recettes). C’est un plat populaire, les bergers font le mu’allak, en la mijotant avec de l’agneau et du fromage de brebis18. Les premières recettes en dehors de la zone culturelle arabe sont attestées au xive siècle [archive] en Italie. Dans le Sud de l’Europe elle devient de consommation courante à la Renaissance.
Au nord de l’Europe, elle attire la défiance depuis sa première mention vers 1280 par Albert le Grand dans son traité De vegetabilibus. Le nom italien melongiane signifie mala insana, c’est-à-dire fruit malsain. En français la mélongène est également nommée « pomme des fous ». Hildegarde de Bingen (xiiie siècle) la considère comme un médicament contre l’épilepsie. Il faut attendre le xixe siècle pour qu’elle devienne un légume, alors qu’elle est déjà cultivée en Amérique, où les Portugais l’ont diffusée depuis le xviie siècle (Pison la rencontra au Brésil en 1658). En 1808, Jaume Saint-Hilaire écrit encore à son propos « dans nos climats on ne la cultive que par curiosité et pour la singularité de ses fruits… Quelques médecins conseillent néanmoins d’en faire peu d’usage, parce qu’ils donnent des vents, des indigestions et des fièvres ».
C’est en 1825 que le marchand de primeur Decouflé la fait venir de Provence sur les marchés parisiens. Elle reste cependant absente des livres de recettes français pendant encore un demi-siècle. De cette lente arrivée dans le Nord de la France il reste une méfiance envers l’aubergine qui n’a jamais totalement disparue. Sa consommation annuelle reste inférieure à 1 kg par habitant en 2013, à comparer aux 10 kg par habitant au Moyen-Orient. Michel Pitrat écrit : « Encore récemment un procès de l’aubergine fut fait dans la presse, pour les infimes traces de nicotine que ces fruits contiennent ». Darra Goldstein, Kathrin Merkle rappellent qu’en Europe du Nord « la plupart des gens n’avaient encore jamais vu d’aubergines dans les années 1960 »
Une dizaine d’espèces voisines existent en Afrique. Parmi elles, solanum aethiopicum est celle dont l’usage culinaire est le plus développé.
Usages de l’aubergine
Alimentation et nutrition
L’aubergine se consomme cuite ou crue, notamment dans certaines cultures asiatiques, au Japon les «aubergines d’eau» (水ナス) se font en tsukemono ou au sel. On conserve la peau des variétés sans amertume, les cultivars modernes ont une peau de plus en plus fine et digeste.
La bioaccessibilité des composés phénoliques est améliorée par la cuisson. Les modes de cuisson influencent la teneur en composés phénoliques antioxydants: l’aubergine frite offre la plus grande quantité de composés phénoliques après digestion, tandis que la cuisson au four et les grillades donnent une plus grande quantité d’acides caféoylquiniques bio accessibles.
Le goût de l’aubergine cuite évoque celui des champignons, Georges Cuvier le compare à celui de l’oronge.Ce fait, ainsi que sa capacité à absorber l’huile, font qu’elle est parfois surnommée cèpe du pauvre.
Elle est très peu calorique (24 calories pour 100 g, 2 % de l’AJR pour 100 g75), ne contient pas de graisses, et est riche en fibres solubles dont 100 g assure 10 %76 de l’AJR. Elle apporte des minéraux, spécialement le potassium, le manganèse, le cuivre et le sélénium. Elle est riche en de nombreuses vitamines B (B1 ou thiamine, B5 ou acide pantothénique, B6 ou pyridoxine, B9 ou acide folique). Elle constitue donc une bonne candidate pour la diète anti-obésité, sous réserve de la cuisiner sans huile qu’elle prend plaisir à absorber (cuire à l’eau, à la vapeur, au four sous sac de cuisson, à sec où au jus de lime à la poêle, grillée, marinées, etc.). En 2019, une équipe brésilienne a conduit une expérimentation de quatre mois, double aveugle randomisée sur 420 femmes obèses soumises à un régime hypoénergétique avec ou sans addition de farine d’aubergine, la farine d’aubergine augmente significativement les effets anti oxydants et la réduction de la masse grasse.
Wikipedia : Aubergine
vol. 26, page 027
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Aubergine - 茄子 - ナ ス
Solanum melongena L.
Nom commun: aubergine; Nom en kanji: 茄子; Traduction de Kanji: fruit d’aubergine; Nom en Katakana: ナ ス ・ ビ; Prononciation du katakana: nasu-bi; Kanji moderne: 茄子; Traduction anglaise du kanji moderne: ナ ス; Famille: Solanacées; Espèce: Solanum melongena L .; Katakana pour nom (s) néerlandais: ホ ク ホ ク キ イ; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Hokuhokukii; Nom (s) néerlandais d’origine: ??; Description (s) en anglais: Aubergine
L’aubergine (Solanum melongena L.) est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Solanaceae, originaire d’Asie.
Ce sont des plantes herbacées annuelles, largement cultivées pour leurs fruits comestibles comme plantes potagères ou maraîchères. L’espèce a été domestiquée en Asie depuis l’époque préhistorique. Le terme désigne également le fruit.
Elle constitue aux côtés des aubergines africaines : S. aethiopicum L., aubergine amère2, ou gilo, et S. macrocarpon L., ou gboma, les trois espèces d’aubergines cultivées3. À la différence de la pomme de terre et de la tomate, ces solanacées de l’Ancien Monde suivent un parcours de mondialisation qui leur est propre.
Dénomination
De Candolle donne pour origine du terme français moderne le sanskrit vaatingan, devenu baadangan en hindustani, bâdenǧân (بادنجان) en persan, patlıcan en turc, bedengiam, baadanjaan, al-bâdinjân en arabe (al est l’article défini), berenjena en espagnol, albergínia en catalan, aubergine en français. Le portugais beringela aurait été adopté en Inde sous la forme brinjal, que l’on retrouve dans le français béringéde, bringelle (employés à La Réunion et à l’île Maurice), et brème en français cadien.
L’aubergine s’est aussi nommée mélongène (ou mélongine). Avicenne est le premier à la nommer melongena, que retient Linné avec le nom binominal Solanum melongena. Le nom latin mala insana (« fruit malsain ») attribué au xve siècle par Hermolao Barbaro, a été utilisé par les botanistes. Il a donné l’italien melanzana et le grec moderne melitzána (μελιτζάνα).
R. Arveiller a publié à ce sujet en 1969 une importante étude philologique intitulée Les noms français de l’aubergine.
Le nom plante aux œufs, en usage en anglais (États-Unis) eggplant, à l’origine de l’allemand Eierfrucht, date de l’époque de l’occupation de l’Inde par les Britanniques. C’est en sanskrit qu’on dénombre le plus grand nombre de noms pour l’aubergine : 41, suivi du tamoul : 176
Aubergine de Siam à fruits panachés désigne Solanum ferox et Solanum virginianum selon les auteurs. (…)
Historique et domestication
À la différence de la tomate (Solanum lycopersicum), de la pomme de terre (Solanum tuberosum), ou des poivrons et piments (Capsicum) originaires du Nouveau Monde, et qui ont fait l’objet d’une domestication secondaire en Europe, l’aubergine est une solanacée de l’Ancien Monde. Sa diffusion spontanée dans le Moyen-Orient et l’Asie du Sud précède sa domestication.
L’aubergine est une plante domestiquée à plusieurs reprises à partir de populations sauvages de S. incanum L. et S. undatum Lam, plantes morphologiquement et génétiquement proches et spontanées en Afrique du Nord et Moyen-Orient Quoi qu’il en soit S. melongena, l’aubergine cultivée, n’existe pas à l’état sauvage. En 2012, une équipe du New York Botanical Garden a reconstitué les routes de diffusion de l’aubergine cultivées depuis deux centres en Inde centrale et la Chine du Sud et d’un événement séparé de domestication en Indonésie du Nord-est.
Concernant le centre indien, les anciens dictionnaires sanscrits donnent de nombreux noms pour l’aubergine dès avant notre ère. Concernant le centre chinois, la première mention de la culture de la plante date de 59 av. J.-C.17. Sa culture est attestée au Japon au VIIIe. En Mésopotamie antique, le Livre de l’agriculture nabatéenne recense six variétés alors qu’elle est inconnue des Grecs et des Romains. Sa présence en Iran semble ancienne, c’est là que les Arabes la rencontrent et l’adoptent. Le prophète Mahomet la recommande.
Ce sont les Arabes qui l’introduisent en Méditerranée au ixe siècle, on trouve des restes d’aubergine longue en provenance d’Inde dans le port égyptien de Kusayr, ex-Myos Hormos (xie – xiiie siècle), sa présence est établie au xe siècle en Ibérie arabe. Au xie siècle, l’agronome Abû I-Khayr mentionne quatre cultivars : égyptiennes à fruit blanc et à fruit pourpre, syrienne à fruit rouge violet, locale à fruit noir, cordouanne à fruits brun. Analysant 120 recettes de légumes des deux livres de cuisine du Moyen Âge andalou (L’art culinaire d’Ibn Râzin al-Tujîbî et l’Anonyme andalou), Louis Albertini écrit : « L’aubergine est sans conteste le légume le plus apprécié des deux cuisiniers » (48 recettes). C’est un plat populaire, les bergers font le mu’allak, en la mijotant avec de l’agneau et du fromage de brebis18. Les premières recettes en dehors de la zone culturelle arabe sont attestées au xive siècle [archive] en Italie. Dans le Sud de l’Europe elle devient de consommation courante à la Renaissance.
Au nord de l’Europe, elle attire la défiance depuis sa première mention vers 1280 par Albert le Grand dans son traité De vegetabilibus. Le nom italien melongiane signifie mala insana, c’est-à-dire fruit malsain. En français la mélongène est également nommée « pomme des fous ». Hildegarde de Bingen (xiiie siècle) la considère comme un médicament contre l’épilepsie. Il faut attendre le xixe siècle pour qu’elle devienne un légume, alors qu’elle est déjà cultivée en Amérique, où les Portugais l’ont diffusée depuis le xviie siècle (Pison la rencontra au Brésil en 1658). En 1808, Jaume Saint-Hilaire écrit encore à son propos « dans nos climats on ne la cultive que par curiosité et pour la singularité de ses fruits… Quelques médecins conseillent néanmoins d’en faire peu d’usage, parce qu’ils donnent des vents, des indigestions et des fièvres ».
C’est en 1825 que le marchand de primeur Decouflé la fait venir de Provence sur les marchés parisiens. Elle reste cependant absente des livres de recettes français pendant encore un demi-siècle. De cette lente arrivée dans le Nord de la France il reste une méfiance envers l’aubergine qui n’a jamais totalement disparue. Sa consommation annuelle reste inférieure à 1 kg par habitant en 2013, à comparer aux 10 kg par habitant au Moyen-Orient. Michel Pitrat écrit : « Encore récemment un procès de l’aubergine fut fait dans la presse, pour les infimes traces de nicotine que ces fruits contiennent ». Darra Goldstein, Kathrin Merkle rappellent qu’en Europe du Nord « la plupart des gens n’avaient encore jamais vu d’aubergines dans les années 1960 »
Une dizaine d’espèces voisines existent en Afrique. Parmi elles, solanum aethiopicum est celle dont l’usage culinaire est le plus développé.
Usages de l’aubergine
Alimentation et nutrition
L’aubergine se consomme cuite ou crue, notamment dans certaines cultures asiatiques, au Japon les «aubergines d’eau» (水ナス) se font en tsukemono ou au sel. On conserve la peau des variétés sans amertume, les cultivars modernes ont une peau de plus en plus fine et digeste.
La bioaccessibilité des composés phénoliques est améliorée par la cuisson. Les modes de cuisson influencent la teneur en composés phénoliques antioxydants: l’aubergine frite offre la plus grande quantité de composés phénoliques après digestion, tandis que la cuisson au four et les grillades donnent une plus grande quantité d’acides caféoylquiniques bio accessibles.
Le goût de l’aubergine cuite évoque celui des champignons, Georges Cuvier le compare à celui de l’oronge.Ce fait, ainsi que sa capacité à absorber l’huile, font qu’elle est parfois surnommée cèpe du pauvre.
Elle est très peu calorique (24 calories pour 100 g, 2 % de l’AJR pour 100 g75), ne contient pas de graisses, et est riche en fibres solubles dont 100 g assure 10 %76 de l’AJR. Elle apporte des minéraux, spécialement le potassium, le manganèse, le cuivre et le sélénium. Elle est riche en de nombreuses vitamines B (B1 ou thiamine, B5 ou acide pantothénique, B6 ou pyridoxine, B9 ou acide folique). Elle constitue donc une bonne candidate pour la diète anti-obésité, sous réserve de la cuisiner sans huile qu’elle prend plaisir à absorber (cuire à l’eau, à la vapeur, au four sous sac de cuisson, à sec où au jus de lime à la poêle, grillée, marinées, etc.). En 2019, une équipe brésilienne a conduit une expérimentation de quatre mois, double aveugle randomisée sur 420 femmes obèses soumises à un régime hypoénergétique avec ou sans addition de farine d’aubergine, la farine d’aubergine augmente significativement les effets anti oxydants et la réduction de la masse grasse.
Wikipedia : Aubergine
Volume 27
~ Gourde, Melon, Potiron ~
vol. 27, page 004
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Gourde blanche - 越 瓜 - シ ロ ・ ウ リ
Cucumis melo L.
Nom anglais commun: melon; Nom en kanji: 越 瓜; Traduction anglaise de Kanji: courge du Vietnam; Nom en Katakana: シ ロ ・ ウ リ; Prononciation du katakana: shiro-uri; Nom latin de Von Siebold: cucumis conomon; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Cucumis melo L .; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ウ ィ ッ テ シ テ ュ リ ュ ル レ ン; translittération de Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Uitte Shityuryururen; Nom (s) néerlandais d’origine: Witte ??; Description (s) en anglais: Gourde blanche
Le melon (Cucumis melo) est une plante herbacée annuelle originaire d’Afrique intertropicale, appartenant à la famille des Cucurbitacées et largement cultivée comme plante potagère pour son faux-fruit comestible. La tige n’est pas volubile mais la plante peut grimper en s’accrochant à des supports grâce à des vrilles simples. Des mutants sont connus à entre-nœud court. Les feuilles sont généralement entières assez arrondies, parfois assez fortement découpées. Le terme désigne aussi le fruit climactérique lui-même très savoureux, sucré et parfumé.
Le melon est une Angiosperme de l’ordre des Cucurbitales, proche de l’ordre des Fagales (bouleau, hêtre, noyer). Les deux familles les plus importantes en nombre d’espèces dans l’ordre des Cucurbitales sont les Bégoniacées et les Cucurbitacées. Parmi les Cucurbitacées, le genre Cucumis a récemment été redéfini et inclue maintenant plusieurs anciens genres voisins (Cucumella, Oreosyce, Myrmecosicyos, Mukia, Dicaelospermum). Il comprend plus de 40 espèces dont deux ont une grande importance économique : le melon (Cucumis melo) et le concombre (Cucumis sativus). Si le genre Cucumis est probablement originaire d’Asie, l’espèce C. melo est originaire d’Afrique (et le concombre d’Asie). Le melon est diploïde avec 2 × 12 chromosomes. Il se distingue de la plupart des espèces voisines par l’absence d’aspérités ou d’épines sur le fruit.
À ne pas confondre avec le « melon d’eau » (pastèque), mais cette expression désigne aussi certaines variétés de melons à chair blanche. (…)
Environ 250 variétés de melon sont inscrites au Catalogue officiel français, dont 16 sur la liste SVI (anciennes variétés destinées aux amateurs).
Quatre types variétaux sont principalement cultivés : le « cantaloup charentais », le « charentais brodé » , le « vert olive » (écorce vert olive, forme ovale) et le « galia » .
Wikipedia : Melon
vol. 27, page 004
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Melon oriental - 真 桑 瓜 - マ ク ワ ウ リ
Melon oriental
Nom commun: melon coréen; Nom en kanji: 甜瓜; Traduction de Kanji: gourde sucrée; Nom en Katakana: マ ク ハ ・ ウ リ; Prononciation du katakana: makuha-uri; Kanji moderne: 真 桑 瓜; Katakana moderne: マ ク ワ ウ リ; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Cucumis melo L.
Le melon oriental ou melon coréen, également appelé Cantaloup du Japon, est un type de melon cultivé en Asie de l’Est.
Contexte
Le mot coréen chamoe (coréen : 참외 prononcé : [tɕʰa.mwe]) est composé de mots: cham signifiant « vrai » ou « réel » et oe signifiant « concombre (melon) ». On pense que le melon oriental a été introduit en Corée par la Chine au cours de la période des Trois Royaumes. Le fruit a longtemps joui d’une popularité en Corée, où il est considéré comme le fruit représentatif de l’été. Les melons coréens sont généralement transformés en un plat d’accompagnement, calleed chamoe-jangajji, dans lequel ils sont marinés avec des épices.
En japonais, ils s’appellent makuwa uri (真桑瓜 [ma.kɯ̟.wa ɯ̟ɾi]). Des graines de melon orientales ont été trouvées dans des sites archéologiques de la période Jōmon, attestant de la longue histoire de la culture au Japon. Le nom de makuwa uri proviendrait du village de Makuwa, situé dans l’ancienne province de Mino (qui fait maintenant partie de Motosu, Gifu), qui est devenu célèbre au iie siècle av. J.-C. pour ses melons orientaux de haute qualité. Ils étaient autrefois très répandus au Japon, car ils étaient si courants que le mot général uri (瓜), qui signifie gourde ou melon, en est venu à désigner spécifiquement le melon oriental. À partir de 1925, lorsque les premiers cultivars de melon occidentaux ont été introduits, le melon oriental a commencé à perdre de la popularité parmi les consommateurs fortunés et, à la fin du xxe siècle, il était considéré comme un aliment paysan10. Il est couramment utilisé comme offrande pendant le festival Bon, la période autour du festival étant considérée comme la meilleure période pour les récolter. Les melons immatures sont souvent transformés en différentes sortes de tsukemono (cornichons).
La plante a d’abord été classée comme « Cucumis melo L. var. makuwa » en 1928 par le botaniste japonais Tomitaro Makino. Le nom botanique actuellement accepté est « Cucumis melo L. (Makuwa Groupe) ». Le nom proposé par Makino reste reconnu comme un synonyme. (…)
Consommation
Les melons frais, à la peau fine et aux petites graines, peuvent être consommés entiers. Composés d’environ 90% d’eau, les melons coréens ont une sucrosité proche des variétés de melons occidentaux. La saveur est décrite comme un croisement entre un melon et un concombre.
Le fruit est largement consommé en Corée, où il est considéré comme un fruit d’été représentatif. Dans la cuisine coréenne, les melons sont souvent conservés pour être consommés en jangajji.
Wikipedia : Melon oriental
vol. 27, page 014
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Melon - 瓞 瓝 - ヒ メ ・ ウ リ
Cucumis melo L.
Nom commun: melon; Nom en kanji: 瓞 瓝; Traduction de Kanji: fée gourde; Nom en Katakana: ヒ メ ・ ウ リ; Prononciation du katakana: hime-uri; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Cucumis melo L.
Le melon (Cucumis melo) est une plante herbacée annuelle originaire d’Afrique intertropicale, appartenant à la famille des Cucurbitacées et largement cultivée comme plante potagère pour son faux-fruit comestible. La tige n’est pas volubile mais la plante peut grimper en s’accrochant à des supports grâce à des vrilles simples. Des mutants sont connus à entre-nœud court. Les feuilles sont généralement entières assez arrondies, parfois assez fortement découpées. Le terme désigne aussi le fruit climactérique lui-même très savoureux, sucré et parfumé.
Le melon est une Angiosperme de l’ordre des Cucurbitales, proche de l’ordre des Fagales (bouleau, hêtre, noyer). Les deux familles les plus importantes en nombre d’espèces dans l’ordre des Cucurbitales sont les Bégoniacées et les Cucurbitacées. Parmi les Cucurbitacées, le genre Cucumis a récemment été redéfini et inclue maintenant plusieurs anciens genres voisins (Cucumella, Oreosyce, Myrmecosicyos, Mukia, Dicaelospermum). Il comprend plus de 40 espèces dont deux ont une grande importance économique : le melon (Cucumis melo) et le concombre (Cucumis sativus). Si le genre Cucumis est probablement originaire d’Asie, l’espèce C. melo est originaire d’Afrique (et le concombre d’Asie). Le melon est diploïde avec 2 × 12 chromosomes. Il se distingue de la plupart des espèces voisines par l’absence d’aspérités ou d’épines sur le fruit.
À ne pas confondre avec le « melon d’eau » (pastèque), mais cette expression désigne aussi certaines variétés de melons à chair blanche. (…)
Environ 250 variétés de melon sont inscrites au Catalogue officiel français, dont 16 sur la liste SVI (anciennes variétés destinées aux amateurs).
Quatre types variétaux sont principalement cultivés : le « cantaloup charentais », le « charentais brodé » , le « vert olive » (écorce vert olive, forme ovale) et le « galia » .
Wikipedia : Melon
vol. 27, page 017
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Gourde - 金 冬瓜 - キ ン ・ タ ウ ・ グ ワ - Citrouille - 番 南瓜 - カ ボ チ ャ
Cucurbita pepo L.
En 1986, le botaniste Paris a proposé une taxonomie de C. pepo composée de huit groupes comestibles basés sur leur forme de base. Tous les cultivars de C. pepo, à l’exception de quelques-uns, peuvent être inclus dans ces groupes and one inedible cultivated variety. Ces huit variétés comestibles cultivées de C. pepo varient considérablement en forme et en couleur et une variété cultivée non comestible:
Groupe de cultivars | Nom botanique | Image | Description |
---|---|---|---|
Gland | C. pepo var. turbinata | courge d’hiver, plante grimpante et rampante, de forme obovoïde ou conique, pointue au sommet et dotée de rainures longitudinales, ressemblant ainsi à une toupie, ex: courge poivrée (ou courgeron) | |
Courge à moelle Cocozelle (vegetable marrow) | C. pepo var. ionga | courge d’été, long fruit rond et mince, légèrement bulbeux au sommet, semblable au fastigata , ex: Cocozelle von tripolis | |
Cou tors (crookneck) | C. pepo var. torticollia | Courgette d’été, plante arbustive, à fruits jaunes, dorés ou blancs, longue et recourbée à l’extrémité, généralement à croûte verruqueuse (couverte d’une verrue), ex: courge cou tors (crookneck) jaune | |
Citrouille | C. pepo var. pepo | courge d’hiver, plante rampante, de forme ronde, oblate ou ovale, ronde ou plate aux extrémités, exemple: citrouille ; comprend C. pepo subsp. pepo var. styriaca , utilisé pour l’huile de pépin de courge styrienne; | |
Coquille | C. pepo var. clypeata; appelée C. melopepo par Linnaeus | courge d’été, préfère les habitats semi-arbustifs, de forme aplatie ou légèrement discoïdale, avec ondulations ou bords équatoriaux, ex: courge Pâtisson, | |
Droite | C. pepo var. recticollis | courge d’été, plante arbustive, à fruits jaunes ou dorés et à la peau verruqueuse, semblable au var. torticollia mais une extrémité de tige qui se rétrécit, ex: courge d’été jaune, | |
Courge Spaghetti | C. pepo var. fastigata | courges d’été et d’hiver, traits de liane et demi-arbuste, couleur crème à vert foncé, fruit rond et court avec un sommet légèrement large, ex: Courge spaghetti (une variété d’hiver) | |
Courgette | C. pepo var. cylindrica | Courgette | |
Gourde ornementale | C. pepo var. ovifera | courges non comestibles étroitement associées à C. texana , habitat de la vigne, tiges minces, petites feuilles, trois sous-groupes: C. pepo var. ovifera (en forme d’oeuf, en forme de poire), C. pepo var. aurantia (couleur orange) et C. pepo var. verrucosa (courges verruqueuses rondes), courges ornementales trouvées au Texas et appelées var. Les gourdes texana et ornementales trouvées en dehors du Texas (Illinois, Missouri, Arkansas, Oklahoma et Louisiane) sont appelées var. ozarkana . |
Wikipedia : Cucurbita pepo
Cucurbita maxima Duchesne
(à droite) Nom anglais commun: squash; Nom en kanji: 番 南瓜; Traduction anglaise de Kanji: gourde du sud étrangère (barbare); Nom en Katakana: カ ボ チ ャ; Prononciation du katakana: kabocha; Nom latin de Von Siebold: C pepo var γ; Famille: Cucurbitacées; Espèce: Cucurbita maxima Duchesne; Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: ケ レ イ ン ロ ン デ ポ ン プ ー ン; translittération du Katakana pour le (s) nom (s) néerlandais: Kerein Ronde Ponpoon; Nom (s) néerlandais d’origine: Kleine Ronde pompoen; Description (s) en anglais: Citrouille
Le potiron (Cucurbita maxima) est une plante de la famille des Cucurbitacées originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud.
Le potiron est largement cultivé comme plante potagère pour son fruit comestible à maturité. Le terme désigne aussi ce fruit consommé comme légume. C’est l’une des cinq espèces de courges les plus couramment cultivées.
Cette espèce est originaire du sud d’Amérique du Sud (Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili). Elle est largement cultivée dans tous les pays chauds et tempérés.
Cette plante a été introduite en Europe et en Chine par les Portugais au xvie siècle, comme toutes les courges (Cucurbita), d’ailleurs souvent confondues entre elles et même avec les gourdes ou calebasse (Lagenaria), déjà connues en Europe depuis l’Antiquité. C’est à Charles Naudin que l’on doit la distinction entre les espèces et les variétés de potirons.
Différences entre « citrouille » et « potiron »
Il ne faut pas confondre les potirons et les citrouilles qui appartiennent à deux espèces différentes.
Dans le langage courant, le terme de citrouille (courge de l’espèce Cucurbita pepo et de la sous-espèce Cucurbita pepo subsp. pepo) est plus ou moins synonyme de potiron (courge de l’espèce Cucurbita maxima). Ce sont tous deux des cucurbitacées, autrement dit, des courges.
La citrouille est de forme ronde et de couleur orange. Son pédoncule est dur et fibreux, avec cinq côtes anguleuses, sans renflements à son point d’attache. Sa chair est filandreuse. C’est elle que l’on utilise à Halloween.
Le potiron est plus ou moins aplati, sa couleur va d’un orange rougeâtre au vert foncé. Son pédoncule est tendre et spongieux, cylindrique et évasé près du fruit. La chair du potiron est plus sucrée, savoureuse et moins filandreuse que celle de la citrouille.
Dans le langage courant, ces différents termes sont souvent confondus. Le mot « courge » est un terme générique qui peut s’appliquer à toutes les variétés cultivées du genre Cucurbita. Si l’on veut être plus précis, voici les termes admis pour désigner les variétés des différentes espèces cultivées :
Cucurbita maxima : les potirons, les potimarrons, les giraumons, les kabochas
Cucurbita ficifolia : la courge de Siam
Cucurbita pepo : les courges, les citrouilles, les courgettes, les pâtissons
Cucurbita argyrosperma (surtout cultivée aux États-Unis) : la courge du Mexique
Cucurbita moschata : les courges musquées, la ‘doubeurre’ ou butternut (…)
Principales variétés
On peut distinguer quatre groupes :
Les potirons classiques – gros fruit côtelé, orange ou rouge à la chair orangée et aqueuse. Ex. (‘Rouge vif d’Étampes’).
Les potimarrons – forme de poire (piriforme), le plus souvent de couleur rouge brique mais peut a